La première piste à explorer est peut être celle des douleurs qui ont motivé votre premier traitement : sont-elles toujours présentes? Pourraient-elles participer à la tension qui empêche votre endormissement ?
Les « décharges » que vous décrivez évoquent les sursauts du sommeil qui surviennent parfois lors des transitions entre éveil et sommeil. Ce passage semble allongé pour vous en ce moment, alors qu’il se faisait plus rapidement précédemment.
C’est parfois le cas lors de la prise de toxiques, médicaments, café, …voire parfois la phytothérapie, qui allongent anormalement la phase d’endormissement, la rendant ainsi plus difficile. d'autres modifications de vore quotidien sont peut être en cause…
En ce qui concerne l’insomnie, celle-ci est toujours multifactorielle, et l’appréhension qui accompagne votre endormissement peut certainement y contribuer ou la maintenir. Après, si l’idée d’aller vous coucher vous est désagréable, profitez en pour reculer cette heure de coucher, au moins jusqu’au moment où vous avez vraiment sommeil. Ceci vous aidera à franchir avec succès cette transition entre l’éveil et le sommeil, qui semble plus délicate en ce moment pour vous.
D’autre part, il est important de maintenir les règles habituelles d’hygiène du sommeil, en gardant des horaires de lever réguliers, en favorisant une période de calme avant le coucher, en évitant les excitants comme le café, cola, tabac surtout le soir, en pratiquant régulièrement de l’exercice physique. Evitez également les écrans (ordinateur, télé) dont la lumière risque de reculer votre endormissement.
Bon courage, car il est vrai que ces derniers conseils sont peut être plus difficiles à mettre en œuvre lors des fêtes de fin d’année !