Insomnie depuis environ 3 mois

Bonjour à tous,

Je suis nouvelle sur ce forum et je souhaiterais vous faire part de mon expérience. Il y a environ 3 mois suite à une situation stressante dans ma vie , je me suis rendue compte que je dormais de moins en moins ( réveil vers 3 h du matin et impossibilité de me rendormir puis carrèment des nuits blanches). Mon médecin m'a prescrit un cachet de zolpidem sans grand résultat puisque j'arrivais à m'endormir mais que je me réveillais toujours à 3 heures du matin.
Mi mai, un jour que je n'en pouvais plus et que mon médecin n'était pas là , je suis allée voir celui de mon compagnon qui m'a prescrit un noctamide 10 mg en plus d'un 1/2 zolpidem mais j'étais censée arrêter le zolpidem au bout de quelques jours.  Mais je n'ai pas arrêté le Zolpidem et depuis je prends un 1/2 Zolpidem et 1/2 Noctamide le soir, quelquefois même 1/4 de zolpidem.  Je vois un psy qui me dit que je ne dois pas m'en inquiéter car ces quantités sont relativement faibles. D'aprés lui , l'important est que j'arrive à dormir . Même mon médecin traitant n'a pas l'air de s'affoler quand je lui dit que je veux arrêter ces médicaments. Je veux arrêter car je me sens vaseuse dans la journée et j'ai du mal à me concentrer avec ces cochonneries . Sinon , j'ai le moral et je ne sens pas dépressive bien que le problème à l'origine de tout ça ne soit pas réglé et à mon avis ne le sera jamais ( problème de santé d'un proche agé et dépendant  ) mais j'arrive à relativiser  grace au Psy et à des séances dd'hypnose.
Mon médecin me dit d'essayer de prendre le Zolpidem 1 soir sur 2 ou sur 3 et d'attendre la fin de l'été pour le Noctamide. J'ai essayé de ne pas prendre le Zolpidem samedi soir et je n'ai dormi que 2-3 heures. Bon , il y a du progrés , j'ai réussi à m'endormir sans le somnifère mais j'ai trés peur de ne pas arriver à m'en passer. Je suis bientôt en vacances donc je vais retenter . Tout le monde me dit de ne pas m'affoler , que c'est normal et que je vais forcément arriver à me passer de ces médicamen, car je ne suis pas une grosse consommatrice mais j'aimerais savoir si d'autres personnes ont connu ce genre de situation .
Merci beaucoup . Michelle

Même s'il est vrai qu'il n'y a pas lieu de s'affoler, votre envie d'arrêter vos traitements hypnotiques est parfaitement pertinente et justifiée par l'état cotonneux que vous décrivez de votre forme dans la journée, car celui ci est vraisemblablement lié à l'effet résiduel du noctamide.
Comme vous l'avez expérimenté, l'arrêt du stilnox n'est pas toujours facile, et on ne peut que vous féliciter d'avoir tenu bon et réussi ainsi à "forcer" votre endormissement (le stilnox agit rapidement et peu longtemps, il sert à précipiter l'endormissement).
A l'alternance un jour sur 2, vous pouvez ajouter la diminution progressive de la dose, en passant par un demi puis un quart, voire terminer à la lime à ongles! Il est judicieux également de sevrer un médicament à la fois, et de précéder par paliers pour éviter une rechute.

Il reste néanmoins que votre difficulté de sommeil risque de perdurer tant que la cause qui la sous-tend ne sera pas réglée. Ainsi, l'entrainement aux techniques de relaxation peut vous aider à gérer l'anxiété que vous décrivez, de façon à ce qu'elle n'altère pas votre sommeil.
Gardez parallèlement une hygiène de sommeil très rigoureuse, en favorisant la régularité de votre rythme (heure de lever fixe, tous les jours et quelle qu'ait été la nuit précédente), et la bonne pression de sommeil (en attendant de bien ressentir la somnolence avant d'aller vous coucher). Une légère restriction de votre temps de sommeil pourrait même vous aider à forcer votre endormissement et ainsi à supprimer plus facilement le stilnox.

Bon courage et tenez nous au courant!

