sursaut à l endormissement

Bonjour à tous ceux et celles qui me liront..
Je viens sur ce forum dédié au sommeil pour avoir des conseils et éventuellement des réponses. Ca risque d'être un peu long!!
Cela fait 9 mois que j'ai des troubles du sommeil. Au début, ca a commencé par des réveils à 2h ou bien 5h du matin avec des difficultés à me rendormir. Bon.. sur le début d'année, il s'est passé plusieurs choses qui auraient pu expliquer ces réveils à savoir la prise d'un traitement à base de progestérone sous forme de crème et de gélule de plantes prescrit par le gynéco. C'était du à des douleurs dans la poitrine provoquées par des fibromes bénins. Je dois dire que ça m'a un peu stressée car ma mère est décédée d'un cancer du sein il y a deux ans mais sans plus. J'ai également trouvé du travail sur cette même période suite à 6 mois de chômage. j'étais ravie, ça me plaisait beaucoup. Donc un léger stress du à cette reprise d'activité mais du bon stress.
Ayant travaillé dans le domaine des plantes, j'ai tenté de réguler mon sommeil avec des de la griffonia et des tisanes. Malheureusement mon sommeil s'est quand même détérioré au fil des mois. Des nuits avec des réveils intempestifs de plus en plus régulières. C'était de plus en plus dure au travail au niveau concentration. Je restais optimiste mais une légère inquiétude s'installa. Jusqu'au jour où j'ai fait un malaise en me levant le matin après une mauvaise nuit et où je n'ai pas pu me rendre au travail.
Le seul changement qui me semblait expliqué ce problème était ce traitement à base de progestérone, je l'ai arrêté sur mai soit trois mois de traitement environ.
J'ai décidé de consulter un médecin suite au malaise. Je ne suis jamais malade. Mon médecin réferent se trouve sur la région où j'habitais avant. J'ai donc pris un médecin qui prenait des nouveaux patients. Un jeune qui vient tout juste de commencer. Il m'a précisé que ce traitement hormonal ne pouvait pas provoquer ce genre de symptôme, ce qui sera contredit par un spécialiste bien plus tard. Il m'a donné un traitement à base d'Atarax. La première nuit avec ce traitement a été catastrophique. Impossible de m'endormir, des sursauts violents à l'endormissement, de la tachycardie et donc nuit blanche avec beaucoup d'angoisse. C'est l'enfer de commencer à s'endormir et d'être réveiller en sursaut 30 fois de suite..
Je suis retourné chez le médecin. Il m'a donné un somnifère Zoplicone et pour le coup j'arrivais à mieux dormir même si l'endormissement restait toujours chaotique. Le problème, c'est que le lendemain, j'étais incapable de me concentrer, je ne me sentais plus moi-même et je me sentais anxieuse. Le médecin m'a mis en arrêt maladie et j'ai tenté par deux fois de reprendre mon poste mais la première fois j'ai tenu une journée et la deuxième, j'étais tellement mal et dans l'incapacité de me concentrer, que je ne suis rester qu'une demi heure! Après je suis rester en arrêt maladie. J'étais en intérim. Ils ont été patients, ils ont attendu 1 mois et demi que je me rétablisse mais j'ai du, à la mi aout, leur dire que je ne reviendrais pas. Ca m'a profondément déçu.
Entre temps, mon médecin dépassé par mon état m'a orienté vers un centre du sommeil suspectant le syndrome des jambes sans repos. Je précise qu'à partir de fin juin, mes nuits blanches dues aux sursauts étaient de plus en plus fréquentes ( en général 2 nuits blanches, une nuit moyenne derrière). J'étais épuisée et inquiète. Si je dormais bien, j'avais la pêche le lendemain et sinon nuit blanche= angoisse et pleurs. La journée impossible de dormir, mon cerveau semblait en hyperactivité constante. Je ne sentais même plus vraiment la fatigue en fait! Je me demandais bien ce que j'avais... Je comptais sur le spécialiste du sommeil. J'ai eu un enregistrement sur deux jours mi aout et les résultats fin septembre.
