Insomnie depuis plus d'un mois

Bonjour,

Je suis une femme de 36 ans et je souffre d’insomnie depuis plus d’un mois.

L’élément déclencheur a été un stress professionnel (conférence qui a eu lieu le 22/09/2016, mais qui m’a causé de mauvaises nuits à partir du 19/09). De manière générale, je suis toujours stressée avant un gros événement (et, donc j’en dors mal), mais d’habitude, ce stress disparaît et le sommeil revient une fois l’événement passé. Sauf que cette fois-ci, le sommeil n’est pas revenu.

La première semaine qui a suivi, je me suis endormie normalement mais me suis réveillée vers 3 heures du matin, sans parvenir à me rendormir. Puis, les nuits du 1/10 au 02/10 et du 02/10 au 03/10 furent des nuits totalement blanches.

J’ai donc été consulter mon médecin généraliste, qui m’a prescrit 2 semaines de repos ainsi que du Zolpidem à prendre 2-3 jours, pour récupérer et casser ce cercle vicieux. Le problème est que ces 2-3 jours se sont transformés en 3 semaines de prise consécutive, avec de moins en moins d’effet. J’ai alors décidé d’arrêter de le prendre, mais là, ce furent à nouveau deux nuits sans fermer l’œil du tout. J’ai de nouveau été mise en arrêt maladie, pour 3 semaines cette fois.

Vendredi dernier, j’ai consulté un somnologue, qui m’a donné de nombreux conseils en matière d’hygiène du sommeil (comparables à ceux que l’on trouve sur ce site). Comme j’étais déjà dans un état d’épuisement relativement avancé et que mon moral en avait pris un coup, il m’a prescrit, en parallèle, un antidépresseur (mirtazapine 15 mg), à raison d’un demi à un comprimé le soir à 22 heures (pour son effet sédatif), ainsi que de la valériane et du sedistress, car j’angoisse une fois le soir venu.

J’ai commencé mon traitement vendredi dernier. Les 3 premières nuits furent excellentes, avec un coucher vers 23h et un lever à 7h, mais ces deux dernières nuits, les choses ont été plus difficiles pour moi : j’ai dû me relever à plusieurs reprises car je ne m’endormais pas, et je ne me suis finalement endormie que vers 1h, avec réveil à 6h cette fois. J’ai l’impression que mon organisme s’est déjà habitué aux médicaments, qui commencent déjà à me faire moins d’effet.

Il me reste une semaine et demi avant de reprendre le travail. J’ai donc décidé de ne pas me décourager et de continuer à observer strictement les règles d’hygiène :
- Je pratique des activités physiques en journée (ce que je ne faisais plus, alors que j’ai tjs été sportive)
- Je vais essayer de ne pas aller me coucher avant minuit
- Je continue à me lever à 7h maximum, voire plus tôt si je suis réveillée
- Je complète mon agenda du sommeil

Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de ne pas penser à ce problème en permanence. C’est vrai que c’est devenu presque obsessionnel, ce qui n’arrange rien évidemment. J’essaie de dédramatiser, mais ce n’est pas facile, car je sens monter le stress en mois à mesure que l’on approche de l’heure du coucher.

Si vous avez d’autres conseils qui pourraient m’aider, je suis plus que preneuse.

Merci d’avance pour votre aide.

[quote:119f="Laurence1980"]Bonjour,

Je suis une femme de 36 ans et je souffre d’insomnie depuis plus d’un mois.

L’élément déclencheur a été un stress professionnel (conférence qui a eu lieu le 22/09/2016, mais qui m’a causé de mauvaises nuits à partir du 19/09). De manière générale, je suis toujours stressée avant un gros événement (et, donc j’en dors mal), mais d’habitude, ce stress disparaît et le sommeil revient une fois l’événement passé. Sauf que cette fois-ci, le sommeil n’est pas revenu.