Bonjour,
Je suis en vacances depuis hier et je n'ai pas attendu pour refaire une tentative d'arrêt du zolpidem. A la place j'ai pris deux cachets à base de plantes ( tranquital ) et toujours le 1/2 nctamide puisque mon médecin traitant m'a conseillé d'attendre la fin de l'été pour m'y attaquer. Résultat mitigé. J'ai mis du temps à m'endormir mais j'ai fini par y arriver. Par contre j'ai dormi en pointillé et me semble-t-il à chaque fois peu longtemps. Mais bon , j'ai quand même la sensation d'avoir dormi davantage que lors de ma première tentative. Je vais suivre les conseils de mon médecin et retenter dans 2 jours. J'espère que mes nuits ,une fois que j'aurai réussi à arrêter les médicaments , seront meilleures que celle que je viens de passer. Même si je ne me plains pas par rapport à d'autres cas .Gardons le moral.

Bravo pour ce beau début de réussite!
Vous pouvez aussi pour éviter l'effet rebond, diminuer plus progressivement, un demi, puis un quart... (certains diminuent parfois à la lime à ongles!). On conseille également de procéder par paliers, c'est à dire d'attendre de retrouver un certain équilibre (et des nuits correctes!) avant de poursuivre la diminution.
Durant ce temps, suivez rigoureusement l'hygiène de sommeil préconisée dans mon message précédent, de façon à garantir la qualité de sommeil (à défaut de sa quantité qui viendra elle ultérieurement). Cette meilleure qualité de sommeil améliorera la forme dans la journée, qui bénéficiera également de l'arrêt du noctamide grâce à l'absence de son éventuel effet résiduel.
Rappelez vous que l'objectif n'est pas d'avoir des nuits avec une certaine durée de sommeil, mais d'être en forme dans la journée!

Bonjour et ravie que le forum ait réouvert,

Comme je le disais dans mon précédent message , je comptais profiter de mes vacances en juillet pour arrêter ou du moins diminuer la prise de Zolpidem et de Noctamide. Malheureusement , j'ai eu à subir un grave événement en juillet avec le suicide de ma mère et pour arranger le tout une grosse divergence de vue avec ma soeur unique qui a entraîné un gros malaise entre nous , alors que nous étions trés proches. Enfin c'est ce que je croyais. Dans ce contexte , j'ai temporairement renoncé à essayer d'arrêter les somnifères mais curieusement dans le mois qui a suivi ces évènements mon sommeil s'est amélioré puisque je dormais 4-5 heures d'affilée puis réveils et rendormissements et ce , tout en diminuant progressivement les doses puisque j'étais arrivée à quasiment 1/4 de Zolpidem et un peu plus d'1/4 de Noctamide.
Et vers le 11/12 aout , mon sommeil a de nouveau recommencé à se dégrader . Certaines nuits , je me réveille au bout de 3 heures quelquefois au bout d' 1 heure et je ne me rendors que si je reprends 1/4 de Zolpidem. C'est vrai que globalement je ne prends pas davantage de somnifères qu'au début de mes insomnies mais de voir qu'au lieu de progresser je régresse , je me dis que j'ai peut être passé un cap et que suis dans une phase d'accoutumance et que je vais être obligée d'augmenter de plus en plus ma dose . Et cette pensée me démoralise. Sans compter la difficulté à assurer la journée de travail quand on a dormi que 3 heures..
Pourtant , cette nuit par exemple avec 1/4 Noctamide et 1/4 Zolpidem , je me suis réveillée au bout d'une heure puis je me suis rendormie pendant 3h puis réveil et assoupissement sans avoir repris de Zolpidem. C'est plutôt positif , il faut garder espoir. Mais je ne sais pas ce que je dois faire . Est il judicieux d'attendre pour réssayer d'arrêter les somnifères ? Dans ma région , il n'y a pas de médecin spécialiste du sommeil et les consignes de mon médecin traitant ne sont vraiment pas précises. J'ai pensé à voir un psychiatre mais j'ai peur qu'il me colle en plus des antidépresseurs. Je ne pense pas en avoir besoin. Je me sens capable de faire face à ces évènements mais c'est vraiment un problème de sommeil . Quand j'ai suffisamment dormi , je me sens bien , je fais des projets , j'ai des envies , je me projette dans l'avenir positivement . Quand j'ai passé une mauvaise nuit , je rumine , je m'inquiète , je suis anxieuse , j'anticipe négativement .
Mais gardons le moral. La vie reprend toujours le dessus . Heureusement , je ne suis pas seule . Je peux compter sur mon compagnon et mes amis pour me soutenir. C'est juste que je voudrais avoir des conseils " techniques". Est ce que je dois arrêter pour le moment de me poser la question de l'arrêt des somnifères et attendre d'être vraiment prête ou bien est ce que je cours vraiment un risque d'accoutumance ?
Merci de votre réponse
Cordialement,