Je précise qu'entre temps, mon médecin a estimé que j'avais un trouble anxieux et que je provoquais le problème. Pour moi, au tout début, je n'étais pas anxieuse (je subis le stress comme tout le monde mais je ne suis pas anxieuse) et c'est plus le fait de ne pas dormir qui me provoquais ce sentiment et pas le contraire. Bref, il m'a mis sous antidepresseur seroplex 5mg. Je ne suis pas dépressive mais apparemment ca régule le cerveau.J'ai eu des crises d'angoisses intenses (que je n'avais pas avant) pendant 3 semaines avec toujours ces sursauts et donc insomnie. L'ENFER! Après c'était à peine mieux.
J'ai consulté mon ancien médecin pour un autre avis médical. Il m'a conseillé de prendre du trivastal, un médicament pour parkinson mais qui joue sur les sursauts et il m'a dit d'arrêter le seroplex qui peut accentuer l'anxiété si on en a pas besoin... Et il m'a donné du zolpidem, un booster d'endormissement.Le jeune médecin qui me suit depuis le début était contre ce traitement. Il m'a dit de continuer le seroplex et arrêter le trivastal. J'ai pris les deux à faibles doses pendant un temps et je dois dire que ça a été un peu mieux mais bon... Le zolpidem m'endormait, j'avais moins de sursauts malgré des réveils pendant la nuit. Par la suite je suis passée sur de la mélatonine au coucher.
Bref, le premier soir au centre du sommeil, j'ai très mal dormi et le deuxième ca allait car j'ai pris un petit bout de zolpidem. Vraisemblablement, mon temps d'endormissement était semblable sur les deux nuits et pas de maladies du sommeil donc un diagnostic d'anxiété (même si pour moi c'était la consequence et non la cause) et une mauvaise perception de mon sommeil.
Pendant, un mois mon traitement a fonctionné. Mes nuits n'étaient pas parfaites mais mieux. J'étais plus optimiste même si je m'inquiétais toujours de la nuit à venir. Et j'avais toujours un sentiment de stress sur la journée. Jusqu'au jour où mon traitement à base de seroplex n'a plus fonctionné du tout (j'avais arrêté le trivastal au bout d'un mois de traitement= trop de coup de barre et maux tête la journée). Le médecin m'a dit d'augmenter le dose soit 10mg mais ça a été pire. A nouveau des insomnies, des sursauts, de l anxiété amplifiée et des pleurs comme si je déprimais.
Je suis restée à 5mg en attendant de voir le spécialiste du sommeil sur octobre pour le suivi. Ca a finit par se restabiliser sans que ce soit parfait. Quand j'ai vu le spécialiste, il m'a dit que ce n'était pas possible qu'un traitement pour l'anxiété s'arrête de fonctionner et que de toute facon, le dosage du traitement était trop faible pour une éfficacité thérapeutique et surtout que ce médicament a un effet stimulant et non sédatif!! En gros, j'ai pris un traitement qui n'a servis à rien à part m'exciter encore plus. Il m'a dit d'arrêter et m' renvoyé chez moi sans traitement autre. Il m'a dit également que la seule chose à faire était une thérapie et de la sophrologie. J'allais déjà voir depuis peu une thérapeute EMDR qui règlent les traumatismes. Il m'a dit que ce sont des thérapies brèves et que si ca n'avait pas encore fonctionné, c'est que ca ne me convient pas, qu'il faut que je trouve autre chose! Je suis sortie démunie et j 'ai appelé ma thérapeute qui m'a rassuré...