La première semaine qui a suivi, je me suis endormie normalement mais me suis réveillée vers 3 heures du matin, sans parvenir à me rendormir. Puis, les nuits du 1/10 au 02/10 et du 02/10 au 03/10 furent des nuits totalement blanches.

J’ai donc été consulter mon médecin généraliste, qui m’a prescrit 2 semaines de repos ainsi que du Zolpidem à prendre 2-3 jours, pour récupérer et casser ce cercle vicieux. Le problème est que ces 2-3 jours se sont transformés en 3 semaines de prise consécutive, avec de moins en moins d’effet. J’ai alors décidé d’arrêter de le prendre, mais là, ce furent à nouveau deux nuits sans fermer l’œil du tout. J’ai de nouveau été mise en arrêt maladie, pour 3 semaines cette fois.

Vendredi dernier, j’ai consulté un somnologue, qui m’a donné de nombreux conseils en matière d’hygiène du sommeil (comparables à ceux que l’on trouve sur ce site). Comme j’étais déjà dans un état d’épuisement relativement avancé et que mon moral en avait pris un coup, il m’a prescrit, en parallèle, un antidépresseur (mirtazapine 15 mg), à raison d’un demi à un comprimé le soir à 22 heures (pour son effet sédatif), ainsi que de la valériane et du sedistress, car j’angoisse une fois le soir venu.

J’ai commencé mon traitement vendredi dernier. Les 3 premières nuits furent excellentes, avec un coucher vers 23h et un lever à 7h, mais ces deux dernières nuits, les choses ont été plus difficiles pour moi : j’ai dû me relever à plusieurs reprises car je ne m’endormais pas, et je ne me suis finalement endormie que vers 1h, avec réveil à 6h cette fois. J’ai l’impression que mon organisme s’est déjà habitué aux médicaments, qui commencent déjà à me faire moins d’effet.

Il me reste une semaine et demi avant de reprendre le travail. J’ai donc décidé de ne pas me décourager et de continuer à observer strictement les règles d’hygiène :
- Je pratique des activités physiques en journée (ce que je ne faisais plus, alors que j’ai tjs été sportive)
- Je vais essayer de ne pas aller me coucher avant minuit
- Je continue à me lever à 7h maximum, voire plus tôt si je suis réveillée
- Je complète mon agenda du sommeil

Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de ne pas penser à ce problème en permanence. C’est vrai que c’est devenu presque obsessionnel, ce qui n’arrange rien évidemment. J’essaie de dédramatiser, mais ce n’est pas facile, car je sens monter le stress en mois à mesure que l’on approche de l’heure du coucher.

Si vous avez d’autres conseils qui pourraient m’aider, je suis plus que preneuse.

Merci d’avance pour votre aide.
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Bonjour,

Je suis dans le même cas que toi, c'est a dire que les traitement Somnifères cessent d'agir tous les un après les autres (avec une durée d'efficacité assez variable de 2 jours a 2 semaines).

Lors d'une hospitalisation récente un Urgentiste, m'a d’ailleur expliqué que cela était normal, car les Benzodiazépine n'ont une durée d'action que de 6 semaines maximum, après elle n'ont plus aucun effet et elle ne font qu'entretenir la dépendance.

Je sait aussi, que les antidépresseur peuvent mettre jusqu'a 5 semaines pour agir correctement, mais je ne sait pas si cela concerne aussi leur effet sédatif ?

Peut être que la substance qui t'a été prescrite n'est pas la bonne.

Personnellement je ne peut pas te donner la solution, je la cherche encore. Je viens d'épuiser mon 7eme traitement et je ne dors toujours pas.

Mon conseil, retourne voir ton médecin pour en discuter avec lui.