Michelle

Michelle

Ton message me fais du bien Michelle. Non pas que je me réjouis dans tes souffrances, mais je me sens moins seul à travers tes propos. J'essais aussi d'arrêter les somnifères mais après une semaine d'un sommeil vraiment moche j'ai recommencé les anciennes doses. Comme toi, cette gestion de pilules me demoralise. Tu décris tellement bien aussi comment je me sens après une nuit qui m'a energisé. Je me lève motivé, près à soulever le monde, heureux....les autres matin, c'est plutôt des questions: pourquoi, vais-je m'en sortir, c'est injuste, etc. Ah la la

Vous avez parfaitement raison, il est judicieux d'attendre une période stable pour entreprendre un sevrage. Les difficultés que vous avez rencontrées cet été sont particulièrement déstabilisantes, et vous pouvez certainement féliciter votre organisme d'avoir si bien "tenu" malgré tout, même si le contrecoup s'est un peu fait attendre!
Néanmoins, vous pouvez tout à fait miser sur un entre deux et ne pas augmenter non plus votre quantité. En restant à 1/4 de chaque, vous éviterez une nouvelle accoutumance...
Substituez plutôt les techniques comportementales en respectant très rigoureusement les règles d'hygiène de sommeil, notamment en gardant un temps de sommeil relativement court, (légèrement en deçà de ce que sont vos besoins de sommeil), tout en gardant une heure de lever très régulière afin de garantir la bonne qualité de votre sommeil.En cas d'éveil ou d'endormissement trop long, relevez vous et attendez d'avoir des signes de somnolence pour vous recoucher. Après deux ou trois mauvaises nuits, la pression de sommeil reprend le dessus et vous fait dormir... C'est la mêlm technique qui vous permettra ultérieurement d'arrêter (très progressivement) l'une puis l'autre molécule.
Vous pouvez également lire les autres témoignages qui vous aideront à tenir ces consignes dans la durée, ou lire les conseils sur notre site:
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Bon courage et tenez nous au courant!

Bonjour
Il est 8h du matin et pendant une petite semaine , j'ai pu dormir enfin jusqu'à 4/5 heures d'affilée puis réveils et rendormissements jusqu'au matin . Quel bonheur de faire de nuits presque normales et cela sans augmenter les doses de somnifère. Mais l'espoir a été de courte durée. Cette nuit , j'ai dormi de 11h à 1h du matin et impossible de me rendormir. Je perds courage . Cela fait maintenant 5 mois que j'ai ce problème d'insomnie et je me dis que c'est devenu chronique , que ca ne s'arrangera plus. Cela me rend anxieuse et je ne sais plus quoi en penser .

Michelle

Les insomnies chroniques traduisent soit une cause pas réglée (et l'hypnotique ne vient que masquer temporairement le problème, qui revient identique à l'arrêt du traitement), soit une vulnérabilité de l'insomniaque chez qui la dégradation du sommeil sera la première traduction d'une difficulté ou déséquilibre.
Néanmoins dans ce cas, le fait d'avoir réussi à retrouver le sommeil est de bon augure car les outils et techniques mises en œuvre vont permettre les mêmes effets. Ne vous laissez pas impressionner par un fléchissement de votre amélioration, et conservez vos bonnes habitudes de sommeil, tout en continuant à donner de vos nouvelles.

Bonjour à tous,

J'ai lu plusieurs messages de personnes souffrant d'insomnies plus ou moins sévères ainsi que les préconisations de Morphée pour favoriser le sommeil. Il y est question de s'exposer à la lumière du jour et de faire de l'exercice le matin, de s'aérer , d'éviter les écrans le soir. Mais quid des personnes qui comme moi travaillent et qui plus est sur ordinateur toute la journée. Pour moi , le sport ce sera forcément aprés 17h voire 17h30. Pas question non plus de ne plus s'exposer aux écrans. Et la télévision , est ce interdit le soir aussi ? Il faudrait aussi éviter de faire la sieste . Depuis quelques temps , quand je ne travaille pas , il m'arrive de m'assoupir aprés le repas une vingtaine de minutes ( ce que je n'arrivais plus à faire au début de mes insomnies , car je n'arrivait plus à me relacher suffisamment pour m'assoupir) et j'ai l'impression que cela me fait du bien. est ce que je dois m'en empêcher ?

