Insomnies depuis bb2

Bonjour,

Je me suis décidée à m'inscrire sur ce forum car je le parcours pas mal depuis 7 mois maintenant, soit depuis l'arrivée de mon second bébé. Jeune femme de 31 ans, ex marmotte capable de dormir 12h d'affilée (avec bouchons d'oreilles par contre et réveillée assez facilement), j'ai connu une longue traversée du désert 2 mois après la naissance de bb2 qui a justement débuté par des insomnies coriaces qui m'ont amenées à faire nuits blanches sur nuits blanches...

A la base, j'avais mis ça sur le compte d'une cervicalgie car c'est à ce moment-là que tout a commencé. Des séances d'ostéo m'ont aidé à aller mieux mais je ne peux m'empêcher de me dire que cela a été le facteur déclencheur alors que les spécialistes me disent que c'est purement psychologique.. Puis mon enfant a eu de sacrés reflux dont un une fois en pleine nuit, j'ai alors eu très peur de l'étouffement et peut-être qu'à un moment donné j'ai "veillé".

Après une longue période d'errance et un moral au plus bas, j'ai été prise en charge psychologiquement par des spécialistes qui n'ont pas détecté de dépression mais il semblerait que le chamboulement hormonal et une fragilité (+ anxiété) de base aient complétement perturbé mon sommeil.

Bref, j'en viens au fait, après une hospi à cause de l'épuisement et une prise en charge corsée avec une équipe pluridisciplinaire, mon psychiatre m'a mis sous Venlafaxine (Effexor) à raison d'une gélule de 37.5 et sous Théralène. J'ai débuté le Théralène bien avant l'AD avec des anxio, j'ai alors retrouvé des semblants de nuits. Mais l'angoisse ayant pris le dessus, j'ai décidé d"accepter l'AD depuis 2 mois 1/2.

En vacances, je me suis surprise à refaire des nuits de presque 10 à 12h, avec cependant de grosses difficultés d'endormissement. A ce jour, ayant repris tout de même le travail et retrouvé le moral, je suis confrontée au souci inverse : je m'endors d'une traite (je préfère ça ceci dit !) car crevée par le boulot mais me réveille toujours à 5h30, semaine ou WE!! C'est frustrant car mon réveil doit sonner à 6h15..
Je précise que j'ai arrêté les anxios depuis plusieurs mois déjà et qu'au retour des vacances, je me suis sevrée du Théralène. A ce jour, je n'en prends qu'1 ou 2 gouttes.

Je suis hyper heureuse d'avoir retrouvé des nuits correctes à mon sens et je préfère 1 000 fois dormir d'une traite jusqu'à 5h30 que de tourner dans le lit pendant des heures ou enchaîner les nuits blanches, vu ce que j'ai vécu dernièrement pour la première fois de ma vie...mais je me demande donc si ces insomnies de 5h30 (pile!) sont dues à mon horloge biologique qui est détraquée ou si l'Effexor peut en être responsable car je sais qu'il peut provoquer des insomnies ? Ai-je une chance un jour de retrouver mes nuits d'autrefois ? Le passage à l'heure d'hiver ne risque pas de m'enfoncer encore plus ?

Merci d'avoir pris le temps de lire ce roman et si vous avez des pistes, je suis preneuse !  

Le sommeil et l'humeur sont très liés, c'est pourquoi il est tout à fait logique que traiter la dépression améliore par conséquence le sommeil.
Il semble que vous ayez retrouvé un équilibre sur chacun de ces deux plans, et du coup il ne semble pas nécessairement indispensable que vous retrouviez votre sommeil d'il y a quelques années: entre temps a coulé beaucoup d'eau, beaucoup d'expériences et notre sommeil se modifie au cours des années...
Il faudrait savoir comment vous gêne ce réveil un peu plus tôt que l'heure de l'alarme: comment se passe ces trois quarts d'heure avant que le réveil ne sonne? est-il difficile de vous lever? Pourriez vous vous lever à 5:30? et surtout, êtes vous somnolente dans la journée?
Il est normal que le sommeil soit plus léger en fin de nuit, car la pression de sommeil diminue tout au long de la nuit, et comme vous l'avez mentionné, vous avez peut être endossé le manteau de "veilleur" qui caractérise de nombreux parents (parents de jeunes enfants mais aussi parents d'ados que l'on attend parfois une bonne partie de la nuit...). Mais peut être tout simplement avez-vous votre "compte" de sommeil, car la durée peut être moindre quand la qualité est optimale...
Afin de garantir cette bonne qualité de sommeil, suivez les conseils préconisés pour un bon sommeil: vous les retrouverez sur notre site, en suivant le lien:
http://reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/insomnies-apnees/insomniaque/retrouver-sommeil

Effectivement, vous le dites très bien, peut-être que je m'attache trop à rechercher mon sommeil d'autrefois alors que je devrais plutôt me concentrer sur la qualité plutôt que la quantité.