Courage

Franck

Gardez de l'espoir: vous êtes sur le bon chemin! Les antidépresseurs ont un mode d'action relativement lent (3 semaines) mais le mirtazapine à l'avantage d'un effet sédatif qui agit dès la première prise. Une activité physique avec une exposition à la lumière du jour le matin pendant au moins 30 minutes est essentiel (et facile pendant votre arrêt) surtout si vous étiez sportive avant le démarrage des insomnies. Évitez la sieste pendant la journée, limitez les apports des boissons caféines et pensez à l'apprentissage des techniques de relaxation devant les angoisses qui semblent difficiles à maîtriser. Vous allez revoir quand votre somnologue?

Merci pour votre message de soutien. Je viens d'avoir été nager 20 longueurs, cela m'a fait du bien. Je revois mon somnologue le 17 novembre. C'est vrai que je ne me suis pas exposée à la lumière du jour le matin, j'y serai attentive à partir de demain. Je reste positive

Je vous donnerai des nouvelles.

Super: 30 minutes dehors tous les matins si possible quelque soit le temps (c'est dur en hiver...). Une alternative sera l'achat d'une lampe de luminothérapie, mais le fait de coupler lumière + exercice physique a un effet plus rapide et à l'avantage d'être gratuit!

Bonjour à tous ceux qui me liront !

Voici quelques nouvelles depuis la dernière fois.

J’ai pratiqué pas mal de sport de façon quotidienne (entre une et deux heures de sport + minimum une heure de marche le matin, et ce chaque jour).

Pour éviter de piquer du nez vers 20-21h, je ne me mets plus dans le canapé pour regarder la télé. A la place, je reste debout et je fais mon repassage tout en regardant la télé, jusque 22h. Cela me permet tout de même de rester près de mon compagnon, sans pour autant ressentir de somnolence. A partir de 22h, je me pose, soit pour lire, soit pour regarder encore un peu la télévision (celle-ci me détend plus que la lecture).

Trois fois par jour, je fais également 5 minutes d’exercices de cohérence cardiaque (respiration).

Je prends mon comprimé de Mirtazapine et mes comprimés de valériane à 22h30, puis j’attends de ressentir la somnolence pour aller me coucher. J’ai passé quelques bonnes nuits (de 23h ou minuit à 7h), mais aussi des nuits plus difficiles (entre vendredi et samedi, j’ai dû me relever plusieurs fois et ne me suis endormie que vers 4h, avec lever à 7h, et hier, je me suis endormie vers 1h mais ma fille est malade et m’a réveillée à 3h puis à 6h30).

Après une mauvaise nuit, j’ai systématiquement une baisse de moral, car j’ai l’impression de ne pas en voir la fin, mais bon, je me dis qu’il n’y a rien d’autre à faire que de continuer à essayer. Je trouve quand même que mon sommeil reste très perturbé malgré la prise de Mirtazapine (dont l’effet sédatif est pourtant puissant), et j’espère que la situation ne s’aggravera pas encore davantage à l’arrêt de ce médicament (que je ne compte pas prendre pendant des mois et des mois).

Lundi prochain, je reprends le travail. Il me sera alors plus difficile de continuer à faire autant de sport et, surtout, de m'exposer à la lumière le matin. Je peux faire du sport lors de ma pause de midi, mais pour l'exposition à la lumière du jour, je ne vois pas trop de solution...

A bientôt
Laurence

pour la lumière vous avez toujours l'option d'une lampe de luminothérapie: 30 minutes d'exposition au réveil est un excellent signal de lever pour l'organisme.