Merci

Michelle

Comme morphée le dit il ne faut pas se laisser impressionner par une mauvaise séquence (ce que j'ai tendance à faire). Elle a aussi raison lorsqu'elle suggère que l'on continue à donner de nos nouvelles. Je peux comprendre (très bien d'ailleurs) que quand le sommeil va bien on a pas le goût de venir écrire sur le forum puisque de toute façon on y pense même pas! Mais quand même venir nous dire que ça va bien c'est agréable à lire. Ici c'est en dent de scie. J'ai eu une belle séquence de 3-4 jours mais la j'ai eu deux nuits d'environ 5h. C'est toujours le même pattern, endormissement facile avec une belle pression de sommeil, réveille le matin et petite phrase qui dit bon allez rendort toi. Ensuite pression, résignation, frustration et sorti du lit. J'ai reussi à me reendormir quelques fois recemment donc ça m'encourage un peu. Dans une semaine j'ai mon 5 semaines de paternité. Je veux arrêter la médication pendant cette période. Depuis début février que mon sommeil est redevenu perturbé, vaut mieux en rire je pense. Je sais que ça peut revenir.

Merci Itsmsgood de votre réponse et de vos encouragements.

Cela m'aide à dédramatiser mes insomnies . En ce moment je ne travaille pas donc c'est plus facile. Jeudi , j'ai vu mon psy et il m'a tenu le même discours. Selon lui , le sommeil va revenir au fur et à mesure que je vais digérer les évènements et il ne faut pas que je me focalise sur mon problème. Et comme par miracle , le soir j'ai mieux dormi.
Puis rebelote le lendemain , 3 heures de sommeil et assoupissement bref vers 6 h du mat.
Samedi , je me suis couchée tard ( vers minuit 30 . Et oui , ce n'est pas parce qu'on fait de l'insomnie qu'on doit renoncer à faire (un peu ) la fête) et j'ai oublié de prendre le 1/4 de noctamide en rentrant. Avec 1/2 zolpidem , j'ai dormi à peu prés bien jusqu'à 6 h . Du coup , hier soir , je n'ai pas repris le Noctamide. J'ai dormi 4 h puis 1/2 sommeil et assoupissement vers 6 h du mat. Bref , ni mieux ni moins bien qu'avec le 1/4 de noctamide. Je ne sais pas si je fais bien mais j' ai envie de continuer comme ça . On verra bien.¨
Profitez bien de votre bout de chou pendant votre congé paternité et gardons le moral.

Michelle

Merci! Ce n'est pas facile ce que nous vivons. Moi aussi ce forum m'aide à dédramatiser.

Bonjour ,

Rien de nouveau sous le soleil ou plutôt sous la lune. Cela fait trois nuits que je ne prends pas le 1/4 de Noctamide. Cette nuit, j'ai pris 1/2 Zolpidem vers 22h30 et je me suis réveillée au bout d'1h30. J'ai fini par reprendre 1/4 de Zolpidem vers 2h30 et j'ai dormi jusqu'à environ 5h30. Si je n'avais pas fait ça , je suis sure que je ne me serais pas rendormie. Pourtant mes yeux se fermaient tout seuls mais impossible de m'endormir. Ca fait moins de 5 heures de sommeil. Je suis fatiguée et inquiète . Mon problème m'obsède. Je ne pense qu'à ça. On me dit de penser à autre chose et de me consacrer à des activités qui me changent les idées. Oui , mais comment avoir envie de faire une rando quand on n'a quasiment pas dormi? Plus facile à dire qu'à faire . Est ce que ça va s'arranger un jour ? Ca fait plus de 5 mois que ça dure maintenant.

Michelle

Je comprend parfaitement votre état d'esprit...
Et autant dire que je n'ai pas la réponse à la question :\. Bien que si, en fait je l'ai, mais tout ne dépend que d'une façon de voir les choses. J'ai remarqué que plus on pensait négatif et pire c'était. Le fait d'avoir un élément sur lequel on peut se reposer pour relativiser aide beaucoup. Mais je n'ai jamais réussi à le garder longtemps.
Je pense qu'il faut trouver le moyen de croire en son sommeil. Après je pense que c'est à vous de trouver le votre...

