Insomnie multiforme

Il est toujours plus difficile de solutionner des difficultés dont les causes sont multiples, car le fait de traiter une de ces causes ne suffit pas à éradiquer le problème, ce qui n'aide pas à la motivation pour poursuivre le "traitement". C'est pourquoi on essaie de commencer à enrayer la cause la plus invalidante, même si l'intrication des paramètres nécessite de rester plus que patient...
En plus des éventuels bénéfices du traitement des apnées sur votre sommeil, ceux sur votre santé en général amène notre système de santé à essayer de vous convaincre de vous traiter, même si vous êtes évidemment libre de choisir. Rares sont les dispositions légales obligeant les individus à se protéger eux-mêmes: (l'obligation de porter la ceinture à l'avant des voitures, hors agglomération, avait soulevé il y a 40 ans de nombreuses polémiques...).

On peut comprendre que vous souhaitiez gérer vos priorités, et dépenser votre énergie là où vous pensez le plus urgent, mais cela ne vous empêche pas de garder les informations concernant les apnées et leur impact pour y revenir éventuellement quand vous aurez plus de disponibilité.

En attendant, n'hésitez pas à approfondir ce qui vous semble utile globalement, tout en prenant garde à bien sérier chacun des problèmes.
Bon courage, et donnez-nous de vos nouvelles!

Bonjour Morphée,

"Pour mon bien", on m'a fait porter des appareils dentaires qui ont été de vrais engins de torture ; résultat : dents déchaussées.

"Pour mon bien", on m'a changé une pilule pour une autre ; résultat : une jaunisse et des migraines.

"Pour mon bien", on m'a charcuté une cheville certes fracturée et luxée ; résultat : je boite, je ne peux plus bouger normalement. et j'ai l'arthrose dont on me menaçait si je n'acceptais pas de me faire opérer.

"Pour mon bien", on m'a fait faire des régimes ; résultat : des kilos bonus et un IMC de 35.4.

"Pour mon bien", on m'a obligée à faire du sport alors que je me faisais mal tout le temps ; résultat : des articulations en vrac (attribuées au surpoids, of course).

"Pour mon bien", on a retiré du marché le seul myorelaxant et le seul antalgique efficaces chez moi ; résultat : plus moyen de soigner un torticolis ou une sciatique.

"Pour son bien", on a fait prendre des antioestrogènes à ma mère ; résultat : arthralgies atroces l'obligeant à arrêter le traitement.

"Pour son bien", on a fait prendre des statines à mon père ; résultat : début de rhabdomyolyse.

Alors, la morale à deux balles de dame CPAM, euh ...

[quote:ab8b="shackleton"]"Pour mon bien"... "Pour mon bien"... "Pour mon bien"...

Alors, la morale à deux balles de dame CPAM, euh ...[/quote]

Tenez bon, restez une personne libre, documentez-vous et choisissez par vous-même les soins que vous acceptez ou pas.
Marre d'être pris pour des cobayes - doublés de pigeons - par certains 'soignants' qui n'ont de soignants que le nom.
Marre d'être pris pour des gamins ou des demeurés par les suffisants de service, dont le langage alambiqué masque mal l'incompétence.
Marre de subir les conséquences des inconséquences de certains d'entre eux - Big Pharma aidant, n'est-ce pas. Dans l'immense majorité des cas, ils ne paieront pas les dégâts causés - ce ne sont pas des malades isolés et affaiblis qui pourront leur faire rendre compte, la preuve de la faute étant en outre souvent difficile à produire, même quand la faute est réelle ; le pot de fer contre le pot de terre...
Sans parler du système de soins à la française ou tout est encadré par l'Etat-Providence - système où, si vous ne rentrez pas dans "le cadre", vous pouvez vous attendre à un vrai parcours du combattant (système qui au passage ne facilite pas le travail des soignants sérieux).

Bon courage.

PS : les psychotropes n'ont-ils pas produit chez vous d'effets indésirables ? (c'est une simple question que je pose, ayant lu rapidement votre histoire... il y a des tas de gens à qui ils font plus de mal que de bien, notamment quand pris au long cours ; cela dit les réactions des gens à ces molécules semblent très diverses)

Bonjour,
Visiblement vous êtes très sensible aux effets indésirables de beaucoup de médicaments, en prenez vous encore? Je dis ça car même en arrêtant un médoc que vous ne supportez pas les mauvais effets peuvent peut être mettre du temps à s'estomper sur vous? Et du coup vos insomnies, vos impatiences ne font que empirer en essayant différents médocs? Peut être sans le savoir vous faite comme moi, entre la prise de types de benzo, anti depresseur...vous faite vivre des mini sevrage à votre cerveau ce qui empire les symptomes!
Moi ça fait 6 mois que je ne prend plus rien et je me sens beaucoup mieu depuis peu, les insomnies s'incruste car il y a cette peur surement de ne pas dormir bien que mon doc me dit que c'est du au sevrage. Il y a encore un moi j'avais des sursauts des membres jour et nuit, angoisse, tremblement, bouffées de chaleur.... il me reste juste ces mauvaises nuits qui commencent enfin à s'estomper tout en respectant les conseils de Morphée.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Bonne fin de journée