A part la frustration de me réveiller spontanément 30 mn avant la sonnerie du réveil et de ne plus pouvoir faire de grasses matinées le week-end, j'avoue ne pas être spécialement fatiguée la journée. Je m'écroule le soir devant la télé mais je préfère ça plutôt que tourner 3h dans le lit..

J'avoue qu'avec le temps, j'ai appris à dédramatiser, à relativiser et surtout à ne plus trop me poser de questions lors de ces réveils (et j'essaie de ne plus regarder le réveil lorsque ça arrive depuis quelques jours).

La question qui me préoccupe quand même est la suivante : est-ce que la prise d'une gélule d'Effexor à raison de 37.5 mg peut entretenir un sommeil de ce type ? Car je voudrais arrêter la prise malgré que mon psychiatre souhaiterait que je continue jusqu'en juin, ce qui me paraît juste énorme ! (car plus facile d'arrêter l'été paraît-il, les beaux jours tout ça..)

Merci pour votre réponse en tout cas, c'est la première fois que j'obtiens une réponse claire sur mon "souci" de sommeil !

Se réveiller quelques minutes avant la sonnerie est certainement le rêve de tous ceux qui n'arrivent pas à s'extirper de leur lit le matin! Si vous vous sentez en forme et que vous n'êtes pas somnolent dans la journée, cela signe même le fait que vous avez dormi ce qui vous était nécessaire... C'est un peu le même principe pour les grasses-matinées, dont on essaie plutôt de dissuader les personnes qui ont besoin de renforcer la bonne alternance de leur rythme veille sommeil.
Concernant l'effexor, on comprend bien le conseil de votre médecin: il n'y a pas urgence à arrêter un antidépresseur, et il est souvent bien plus judicieux d'attendre que la confiance dans votre sommeil (idem sur le plan de l'humeur) soit tout à fait raffermie pour, très progressivement, enlever la molécule... C'est avec lui qu'il est le plus pertinent d'en discuter, voire de négocier!
S'il vous invite à attendre les beaux jours, c'est que la lumière joue un rôle important à la fois sur le sommeil et l'humeur. Ainsi, avec ou sans effexor, on peut vous suggérer de favoriser l'exposition à la lumière, de préférence le matin. Cela va renforcer la bonne synchronisation de votre horloge biologique et par conséquent optimiser toutes les fonctions de votre organisme qui suivent une rythmicité...
Si en plus de la lumière le matin, vous associez de l'activité physique, vous potentialisez les effets bénéfiques des deux!
Bon courage et donnez de vos nouvelles.

Bonjour,

Merci pour votre retour. Alors me revoilà sur le forum pour vous donner des nouvelles.

Mes nuits sont très aléatoires depuis que j'ai repris le travail il ya 2 mois. Je me dis que c'est toujours mieux que rien du tout mais je n'ai jamais la même constante de sommeil si je peux dire ainsi.

Premièrement, j'ai redouté le passage à l'heure d'hiver en me disant que j'allais me réveiller encore plus tôt..j'arrive cependant à tirer jusqu'à l'heure de mon réveil pour le travail (6h15) sauf que le week-end c'est pareil! Passe encore..encore une fois je relativise: c'est mieux que rien du tout!

Par contre, j'ai dû stopper progressivement leffexor sur demande de mon orl car il se pourrait que j'ai un problème d'oreille interne avec présence d'acouphenes, phénomène que leffexor renforce à priori.
J'ai donc diminué progressivement et j'ai fait face (encore à ce jour) à d'incroyables vertiges et fourmis un peu partout. Je n'ai pas spécialement appréhendé l'arrêt du médicament d'un point de vue du sommeil mais je me rends compte qu'il ya encore 1 mois je m'endormais très vite et en ce moment c'est tout l'inverse! De plus, je fais face à des micros réveils avec rêves intenses et cette nuit, pour exemple, ma nuit s'est arrêtée à 5h25..ce qui ne m'était pas arrivé depuis plus d'un mois :-(

Alors je me demande si l'arrêt de leffexor peut entraîner un nouveau chamboulement sur mon sommeil?