Bravo pour l'arrêt du noctamide, et félicitations d'avoir su saisir l'occasion en rebondissant sur un évènement non prévu...
Quelques éléments de réponse à vos questions précédentes:
- Aucun problème si vous travaillez sur ordinateur, c'est une situation très fréquente et ne pose pas de problème directement sur le sommeil; le seul bémol est si cette activité d'écran s'accompagne d'une tension particulière il peut être nécessaire de prévoir des pauses régulières tout au long de la journée : 3 ou 4 minutes peuvent suffire à faire redescendre régulièrement le niveau de tension avant qu'il ne croisse trop vite, et éviter le cumul qui rend hors d'atteinte la détente nécessaire à l'endormissement.
-Les écrans le soir sont de nature à retarder l'endormissement (effet sur l'horloge en plus de l'effet directement éveillant de la lumière), donc il est judicieux de ne pas utiliser d'ordinateur. C'est plus discutable pour la télévision, dont l'œil est moins proche (l'effet de la lumière diminue très vite avec la distance), l'idéal étant de trouver une activité autre (lecture, musique, bricolage, ...) qui apporte la détente requise et aide à diminuer progressivement notre niveau d'éveil pour nous amener au sommeil.
- Faire du sport à partir de 17:30 est parfait! La pratique régulière d'une activité physique est tout à fat favorable à un bon sommeil, tant pour augmenter la quantité de sommeil récupérateur que pour optimiser sa qualité. On préconise habituellement d'éviter le sport trop tard le soir, car l'élévation de la température qu'il entraine retarde l'endormissement (on ne s'endort que lorsque notre température interne a bien baissé). Mais il vaut toujours mieux faire du sport le soir que pas de sport du tout, et on peut dans ce cas prendre un peu de temps avant de se coucher pour laisser redescendre notre température.
- Une sieste de 20 minutes, surtout si elle vous est bénéfique, semble pertinente. Sa durée est bonne si on ne s'en réveille pas embrumé (et souvent encore plus fatigué qu'avant!); dans le cas contraire, il faut la raccourcir. Néanmoins, l'absence de sieste permet d'augmenter la pression de sommeil, c'est donc à vous de voir où vous avez le plus à gagner (si par exemple une sieste dont la courte durée évite d'empiéter sur la nuit suivante vous permet d'arriver plus détendu au moment du coucher, cela va optimiser la qualité de votre nuit).
- N'ayez aucune réticence à profiter de vos soirées et à reculer ainsi l'heure du coucher! Au contraire cela ne peut qu'augmenter la pression de sommeil, et cela vous apportera en plus la satisfaction d'une bonne journée, qui elle aussi participe à un bon sommeil. De plus, la régularité nécessaire au bon rythme veille sommeil concerne surtout l'heure de lever, celle du coucher s'ajustant plutôt à la sensation de somnolence...
- Enfin, l'inertie de sommeil qui accompagne souvent le réveil après une mauvaise nuit peut céder au fur et à mesure qu'on s'active dans la journée: ainsi, programmer une grande marche parait au contraire parfaitement judicieux, vous serez sans doute étonné de voir qu'elle ne se passe pas si mal, et vous aurez bien préparé le sommeil de la nuit suivante!

Pour visualiser vos progrès (car oui cela va s'arranger, c'est déjà un peu amorcé!), vous pouvez tenir un agenda de sommeil, sur lequel les améliorations seront plus faciles à repérer!

Je comprends super bien aussi. 7 mois ici. Comme vous le constatez, certaines nuits sont mieux que d'autres. Il faut sencourager là-dessus. Mais sérieux toujours se demander comment sera demain c'est insupportable. J'ai la vision de moi sans problèmes de sommeil et ce n'est pas la personne que je suis en ce moment. Comme dit Michelle plus facile à dire qu'à faire faire semblant que tout va bien. Et vous semblez être dans ma situation, c'est à dire un problème de sommeil qui part d'une situation mais qui perdure dans le temps une fois la situation parti. Ici j'ai tout pour être heureux (et bien dormir): une belle blonde depuis 13 ans (j'ai 31), une maison, un poste en enseignement, des amis, une famille, une fille, de l'argent (bon pas temps que ça!)..........reste ces ennuis au réveil qui raccourci mes nuits! Grrr

