difficulté d'endormissement

Bonjour à tous,

Après une surcharge de travail et une ambiance délétère , j'ai fini par craquer et j'ai fait un burn out.
Cela a été rapide et s'est fait en un mois.
Les 5 jours avant mon craquage, j'ai commencé à avoir des problèmes d'endormissement.
Je suis arrêtée depuis le 15 novembre 2018.
La veille d'aller chez le médecin, j'avais réussi à m'endormir comme soulagée de ne pas retourner travailler.
Mais depuis, mes difficultés à m'endormir sont revenues. Je m'endors en général vers 2h30 du matin.
J'avais réussi à les corriger mais ma psy m'a dit qu'il faudrait certainement que je reprenne du seroplex (mon ancien anti dépresseur). Je l'ai écoutée et j'ai pris une dose de 5mg. Malheureusement, l'insomnie a été encore pire.
Je lui ai demandée juste un anxiolytique, elle m'a donnée du lexomil.
J'ai également demandée des somnifères à mon médecin traitant que je ne souhaite pour l'instant pas prendre.
Je dois reprendre le travail lundi et j'ai peur de ne pas tenir.
Je dors de 2h30 jusqu'à 8h du matin. (je pense que pour certains, j'ai de la chance de malgré tout dormir un peu)
J'ai l'impression que le fait de ne plus travailler la journée, a complètement décalé mon sommeil.
Je perds patience à force. Je sais que je viens d'une famille d'anxieux et que j'ai toujours eu un sommeil compliqué.
Je vous remercie d'avance pour votre aide.

Pas facile de se départir de l'anxiété de ne pas dormir, quand on est notoirement anxieux et qu'on a expérimenté les affres de l'insomnie...
Pas facile non plus de garantir la détente requise pour s'endormir quand on est préoccupé et tendu à l'idée d'une mauvaise nuit et de ses conséquences...
Or ce sont cette anxiété et cette tension qui maintiennent le cercle vicieux de l'insomnie.
C'est bien la diminution de la tension à l'idée de vous arrêter qui vous a permis une bonne nuit juste après la décision d'arrêter votre travail. Même si l'insomnie a repris ensuite car la tension était encore présente...
Vous avez certainement raison de craindre un décalage de votre sommeil en l'absence de contraintes horaires. En effet, c'est la régularité des horaires de lever qui garantit la bonne alternance de vos périodes de sommeil et d'éveil. C'est pourquoi quand le sommeil se fragilise, on préconise de garder des horaires très stricts et d'éviter de chercher à dormir à tout prix: pas très intuitif mais très efficace! Comment s'est passée votre reprise?

Bonsoir,

Merci pour votre réponse.
Finalement, la reprise se fera demain et j'ai fini par prendre le somnifère que j'avais demandé à mon médecin, du noctamide 1 mg. J'en prends un depuis jeudi soir pour avoir une nuit correcte et ce soir j'en prendrais un demi.
Toutes les angoisses se mélangent et ce qui n'est pas très agréable.
J'aurais eu besoin de voyager pendant cet arrêt maladie mais ce n'est pas très au goût de la sécurité sociale...Et je sais aussi que de changer d'air m'aurait permis d'arrêter mes insomnies car cela a déjà marché par le passé.
Bon courage à tous en tout cas

Vous avez parfaitement raison d'incriminer le cumul des différents motifs d'anxiété: peut être le fait de sérier les difficultés, et d'établir une hiérarchie de priorités vous aiderait à juguler l'anxiété globale?
N'hésitez pas à remplir un agenda de sommeil (téléchargeable sur la page d'accueil de nitre site) qui vous permettra d'objectiver les nuits et de repérer les éventuels paramètres impliqués dans les difficultés de sommeil.