Plus la sensation de fatigue

Bonjour à tous,
Je me permets de poster ce message pour vous demander votre avis, car j'ai beau chercher et je n'ai jamais vu de message ou quelqu'un avait pareil que moi.
Je fais de l'insomnie depuis maintenant 2 an et demi au début cela était grave je n'arrivais pas à dormir du tout, je n'arrivais plus du tout à faire de sieste pour rattraper mon sommeil l'après midi... Depuis cela s'est nettement amélioré j arrive à passer des nuits correctes et à refaire des siestes. Mes insomnies reviennent mais de façon non régulière 5 à 6 nuits en moyennes par mois.
Tout cela pour dire que depuis un mois et demi c’est la catastrophe je n’ai pas passée une nuit correcte, difficulté d’endormissement, reveil nocturnes, impression uniquement de somnoler et de ne jamais dormir. Le plus étonnant et ce qui m’inquiète le plus c’est que je ne ressens aucune sensation de fatigue plus jamais, rien du tout. Je sais que je suis fatigué car j’ai mal au jambes, je suis irritable, j'ai du mal à me concentrer… mais aucune fatigue jamais à aucun moment de la journée ou de la nuit. C’est vraiment trop bizarre et cela m’inquiète vraiment beaucoup. Je n’ai plus ces sensations de coup de barre ou encore ce dire "oh ca y est je suis fatigué je vais aller au lit" car je ne ressens plus la fatigue.
Pourriez-vous me dire si cela est déjà arrivé à quelqu’un et si il faut que je m’inquiète ? D’où cela peut-il venir ce manque de sensation de fatigue ?
Merci d’avance de votre réponse je ne suis vraiment pas bien.

Personne ne peut me répondre?

Il semble que vous ressentez les signes du manque de sommeil, mais que vous ne ressentez plus la somnolence qui vous donnait le signal pour aller vous coucher et qu' effectivement vos nuits ne sont pas satisfaisantes...
Il parait important que vous vous concentriez sur la qualité de votre sommeil, en commençant par garder fixe l'heure de votre lever pour renforcer la bonne synchronisation de votre horloge biologique (qui régit nos différents rythmes, dont l'alternance veille sommeil), et ce quelle qu'ait été la nuit. Cette heure très régulière de lever est indispensable à la bonne qualité de votre sommeil
Parallèlement, reculez votre heure de coucher pour augmenter la pression de sommeil ce qui va faciliter l'endormissement et un sommeil bien concentré. Proscrivez toute sieste ou assoupissement, de façon à garder le sommeil dans cette période que vous lui dédiez.
Dans le même temps, vous supprimez tous les excitants (café, coca, etc...) dans la journée car ils peuvent participer à votre absence de somnolence, et vous arrêtez les écrans 2 ou 3 heures avant votre coucher : la lumière est en effet très stimulante et de plus elle retarde votre période de bonne propension au sommeil. En revanche, l'exposition à la lumière du jour est à favoriser le matin, idéalement en la couplant avec une activité physique, ce qui va donner la bonne information à votre horloge biologique et renforcer la bonne qualité de votre sommeil.
Vous retrouverez ces conseils et les explications sur les mécanismes du sommeil qui les sous-tendent en suivant le lien: http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Bonjour, Maryla25
Je dors très peu, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons que vous. On a souvent tendance à dire que plus on dort, plus on est fatigué, c'est un peu la même chose en sens inverse au moment où on arrive à une espèce de palier dans le manque de sommeil, moins on dort, moins on est fatigué, mais c'est faux. Malheureusement, ce stade - en tout cas dans ma situation - correspond à une sorte d'euphorie, comme si la fatigue ne pouvait plus nous atteindre, mais l'épuisement veille et des risques forts de chutes de tension, de vertiges, de profondes douleurs musculaires peuvent survenir à tout moment. Nous ne sommes pas reposés, et l'impression de vitalité, est une forme de résistance du cerveau arrivé à son stade ultime de privation de sommeil, du moins c'est ce qui m'a semblé au vu de mon expérience. Certes, j'étais contente de pâtir si peu au début de mon manque de sommeil, mais je tenais uniquement par la nervosité. Ce n'est pas bon du tout, sans vouloir vous alarmer. Il faut absolument parvenir à récupérer des cycles de 90 mn, avec sommeil profond. Voilà, je ne suis pas spécialiste, et tout ce que j'ai écrit est à prendre entre guillemets, mais si cela peut vous aider... Bon courage.

En effet, il est important pour se sentir en forme de dormir ce dont notre organisme a besoin, ni plus ni moins... Nos besoins de sommeil sont variables d'une personne à l'autre, et peuvent également diminuer un peu avec les années. Ce qui compte est la forme dans la journée, à la fois physique et mentale, qui traduit des besoins de sommeil respectés.
Par ailleurs, il est bon de viser la qualité du sommeil, garantie par un rythme régulier et une bonne hygiène de sommeil. Elle permet la bonne succession des différents stades de sommeil, essentielle à son efficacité.

En lisant vos messages, je viens de me rendre compte que j'ai actuellement le meme probleme. Je ne peux plus dormir d'un sommeil profond, je ne peux plus faire de sieste et a chaque fois que j'essaie de m'endormir, une violente secousse me reveil... Impossible de fermer l'oeil sans zopiclone . A cela s'ajoute des crampes monstrueuses toute la journee...

Notre sommeil implique deux systèmes complexes de notre cerveau, l'un d'éveil et l'autre de sommeil. En principe les systèmes d'éveil sont fermés la nuit et ceux du sommeil sont ouverts, et le jour c'est l'inverse, les systèmes d'éveil sont mobilisés et c'est précisément leur fermeture en fin de journée qui entraine l'ouverture des systèmes de sommeil.

La difficulté d'endormissement correspond souvent à une impossibilité de fermer ses systèmes d'éveil: différentes causes sont possibles, une anxiété, une douleur, une préoccupation, une difficulté à s'abandonner au sommeil qui peut par exemple générer ce sursaut à l'endormissement que vous décrivez.
Le stilnox est un inducteur de sommeil, il permet de franchir ce cap de l'endormissement. Toutefois, on peut également faciliter ce passage de l'éveil au sommeil en augmentant la pression du sommeil: on recule alors l'heure de coucher tout en gardant la même heure de lever. La sieste n'est alors pas très pertinente, car diminuant la pression de sommeil, cela peut diminuer aussi la propension à s'endormir.

Il est alors utile d'objectiver ses horaires en remplissant quotidiennement un agenda de sommeil, ce qui permet entre autres de vérifier que la pression de sommeil est suffisante.