Bonjour à tous

Je ne sais pas comment m'expliquer cela , mais j'ai remarqué à plusieurs reprises que lorsque je prends le zolpidem aprés minuit , je dors mieux et plus longtemps. Quand je le prends vers 22h , il m'arrive fréquemment de me réveiller 1h30 à 2 h aprés , 3 heures au mieux et de ne rendormir qu'au petit matin voire pas du tout. En le prenant plus tard , j'ai constaté que je dors jusque vers 4h puis réveil bref et rendormissement jusque vers 6h. Ca tombe bien , c'est à cette heure ci que je dois me lever pour aller bosser . Ca ne fait que 5h30/6 h de sommeil mais franchement , pour l'instant je m'en contente. Je n'ai pas d'explication mais à la limite , peu importe. Par contre , impossible de s'endormir naturellement pour le moment , même si j'ai l'impression de tomber de sommeil.
Bah , je vais m' y adapter pour quelques temps et quand je me sentirai suffisamment bien dans ma tête , quand je me serai apaisée un peu , je réduirai petit à petit. Je ne prends plus de Noctamide depuis une semaine , c'est déjà ça.
Se pourrait -il que j'entrevoies une solution ??

Bon samedi à tous.

Salut Michelle. Tu fais bien de chercher des liens entres les bonnes et mauvaises nuits mais mon conseil est né cherche pas trop. Il faut que le sommeil redevienne quelque chose de naturel. Des pensés du genre ok hier j'ai fait ceci et cela et j'ai bien dormi peut représenter un piège. Lorsque ton association ne fonctionnera pas ca ne peut qu'augmenter ton stress et ton découragement. Je pense que comme Morphée le dit souvent, il faut juste penser mettre les chances de notre bord (hygiène de sommeil) et pour le reste éviter de trop penser. Lorsque tu dormais bien Michelle te demandais tu s'il serait mieux de prendre une pilule à telle ou telle heure?
Je suis comme toi en tout cas, je cherche aussi à arrêter les médicaments. Moi aussi je me contente des nuits de 6 heures mais j'en ai marre aussi. Ne lâche pas!

Itsimsgood résume bien l'équilibre difficile à trouver entre comprendre les mécanismes en cause mais ne pas trop focaliser sur chaque élément de son sommeil...
Le zolpidem agit rapidement mais peu longtemps: si on le prend avant d'être réellement somnolent (avant la période de propension au sommeil déterminée par notre horloge biologique), on risque de s'endormir (la molécule précipite l'endormissement), mais de se réveiller dès qu'il ne fait plus effet. Quand vous le prenez au contraire un peu plus tard, cela coïncide sans doute avec le moment où votre organisme est prêt à dormir, et aide simplement à la bascule de l'endormissement (qui autrement est freinée par toutes les ruminations et inquiétudes, elles mêmes maintenues par l'habitude d'être insomniaque). A la fin du premier cycle, le réveil (qui est parfaitement physiologique, tout le monde se réveille la nuit mais on se rendort tellement vite qu'on oublie s'être réveillé!) ne dure pas car on enchaine sur le suivant grâce à la pression de sommeil.
Le bon sommeil requiert donc d'une part de ne pas commencer trop tôt (sinon on se réveille et on n'a plus de pression de sommeil pour continuer à enchainer nos cycles de sommeil), et que nous soyons parfaitement détendus pour pouvoir basculer dans l'endormissement.
Il semble parallèlement que vous ayez bien resynchronisé votre horloge comme en témoigne votre réveil spontané à 6:00. Gardez cette heure très fixe même le week end afin de garantir la bonne qualité de votre sommeil; cela va vous aider à diminuer le zolpidem et à moyen terme, vous pourrez avancer l'heure de votre coucher pour l'ajuster à votre besoin (et pression) de sommeil.
Courage, vous tenez manifestement le bon bout!

Bonjour ,
Me revoilà au bout d'un mois environ sans message. Pas de nouvelles , bonnes nouvelles. C'était le cas, en fait. Pendant un peu plus d'un mois , j'ai senti mon sommeil s'améliorer , toujours avec un 1/2 zolpidem. Je dormais 3h puis réveil et rendormissement quasi immédiat , comme avant que tout se détraque. Des nuits de 6h/6h1/2. Le bonheur quand on a passé des nuits de 2/3 h de sommeil. Le moral qui revient. L'envie de faire plein de choses pour se faire du bien. Et voilà que ça recommence . Réveil au bout de 3 heures et impossible de se rendormir. Pourtant je me sentais bien ou du moins mieux . Avec l'envie d'avancer , d'être positive. Que s'est il passé? Je n'y comprends plus rien.