Je me suis prise en main et j'ai diminuer mes doses de médicaments et j'ai pris des plantes à côté. J'ai revu mon ancien médecin qui m'a redonné un autre traitement et m'a rassuré mais je ne le prends pas pour le moment, je laisse sa chances aux plantes... Je vois un acupuncteur, une sophrologue et je continue ma thérapie même si parfois je me demande ce que je fais là, car j'ai l impression que c'est plus physiologique. La preuve en est que la diminution de mes médicaments ont réduit mon anxiété et avec les plantes , j'ai retrouvé un sommeil quasi normal avec quelques petits couacs tout de même qui me stressent beaucoup mais rien à voir avec avant!!! j'ai encore certaines nuits des sursauts mais souvent j'arrive à passer le cap et à m'endormir.
Cependant, depuis vendredi dernier, j'ai complétement arrêté mon traitement seroplex après 3 semaines de réduction et là j'ai à nouveau eu deux nuits avec des sursauts constants et donc l'impossibilité de m'endormir donc nuit blanche. Mon médecin m'a dit que j'étaits hypersensible à la chimie et qu'il fallait que je diminue sur plus longtemps.
j'avoue qu'après un mois en pleine forme à faire des projets et en recherche d'emploi, ça m'a traumatisé! J'en ai réveillé mon conjoint à 3h du mat tellement ca m'a inquiété.
Depuis quelques jours, je ressens mal la fatigue et je me sens plus énervée sans raison. J'ai l'impression que quelque chose se régule mal dans mon cerveau. ca fait comme une cocotte minute sous pression. Quand il y a un trop plein , les sursauts reviennent avec les palpitations et l'angoisse. Surtout j'anticipe la nuit à venir alors qu'il y a encore une semaine, je me couchais sans stress.
J'ai un voyage de prévu de longue date à l'autre bout du monde dans 3 semaines. Ca m'a fait pas mal de souci pendant tous ces mois difficiles car je me suis dit qu'il faudrait que je l'annule si je suis trop mal. Et puis avec le sommeil était revenu la confiance en mon corps et là, je rechute.. ce voyage m'inquiète. J'ai peur que mes troubles soient en train de revenir et de ne pas pouvoir gérer là bas et de gâcher le sejour de mon conjoint.
De même, j'aimerais retrouvé du travail mais comment faire avec un trouble aussi insidieux??? J'ai déjà perdu mon dernier travail à cause de ces troubles, j'aimerais être sereine. Je n'ai que 32 ans, il faut et surtout j'ai envie de travailler. C'est dure d'être désociabilisée.
que pensez vous de ce problème? Comment faire pour gérer les lendemains de nuits blanches? Y aurait-il des gens qui aurait trouvé des solutions durables à ce problème? ou faut il se résigner à vivre comme ça? j'étais une vrai marmotte avant tout ça, 9h par nuit et je dormais n importe où, n'importe quand! c'est difficile pour moi et mon conjoint (obligé de dormir séparément depuis des mois sinon je le réveille)!
Je précise que j'ai un rituel avant de dormir et qu'en géneral je suis détendue au moment de me coucher. j'essaie d'avoir des horaires de coucher lever réguliers. Je tiens un journal du sommeil mais je ne trouve pas de constantes. Je suis sportive et mon seul vice, c'est l'alcool mais de manière raisonnable.
Merci. J'espère ne pas avoir été trop longue et surtout que quelqu'un pourra me répondre et me redonner espoir.

Bien souvent l'insomnie est dite psycho-physiologique, c'est à dire qu'à partir d'une insomnie générée par une cause (que l'on a parfois repérée mais pas nécessairement), on modifie sa façon de penser le sommeil et ses comportements (heure de coucher, de lever, changement de programme après une nuit trop courte, etc...), or ce sont précisément ces façons de penser et de faire qui entretiennent et renforcent l'insomnie.
Quand on dort bien on se fiche royalement d'avoir une insomnie ici ou là, mais quand on a expérimenté combien les conséquences pouvaient être douloureuses (pour vous au niveau du travail par exemple), il est bien légitime d'être un peu plus tendu à l'idée de ne pas s'endormir, et cette tension va exactement à l'encontre de la détente requise pour s'endormir: c'est le cercle vicieux de l'insomnie.