Hello !
Cela faisait 3 semaines que j’étais sous Mirtazapine 15mg/soir. Mon sommeil s’était considérablement amélioré, même si j’avais encore des nuits difficiles assez régulièrement (j’ai même encore fait une nuit blanche). Jeudi dernier, le somnologue m’a dit de repasser à ½ comprimé/soir (soit 7,5 mg). Je peux même ne pas le prendre lorsque je sens que je suis vraiment fatiguée. Depuis, j’ai eu bcp de mal à m’endormir jeudi soir avec prise d’un ½ comprimé (je ne me suis endormie que vers 1h, avec lever à 6h), puis j’ai très bien dormi vendredi avec prise d’un ½ comprimé (de 23h à 6h) et samedi aussi, sans aucun comprimé (de 22h30 à 2h30 puis rendormissement assez rapide jusque 6h30). J’étais super contente ! Hier soir par contre, je pense que j’ai de nouveau trop pensé à la nuit qui s’annonçait (je voulais rééditer l’exploit !) et j’ai eu du mal à m’endormir. J’ai finalement pris un ½ comprimé vers 00h30, pour m’endormir vers 1h-1h30, avec réveil à 6h. Bon je suis fatiguée mais ça va encore. J’ai encore été faire du sport ce midi, j’espère que cela m’aura fatiguée pour ce soir.

Bravo de votre ténacité, et surtout de votre bonne appropriation de l'attitude à adopter pour juguler le cercle vicieux de l'insomnie (où plus on s'efforce de bien dormir moins on y arrive...)! Faire du sport alors qu'on est fatigué est justement ce qui permet d'éviter d'inverser la spirale de l'insomnie...
Dans cette période de fragilisation due au sevrage, tenez très rigoureusement les consignes comportementales en reculant éventuellement l'heure de coucher pour mettre la pression de sommeil de votre côté (quitte à être en légère dette de sommeil). Parallèlement continuez soigneusement vos efforts de bonne synchronisation des rythmes (heure de lever régulière, sport, exposition à la lumière du jour et absence d'écrans le soir..., afin de garantir un sommeil de bonne qualité.
Vous semblez sur la bonne voie, tenez bon!

Bonjour le forum, bonjour Morhée ! Je reviens donner quelques nouvelles : cela va de mieux en mieux :-) La semaine passée, j’ai passé 3 très bonnes nuits (d’environ 23h à environ 6h30) sans aucun médicament, seulement des plantes. Vendredi, pour aucune raison particulière, j’ai eu bcp de mal à m’endormir, j’ai fini par reprendre ¼ de mirta à 2h du matin. Samedi j’ai aussi repris un ¼. Depuis dimanche, j’ai refait 2 excellentes nuits sans médicament. Les mauvaises nuits s’espacent de plus en plus, je le sens, et je le vois sur mon agenda du sommeil aussi. Je me sens de mieux en mieux. Je continue à faire du sport (presque) tous les jours, cela fait un bien fou. Pour la lumière, j’ai dû prendre une lampe de lumino car quand j’arrive au travail, il fait encore noir, et quand je rentre à la maison, il fait déjà noir aussi …

Félicitations! Et merci de bien mettre en évidence que le sommeil étant un rythme, il existe une certaine inertie dans l'amélioration... C'est en effet sur plusieurs nuits que les progrès se font sentir, et la survenue d'une mauvaise nuit, bien souvent ponctuelle, ne préjuge absolument pas de la bonne ou mauvaise suite. Bravo donc de poursuivre avec ténacité la bonne mise en œuvre des comportements favorables au sommeil, sans que votre confiance soit entamée ce qui vous évite de retomber dans le cercle vicieux de l'insomnie.