Les personnes qui n'ont pas de problème de sommeil expérimentent elles aussi l'insomnie une fois ou l'autre. Et elles ne s'en inquiètent pas outre mesure, contrairement à l'insomniaque dont la confiance dans les capacités à dormir reste encore très fragile. C'est à ce moment là qu'il est difficile de ne pas retomber dans le cercle vicieux de l'insomnie où plus la recherche du sommeil est un enjeu, plus l'état de tension que cela génère vient à l'encontre de l'endormissement.
Dans la mesure où vous avez réussi à enrayer le processus, il n'y a pas de raison que cela ne puisse pas recommencer, ...tant que l'anxiété de ne pas dormir ne reprend pas le pas.
Ainsi, continuez à rechercher la qualité plus que la quantité de sommeil, revenez aux comportements qui ont permis l'amélioration en vous relevant vous si le sommeil ne se décide pas à revenir, et en attendant à nouveau la somnolence pour vous recoucher. Cela permettra à la fois de ré-accumuler la pression de sommeil favorable à l'endormissement et à vous décentrer de cette anxiété de performance "il faut que je dorme". L'amélioration de votre moral ainsi que votre expérience passée et réussie de progrès vont vous y aider!

Bonjour

Mon dernier message date du 16/10 . Un peu plus d'un mois donc . Pendant ce laps de temps , mon sommeil s' était à peu prés satbilisé avec 1/2 Zolpidem autour de 5h30/ 6h , avec un lever vers 6h15/6h30 en semaine et jusqu'à 7h le week end. Retour de la confiance et de l'espoir. Sensation de m'apaiser moralement . Le temps fait son oeuvre . Des activités pour se faire du bien. Diminution de l'anxiété. J'avais commencé à reduire peu à peu le zolpidem à la lime à ongles. J'étais tellement heureuse d'envisager le bout du tunnel. Et puis d'un seul coup, alors que rien ne semble justifier ce changement , troisième nuit avec réveil au bout de 3 heures et impossible de se rendormir.
Ce n'est pas la réduction du Zolpidem je pense . Je n'en suis qu'au début et la diminution est vraiment minime.
Ras le bol. J'ai l'impression que je vais devoir vivre avec cette insomnie mais je ne suis pas sure d'en avoir envie.

Ah mon Dieu tellement ma situation:les médicaments, l'espoir, etc. Tout dans ton message me rejoins. On ne veut plus vivre ainsi mais on veut vivre. Que faire donc?

Votre message appelle une réponse qui ressemble exactement à celle qui vous avait été faite après votre message du 16 octobre...
[i]Les personnes qui n'ont pas de problème de sommeil expérimentent elles aussi l'insomnie une fois ou l'autre. Et elles ne s'en inquiètent pas outre mesure, contrairement à l'insomniaque dont la confiance dans les capacités à dormir reste encore très fragile. C'est à ce moment là qu'il est difficile de ne pas retomber dans le cercle vicieux de l'insomnie où plus la recherche du sommeil est un enjeu, plus l'état de tension que cela génère vient à l'encontre de l'endormissement.
Dans la mesure où vous avez réussi à enrayer le processus, il n'y a pas de raison que cela ne puisse pas recommencer, ...tant que l'anxiété de ne pas dormir ne reprend pas le pas.
Ainsi, continuez à rechercher la qualité plus que la quantité de sommeil, revenez aux comportements qui ont permis l'amélioration en vous relevant vous si le sommeil ne se décide pas à revenir, et en attendant à nouveau la somnolence pour vous recoucher. Cela permettra à la fois de ré-accumuler la pression de sommeil favorable à l'endormissement et à vous décentrer de cette anxiété de performance "il faut que je dorme". L'amélioration de votre moral ainsi que votre expérience passée et réussie de progrès vont vous y aider![/i]

La meilleure marche à suivre en cas d'insomnie intempestive est de vous relever, d'entreprendre une activité calme et intéressante qui vous laisse la possibilité de ressentir à la somnolence quand elle revient et impérativement sans écran. L'objectif de qualité et pas seulement de quantité vous permettra de ne pas vous inquiéter outre mesure du manque ponctuel de sommeil que cela implique.