Quand on vous explique que votre insomnie n'a pas de substrat organique (et tant mieux, c'était l'objet de votre enregistrement de sommeil) et qu'elle est sous-tendue par l'anxiété, cela ne veut pas dire que vous créez délibérément cette insomnie, mais que c'est en jouant sur cette détente que vous retrouverez le sommeil... D'où l'intérêt d'acquérir les techniques de relaxation. Chez vous manifestement, la prise de traitement médicamenteux augmentait davantage votre inquiétude et renforçait le cercle vicieux. Vous avez réussi à inverser cette spirale négative, bravo à vous. Il faiut ainsi poursuivre dans cette voie.

On peut dans cette optique vous inviter à surtout maintenir ce voyage attendu, et à "oublier" un peu (même si c'est évidemment artificiel au début!) vos difficultés de sommeil, en tout cas pour ce qui concerne la préparartion de ce voyage. Parallèlement, et quelles que soient vos nuits, soyez très rigoureuse dans votre hygiène de sommeil:
Gardez une heure de lever très fixe, tous les jours, afin de renforcer votre horloge biologique et vos différents rythmes (dont le sommeil), et ceci même si la nuit a été trop courte...
Le matin, favorisez l'exposition à la lumière du jour, ainsi que l'activité physique, cela renforce la bonne synchronisation des rythmes. Inversement le soir, évitez la lumière des écrans qui retarde l'endormissement.
Proscrivez les excitants, et ne vous laissez pas tenter par la sieste, qui ferait baisser votre pression de sommeil (qui se traduit par une somnolence, celle qui fait qu'on s'endort...) Idem, ne pas s'endormir devant la télé...
Le soir, attendez bien d'être somnolente pour vous coucher, et soignez un temps de décontraction (rituels, moments agréables) pour la transition entre le journée et la nuit. N'allez au lit que pour dormir, (lisez éventuellement dans le salon), afin de garder très associés le fait d'être au lit et celui de dormir.
Vous retrouverez ces conseils sur notre site, en suivant le lien:
http://reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/insomnies-apnees/insomniaque/retrouver-sommeil

Vous pouvez enfin remplir un agenda de sommeil (téléchargeable sur notre site, en bas de la page d'accueil) qui vous aidera à objectiver votre sommeil, ...et son amélioration!
Donnez nous de vos nouvelles.

Merci pour tous ces conseils et pour vos encouragements. Comme je l avais précisé, j avais vraiment du mieux depuis plus d un mois et là depuis le début de la semaine, tous mes troubles du sommeil sont revenus . Ils sont même pires qu avant! Je désespère ... Là il est 6h du matin et je n ai dormi qu une heure et demi de minuit à 1h30. J étais couchée à 23h j ai mis une heure à m endormir mais j ai réussi malgré de violents sursauts dans tous le corps. Avant quand je me réveillais la nuit, j arrivais à me rendormir sans problème . Le souci se situait toujours sur le premier endormissement au coucher. Mais là les sursauts sont systématiques à n importe quelle heure : je m apaise et j ai des séries de sursauts qui finissent pas me provoquer des palpitations et une montée d adrénaline. Je me lève me calme m apaise à nouveau et ça recommence. Impossible de trouver le sommeil... Même le matin au réveil quand j arrive à dormir une nuit car je suis épuisée, j ai ces sursauts.. C est pire que lorsque le problème est apparu il y a quelques mois finalement. Je ne comprends pas. J allais vraiment mieux, j ai un rituel chaque soir, je fais des exercices de sophrologie, du sport le matin, des heures de lever et coucher fixes, je tiens un journal du sommeil mais je n ai jamais trouvé de faits répétitifs qui pourraient me provoquer ces insomnies. Il y a une semaine, J ai arrêté l antidépresseur qui m avait été prescrit car je ne le supportait pas mais je l ai fait par palier et je prenais seulement 5mg.Mon médecin m a dit de le reprendre à 2.5mg. Je prends des plantes et de la melatonine également. C est ce qui m a permis d aller mieux.. Mais j ai l impression qu elles ne font plus effet. La melatonine me faisait dormir systématiquement même lorsque j ai des sursauts. Ce n est plus le cas. C est la troisième nuit cette semaine que je ne dors presque pas. Je n avais plus du tout d appréhension à dormir il y a une semaine encore et là je suis complètement angoissée et dépassée. Mon moral baisse avec le manque de sommeil et aussi avec le fait que le problème soit toujours là au bout de neuf mois. Que faire pour calmer ces sursauts? J arrive toujours à me détendre et glisser vers le sommeil ms les sursauts me réveillent constamment. C est l enfer! Mon médecin m avait prescrit un autre médicament du laroxyl.. Je ne l ai pas pris car ça allait mieux. J ai envie d essayer mais je suis très réactive aux molécules chimiques et je pars en voyage dans deux semaines ,je ne voudrais pas me sentir mal là bas ou pire ne pas pouvoir partir.. Une fois de plus merci pour vos conseils. Il n est pas toujours facile de parler de ce problème à des proches.