Bonjour Morphée, les nouvelles ne sont pas bonnes pour moi. J’ai fait une grosse rechute. J’ai tenu 8 jours sans reprendre aucun médicament pour dormir, mais sur la fin, malgré une application très rigoureuse de toutes les consignes, j’ai de nouveau fait 2 nuits blanches, avec retour des maux de tête, des accès de colère, des crises de larmes et d’angoisses, des yeux secs. Au lieu de m’acharner à ne rien prendre lorsque je n’arrivais pas à m’endormir, j’aurais dû reprendre un ¼ de comprimé de mirtazapine, cela m’aurait évité de retomber dans la spirale infernale. Maintenant, je dois reprendre un comprimé entier, mais même celui-ci me fait moins d’effet car je suis trop tendue en ce moment. Je suis vraiment très fatiguée et je n’arrive plus à aller au sport. J’ai très peur de devoir prendre des cachets toute ma vie. Vais-je un jour redormir comme avant ? Est-ce que cela va s’arrêter un jour ? On dit que quand on se relève la nuit, il faut pratiquer une activité bien différente du sommeil. Moi, je n’y arrive pas, je suis tellement fatiguée que la seule chose que j’arrive à faire la nuit, c’est végéter dans mon canapé. Je mets la télé mais je n’arrive même plus à suivre un programme. Lire un livre m'est impossible. Que pourrais-je faire ? D’autre part, je ressens souvent de la somnolence vers 21h-22h, mais je lutte pour tenir jusque 23h. Le problème est qu’alors, ma somnolence est passée … J’ai l’impression de ne plus être capable de reconnaître les signaux que m’envoie mon corps, et me sens un peu perdue …

Votre message montre parfaitement comment, quand le sommeil recommence à se dégrader, les pensées négatives se précipitent et accélèrent le cercle vicieux de l'insomnie...
De plus, il est bien légitime que le manque de sommeil ne permette pas le recul nécessaire à une vision objective.
Plusieurs pistes de réponse pour vous aider à y voir plus clair:
Tout d'abord, essayez tant que faire se peut d'éviter les "j'aurais du", "il aurait fallu que", qui ne font qu'augmenter la perte de confiance dans votre capacité à bien dormir. Partez plutôt de l'état actuel des choses.
Rappelez-vous néanmoins aussi que vous avez réussi, à un moment donné, à inverser le cercle vicieux des mauvaises nuits: votre organisme sait le faire, ainsi même si les freins qui entravent votre sommeil sont parfois plus puissants, vous n'êtes pas condamnée à enchaîner les insomnies toute votre vie...

Vous dites bien que la tension empêche non seulement votre endormissement mais aussi l'action de l'hypnotique. Peut être serait-il judicieux de commencer à jouer sur cette tension grâce aux techniques de relaxation? Entrainez y vous dans la journée, idéalement à des moments où rien ne vient susciter votre tension et où vous ne vous sentez pas spécialement tendue, ...c'est à dire à distance de l'heure du coucher!
Parallèlement, il faut que vous gardiez une hygiène de sommeil favorable, quitte à assouplir les consignes pendant quelque temps ? (pour éviter le tout ou rien).
Relisez vos premiers posts, où vous décriviez comment vous arriviez à reculer votre heure de coucher tout en maintenant un vrai éveil (grâce au repassage). Et si la somnolence a disparu à 23:00, continuez ce que vous faites sans arrière pensée aucune (au contraire, cela ne fera qu'augmenter la pression de sommeil et favoriser la qualité de votre sommeil...). Il est important en effet que vous attendiez ces signaux de somnolence. Favorisez la "perception" de ces signes de votre organisme en ménageant un bon sas de décompression le soir, cela aidera également à diminuer la tension.
Concernant les activités à faire le soir ou quand on se relève, ce doit être quelque chose qui vous plait (sinon c'est trop dur de se relever), qui ne soit pas trop sollicitant mais qui vous mobilise: trier des photos (papiers car il faut proscrire les écrans), ranger votre bibliothèque ou l'armoire à pharmacie, préparer vos décos de Noël, établir la liste des endroits où vous aimeriez aller, feuilleter un magazine si un livre demande trop de concentration, etc... vous arrêtez dès que la somnolence revient.
Ne vous inquiétez pas pour les traitement médicamenteux: une fois la confiance rétablie, vous saurez diminuer ou plutôt re-diminuer progressivement.
Enfin, essayez de retourner au sport, même un peu, ou d'y substituer une autre activité physique, bénéfique à la fois sur cotre humeur et votre sommeil!
Courage, et donnez de vos nouvelles!