De plus, on m'a conseillé de pratiquer la chiropractie qui semble fournir de bons résultats sur les troubles du sommeil, êtes-vous d'accord avec ces dires ?

Ce qui est fou c'est que lorsque je me retrouve dans la maison de campagne familiale, je dors comme un loir et arrive même à me rendormir dans la journée pour siester ! Ici que nenni..

Je voudrais prendre le taureau par les cornes et m'orienter vers une médecine douce pour m'aider dans ces troubles qui durent durent..Mais avant tout je voudrais comprendre..

A suivre..

oui, l'arrêt de l'effexor peut avoir un impact sur le sommeil.
Pour la chiropractie, aucune étude, aucun fondement scientifique validé. Je vous laisse seule juge.
Concernant les médecines douces la sophrologie a montré de très bons résultats en matière de sommeil, et en seulement quelques séances il est tout à fait possible de s'approprier cet outil.

La sophrologie, j'y pensais aussi justement. D'autant plus qu'il paraît que des séances peuvent être prescrites sur ordonnance dans le cadre d'un complément de traitement, je peux toujours essayer.

Je suis revenue au Théralène pour quelques nuits, histoire de me requinquer. J'avoue que même si il y a du mieux, je commence à me dire que jamais plus je ne redormirais comme autrefois, lorsque je posais ma tête sur l'oreiller et me réveillait le lendemain matin fraîche comme la rosée !

Je pense aussi en amont faire une demande auprès d'un de vos centres du sommeil.

Merci et bonne soirée

Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum.
Je rebondis sur ce message car je vis un peu la même chose, mon bb2 a 8 mois, dort très bien depuis environ 2/3 mois, j’ai pour ma part repris le travail début septembre.
Je n’ai jamais eu de problème particulier pour dormir, et voilà que depuis 1 mois, je fais de nombreuses insomnies, d’endormissement, et réveils au beau milieu de la nuit. J’ai fini par faire 2 nuits blanches d’affilée, je suis allée voir un spécialiste du sommeil qui m’a mise sous Stilnox depuis 5 jours (d’abord un entier, et là j’en suis à ¾, et je vais essayer ½ ce soir).
Depuis je dors mieux, mais pas plus de 5/6 h par nuit (de 22h30 à 3/4h du matin), mais cela a l’air de me suffire (alors qu’avant je dormais plutôt 7h). Je pense que je me rendors aussi un peu après le premier réveil. Sauf que je me dis que si je dors aussi peu avec du Stilnox, j’ai peur de ce qui va se passer quand je vais arrêter ! Je revois la spécialiste demain (je remplis un agenda du sommeil depuis mercredi) et j’ai également rdv chez un homéopathe ce midi.
Je ne sais pas ce qui a pu déclencher ces insomnies, moi qui n’ai jamais eu de problèmes de sommeil auparavant… juste depuis que mon bb2 est né, je me réveillais toujours vers 5h30, mais je me couchais tôt pour compenser et cela avait l’air de marcher… je m'endormais en 2 min chrono à 22h30 ! je n'arrête pas de penser à cette période durant laquelle j'avais la chance de m'endormir si facilement !
Petite piste, le début de mes insomnies a commencé en même temps que l’arrêt de l’allaitement.
Puis-je avoir l’espoir d’un retour à la normale (rapide) ? Je travaille, et depuis ce pb, je vois tout en noir : peur de perdre mon travail, de ne plus pouvoir acheter la maison que nous sommes en train d’acheter, peur de ne pas profiter pleinement de mes enfants et de mon mari que j’adore… Bref je suis un peu perdue ! La TCC peut elle être indiquée dans mon cas ?