Tout d'abord félicitations pour votre capacité à faire redescendre l'anxiété (ou l'agacement voire l'exaspération) d'être entravée dans votre endormissement par ces sursauts. Ce n'est manifestement pas suffisant mais certainement nécessaire...
Qu'avait-il été finalement conclu concernant l'éventuel syndrome des jambes sans repos? Avez-vous eu un enregistrement de sommeil qui l'ait objectivé ou infirmé? Vos sursauts sont-ils dans tout le corps ou sont-ils plus spécifiquement localisés? Les ressentez vous dans la journée? Le soir? Dans d'autres circonstances que lorsque vous vous endormez?
Par ailleurs comment vous sentez vous dans la journée, notamment après vos trop courtes nuits? Dormez vous un peu dans la journée? Et si oui, les sursauts apparaissent-ils à ce moment là?

Merci pour votre message. Du coté gestion de l'anxiété, je pense effectivement que j'ai une bonne capacité à la stabiliser et aussi à rester optimiste face à ce problème bien que j'avoue qu'après une nuit complétement blanche, il est difficile de ne pas avoir une petite crise de larme.
Le centre du sommeil n'a pas trouvé de maladie du sommeil, pas de syndrome de jambes sans repos malgré la suspicion de mon médecin. J'avais très mal dormi la première nuit de l'enregistrement et la deuxième avait été correcte. Cependant, le temps d'endormissement était similaire 7h30 environ avec un temps de sommeil profond à 10% et un sommeil paradoxal haché avec de multiples réveils. Donc, j'aurais une mauvaise perception de mon sommeil et un trouble anxieux généralisé. Les sursauts seraient le résultats de cette anxiété.
Bien sûre l'anxiété est venue avec ce problème, difficile de ne pas s'inquiéter après de multiples nuits blanches. Je leur ai précisé que le problème de réveils pendant la nuit (sans problème de sursauts) au début semblait être lié à la prise d'un traitement à base de progestérone.
Les sursauts sont apparus après avec la prise de médicaments. Atarax notamment, je me souviens de la première nuit avec ce médicament où j'ai du tenté de m'endormir au moins 50 fois et où j'avais des sursauts intenses à chaque fois. Depuis j'ai toujours eu des traitements médicamenteux. Mon état s'est dégradé avec la prise de somnifères, de psychotropes. Un état de dépersonalisation, d'hypervigilance et excitabilité s'est développé. En diminuant les médicaments, j'ai retrouvé mon état normal mais je n'ai pas trouvé de solutions pour les sursauts (+ palpitations qui suivent derrière) qui perdurent même si parfois j'arrive quand même à m'endormir.
Parfois, je sens que je suis tendue sur la journée sans aucune raison dès le matin quand je me lève. Je sens une tension dans les avant bras aussi. c'est comme une cocotte minute qui monte en pression et le soir j'ai des sursauts et c'est la nuit blanche.
