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 Restes d'une dépression post partum et inquiétudes

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2 participants
AuteurMessage
ambal56




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 14/06/2020

Restes d'une dépression post partum et inquiétudes Empty
MessageSujet: Restes d'une dépression post partum et inquiétudes   Restes d'une dépression post partum et inquiétudes EmptyDim 14 Juin 2020 - 17:30

Bonsoir,

Je n'aime pas ce genre de forum car c'est assez anxiogène pour moi mais je cherche des solutions à mon problème d'insomnie. Pour résumer, en 2018 suite à une accumulation de traumatismes : décès de mon père, tromperie pendant ma grossesse et pas du tout prête à être mère et ce que représentait un bébé, j'ai accumulé angoisses sur angoisses : bébé ne faisait pas ses nuits et siestes. Je me suis une pression de dingue pour qu'il les fasse, je ne supportais pas les hurlements, pleurs et mon cerveau s'est mis en mode alerte.
Du coup, impossible de me laisser aller, j'ai été sous antidépresseurs 1 an, pas de somnifères peur d'être trop dépendante, utilisé toutes les plantes, mélatonine et cie. J'ai une sainte horreur des psychiatres qui médicament tout, j'ai testé l'hypnose mais cela n'a pas beaucoup fonctionné, la réflexologie, l'osthéopathe...
Après mon congé maternité, j'ai remonté un peu la pente, repris le travail à 80%, puis à 100%. La situation s'est beaucoup améliorée mais je ne dors pas toujours terrible. Depuis décembre, j'ai fait une grosse rechute et le confinement n'a pas aidé. Néanmoins, je suis sur actuellement de faire une bonne nuit 1 jour sur 2 qui sera très réparatrice. Quand je suis en forme, j'ai toujours peur de ma nuit qui va être mauvaise et courte et le lendemain je suis fatiguée. Cela me rend irritable mais je m'accroche.
J'angoisse le soir, il faut que j'aille me coucher pratiquement en même temps que mon conjoint qui se lève à 4h30.. Quand j'ai fais une bonne journée, j'ai des signes de fatigue le soir mais je n'arrive pas vraiment à les cerner. Parfois j'ai des problèmes d'endormissement ou alors au bout de 2/3h après pas moyen de me rendormir. Je change de chambre ou reste dedans en essayant de me détendre. Je ne suis pas très patiente pour lire ou changer de pièce, j'alerte mon conjoint de mes peurs bref ....
Je vois une psychologue depuis le confinement avec qui je fais de l'EMDR. Cela m'aide je pense mais parfois je doute de l'efficacité. j'ai eu de nombreux traumatismes mais pas encore tous digérés. Elle me dit que la restriction de temps au lit sera trop anxiogène pour moi et je le pense également.
Mais rester au lit à essayer de se détendre à tout prix n'est pas une solution non plus! Je souhaite vraiment m'en sortir car j'arrive malgré la fatigue du "jour mauvais" à assurer. Je sais que je suis capable mais voilà il y a encore un blocage qui gâche la vie. Je suis assez active fait un peu de sport tous les jours, me suis éparpillée entre ne regarde pas les écrans, reste dans le noir si tu prends de la mélatonine, bref je n'ai plus de réels plaisirs le soir pour me détendre et me laisser aller. La box morphée m'aide pas mal à me détendre.
J'ai toujours peur de ne pas être performante le lendemain et essaie de casser cela. Si vous avez des pistes.. je suis preneuse.
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MORPHEE
Modérateur



Nombre de messages : 16837
Date d'inscription : 29/11/2005

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MessageSujet: Re: Restes d'une dépression post partum et inquiétudes   Restes d'une dépression post partum et inquiétudes EmptyLun 15 Juin 2020 - 18:16

Votre message décrit bien comment le sommeil qui s'est dégradé une première fois, reste fragile quand bien même les causes premières ont disparu. C'est qu'en effet se sont installées des comportements et des pensées concernant le sommeil qui maintiennent le problème à eux seuls. On comprend bien par exemple qu'après avoir expérimenté les conséquences négatives d'une mauvaise nuit sur le lendemain, vous appréhendiez que le sommeil ne vienne pas (ce qui n'arrive pas à quelqu'un qui ne connait pas l'insomnie) ou que vous ne soyez pas très patiente.
Vous décrivez bien aussi combien les différentes préconisations en matière de sommeil sont plus désarmantes que fructueuses, dans la mesure où elles participent à la tension elle même repérée comme génératrice de mauvais sommeil.

C'est donc bien ce cercle vicieux qu'il faut essayer de rompre: en vous focalisant sur la recherche de détente, et son corolaire d'activités plaisantes, vous allez retrouver le même bénéfice que celui apporté en 2018 par la reprise de votre travail. La fatigue de l'insomnie entraine légitimement la recherche de repos, alors que c'est au contraire en retrouvant une activité plaisante que l'on retrouve son fonctionnement habituel et ainsi ses ressources pour être détendu; ce n'est pas intuitif, mais cela marche bien. S'obliger le soir à vous départir de votre réticence "raisonnable" et vous autoriser des activités agréables sans vous préoccuper de votre sommeil, n'est pas facile, mais sera en faveur d'une vraie détente. Car "chercher à tout prix" à se détendre est totalement impossible c'est le même paradoxe que l'injonction "sois spontané"!

L'idéal est bien sûr de revenir en parallèle au plus près des mécanismes qui sous-tendent le sommeil: tout d'abord la pression de sommeil, c'est à dire ne vous coucher qu'à condition de ressentir une franche somnolence, notamment le lendemain d'une "bonne nuit", ("quand je suis en forme j'ai toujours peur de ma nuit qui va être mauvaise et courte"). Le deuxième mécanisme est la bonne rythmicité de notre horloge biologique qui régit l'alternance de notre sommeil et de notre éveil: celle-ci est permise par la régularité de notre horaire de lever, et garantit une qualité de sommeil.
Si vous pensez que restreindre vos horaires risque de majorer l'anxiété, il est en effet préférable de rester dans vos horaires classiques, en gardant néanmoins à l'esprit ces deux mécanismes de base afin de s'en rapprocher au mieux;

Bon courage et tenez nous au courant!


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