Ce n'est pas systématique cependant. Depuis une semaine, j'ai une nuit parfaite et une nuit blanche derrière sans cette tension sur la journée. J'ai arrêté mes médicaments il y a une semaine pour finalement les reprendre à petites doses sur conseil de mon médecin, effet de sevrage peut-être...
J'ai des sursauts seulement quand je suis détendue, au repos, pas la journée. Parfois j'en ai quand je me réveille. En général malgré une nuit blanche, j'ai une tension nerveuse qui s'installe, je me sens mal mais pas vraiment fatiguée (je ne baille pas). Je ne tente plus de faire une sieste car en général j'ai des sursauts et ça m'énerve encore plus. Tout le mois dernier, j'allais mieux et j'arrivais à m'apaiser et parfois à faire des siestes même si je dormais bien la nuit. Moins je dors moins je ressens les signaux de fatigue.
J'ai été mieux pendant plus d'un mois, j'ai recherché du travail. Je m'oriente vers une travail qui nécessite des déplacements en voiture et beaucoup d'interactions avec des gens. Il faut que je trouve une solution... Comment conduire avec une nuit blanche dans les pattes, le moral à 0... J'ai peur que le stress active le problème également. Pour le moment, je suis chez moi, je n'ai pas de pression.
Auriez-vous des témoignages de personnes qui auraient soigner ces sursauts? auriez-vous des conseils à me donner là dessus? La sophrologie et l'acupuncture aident mais j'ai l'impression qu'il y a un problème physique et non seulement psy.
Avec mes remerciements

Les sursauts à l'endormissement peuvent être tout à fait bénins, se rencontrent assez souvent, mais il est plus rare que leur fréquence soit aussi importante que ce que vous décrivez...
L'anxiété peut également être impliquée dans l'apparition de sursauts, cette hypothèse pourrait alors expliquer la tachycardie qui s'ensuit. Vous décrivez d'ailleurs bien que votre réticence (et inquiétude) à prendre des traitements médicamenteux majore vos difficultés d'endormissement, et que les sursauts ont tendance à disparaître quand vous diminuez ces traitements.
Ainsi, l'anxiété, bien légitime à la suite de toutes ces nuits difficiles..., semble impliquée au moins pour partie dans votre cas. Si vous souhaitez néanmoins exclure un trouble autre, il serait pertinent de prendre l'avis d'un neurologue pour faire le point.
En attendant, continuez à diminuer autant que possible votre niveau de tension, ce qui va vous aider de toute façon à faciliter l'endormissement. Poursuivez la bonne tenue des comportements favorables au sommeil, heure de lever régulière, temps de décompression avant le coucher, mais également émaillés tout au long de la journée, suppression des excitants, etc... L' activité sportive régulière vous sera également très utile, à la fois pour dépasser les sursauts et pour optimiser la qualité de votre sommeil.
N'hésitez pas non plus quand les sursauts reviennent, à vous relever quelque temps pour apaiser l'agacement qui doit vous saisir dans ces cas là. Les techniques de relaxation peuvent vous aider à retrouver la détente nécessaire pour que l'endormissement puisse survenir.
Bon courage, et tenez nous au courant.

Bonjour,

je reviens pour donner quelques nouvelles... il y a du mieux mais ce n'est pas encore ça..
j'avais beaucoup d'inquiétudes au sujet d'un voyage que je devais faire sur fin décembre. Mes troubles étaient tellement handicapants que j'avais pensé annuler celui-ci. Je suis finalement partie. Bien des gens m'ont dit, en vacances on dort toujours mieux... ça n'a pas été du tout le cas mais j'ai tout de même pu faire tout ce que j avais prévu malgré la fatigue.. Donc, petite victoire pour moi! En revenant, j en ai profité pour arrêter définitivement mes médicament ( 2.5 mg seroplex). j'avais déjà essayé sur novembre mais je ne dormais plus qu'une nuit sur deux. j'ai eu deux semaines où je n'ai plus eu aucun problème d'endormissement! j'étais en pleine forme avec un moral d'acier! j'ai vraiment cru que c'était passé pour de bon. C'est la prise de médicaments qui m'a déclenché les sursauts d'endormissement.. à la base je me réveillais seulement une ou deux fois par nuit et avais des difficultés à me rendormir.. je pensais que l 'arrêt allait tout arrangé. Mais, au bout de 15 jours, la veille de mes règles mes troubles sont revenus. Par ailleurs, j'ai toujours pensé que c'était du aux hormones au tout début. Cependant, ca ne s'est pas résorbé depuis. J'ai fait un IRM, négatif et suis en attente d'un RDV chez le neurologue sur mars. Je ne suis plus du tout suivi par un généraliste. Le dernier que j'ai vu m'a dit que les médicaments m'empoisonnaient ( syndrome sérotoénergique). de toute façon pour eux, c'est de l'anxiété et rien de plus.. j'ai beau dire que l'anxiété est la conséquence et non la cause, ils ne m'écoutent pas. je pense qu'ils sont dépassés par ce problème pourtant assez commun et handicapant?Je prends du millepertuis et des oméga 3. Je ne fais plus de nuits complétement blanches mais je peux mettre jusqu'à 3 h pour m'endormir ( pas tous les soir heureusement! donc il y a du mieux). Je suis moins confuse, mon moral fluctue encore en fonction de la qualité de mes nuits mais c'est mieux! Je commence un nouveau travail jeudi ( j'avais perdu le précédent à cause de ce problème). C'est à mi temps, je ne prends pas le risque d'en faire plus pour le moment, j'ai toujours peur que mon corps me lache et j'ai toujours l'inquiètude de la nuit blanche et d'être à côté de la plaque le lendemain... mais bon je vais de l'avant! je ne me fais plus trop d'illusions sur la disparition totale de ces symptômes. Bien que ce ne soit pas systématique du tout , j j'ai remarqué que les repas lourds, sucrés, alcool, épices accentuaient le problème et dès que je me couche trop tard c'est l'horreur.. c'est impossible d'avoir une hygiène de vie aussi drastique et c'est déprimant!! Je fais du sport (dont yoga) tous les jours, je me demande si je n'en fais pas trop mais sur le coup ça me fait du bien. Plus je suis fatiguée plus les sursauts sont importants. Voilà, si quelqu'un a trouvé une solution miracle, qu'il me contacte. Pour moi et mon conjoint également, c'est très dure mais je fais tout pour avoir à nouveau une vie normale. Malgré cette volonté et toutes les techniques de relaxation acquises, la nuit reste source d'inquiètude ( deux ou trois sursauts ca passe mais quand ca dure trois heures, c'est l enfer). Je ne sais jamais comment elle se passera et comment je serais le lendemain...

Bravo de ces différentes victoires, même si l'amélioration n'est pas totale.
Il parait notamment très positif que vous ayez pu profiter de votre voyage, en dépit des nuits chaotiques. Ainsi votre sommeil ne régit pas tout ce que vous faites (et ne faites pas!).
Vous avez maintenant un nouveau travail, et pas de traitement. On peut penser que plus vous serez détachée des turbulences de votre sommeil, plus vous vous éloignerez du cercle vicieux "mauvais sommeil - anxiété".
Certes plus facile à dire qu'à mettre en œuvre, mais en restant au plus près des comportements favorables au bon sommeil (heure de lever régulière, exposition à la lumière et activité physique quotidienne, éviction des écrans le soir et dans la journée des stimulants comme le café), vous garantirez la bonne qualité de votre sommeil.
Quand bien même l'anxiété ne serait pas première, vous pourrez améliorer votre sommeil en favorisant la détente afin de baisser le niveau de tension, à la fois au moment du coucher mais également tout au long de la journée. L'apprentissage des techniques de relaxation pourra vous y aider.