Comme vous l'a sans doute expliqué aujourd'hui votre spécialiste, le stilnox sert surtout à initier le sommeil, en levant les "freins" qui empêchent l'endormissement de survenir. C'est ainsi très utile quand on sent que l'on a sommeil, mais que celui ci ne vient pas car il est entravé par des pensées, ou des douleurs, ou une inquiétude, ou l'attente d'un éventuel réveil de son bébé que l'on sait fiévreux, etc...
De plus, à force de ne pas arriver à s'endormir normalement, on s'inquiète, et cette inquiétude suffit en elle même à maintenir l'impossibilité de s'endormir, (vous décrivez très bien toutes les pensées négatives que l'on peut avoir en imaginant les conséquences d'un mauvais sommeil...). Là encore, le stilnox permet de "casser" cette mauvaise habitude de ne pas s'endormir ou de ne pas se rendormir, et permet d'éviter que l'on anticipe systématiquement l'insomnie. On peut alors diminuer le stilnox au bout de quelques jours, et retrouver sa capacité à s'endormir sans béquille.
Il n'est pas impossible également que votre besoin de sommeil soit un peu diminué depuis quelques mois. C'est pourquoi on encourage d'attendre d'avoir bien sommeil pour aller se coucher, même si pour vous cela vous emmène un peu plus tard que ces derniers temps. L'essentiel est que vous soyez en forme dans la journée! C'est l'intérêt de l'agenda de sommeil, qui vous permet d'objectiver les choses...
Parallèlement, afin de garantir une bonne qualité de sommeil grâce à sa bonne rythmicité, il est important que votre heure de lever soit très régulière, tous les jours (facile grâce à votre bébé), même le week-end.
N'hésitez pas à lire les différents messages de cette rubrique, vous trouverez de nombreux témoignages de jeunes mamans qui doivent réaménager leurs habitudes de sommeil. Enfin, favorisez la détente en fin de journée (si et quand c'est possible...), mais à distance du coucher lui même de façon à ne pas superposer envie de tranquillité (repos) et envie de dormir (sommeil)...
Bon courage, et donnez de vos nouvelles!

Ma spécialiste m’a prescrit des AD en dose légère pour pouvoir arrêter le stilnox et être un peu moins stressée par ce problème de sommeil. Je commence ce we, on va voir ! Je suis passée à ¼ de stilnox et même si j’ai mis un peu de temps à m’endormir hier soir, j’ai quand même dormi 6h d’affilée sans me réveiller et je me suis même rendormie ce matin C’est une victoire par rapport aux jours précédents. Je me sens un peu moins angoissée par mon problème de sommeil, même si hier quand j’ai éteint la lumière la peur de ne pas dormi m’a vite envahie. Mais j’ai quand même fini par m’endormir, certes, certainement grâce au quart de Stilnox… J’aimerai arrêter définitivement le Stilnox ce we, en espérant que les AD m’aident à ne pas trop angoisser au moment du coucher. Mais j’ai quand même l’impression que par rapport à la semaine dernière, je reprends un peu le dessus.
Je vous donne vite des nouvelles, en espérant qu’elles soient positives pour donner aussi de l’espoir à toutes les jeunes mamans qui passent par cette phase terrible !

Bon bah je pensais aller mieux, j’ai fait de très bonnes nuits depuis jeudi dernier, dont même deux sans stilnox, je pensais que c’était gagné, et bim, rebelote depuis dimanche soir, impossible de fermer l’œil… j’ai donc fini par prendre ¼ stilnox dimanche et hier soir vers minuit 30 (quand je prends le stilnox je m’écroule dans la minute, j’ai l’impression que c’est psychologique). C’est vraiment l’endormissement qui pose pb car après je dors bien jusqu’au matin (si je me réveille, je me rendors)
J’attends pourtant bien les signes de sommeil, quand je me couche je sens rapidement que je tombe dans le sommeil, et au dernier moment, je ne sais pas pourquoi, qq chose me « tire » du sommeil et là c’est parti mon cerveau s’emballe, j’ai l’impression de ne pas contrôler mes pensées (ou justement d’être obligée de trop les contrôler… Je n’arrive plus à me rappeler à quoi je pensais avant que je dormais bien !). Je désespère un peu, je veux retrouver ma vie d’avant ! Cela fait bientôt deux semaines que je prends du stilnox, n’est-ce pas trop long (bon je n’en prends qu’1/4 actuellement et j’ai arrêté deux jours ce we) ? Pour le moment je ne ressens pas l’effet du Laroxyl (7 gts hier – je peux monter à 10). Je prends aussi du comple som au coucher prescrit par mon homéopathe.
Rassurez-moi, il est possible de guérir, et de retrouver un sommeil normal sans rechutes ?
J’ai pas mal de tracas en ce moment, est-ce lié (un prêt maison qui tarde à se signer, mon mari qui a commencé un nouveau travail et donc la charge « enfants » matin et soir repose uniquement sur moi) ? Pourtant je n’y pense pas spécialement au coucher ou dans mon lit.
Mon médecin du sommeil a commencé une thérapie comportementale avec moi, je dois noter toutes les pensées négatives en rapport avec le sommeil qui m’envahisse pdt la journée, mais je n’arrive pas à voir comment cela va finir par m’aider ?

Tout d'abord félicitations pour votre début de sevrage du stilnox! En le sautant 2 jours de suite la semaine dernière, vous vous protégez du risque d'accoutumance chimique, mais également de celui plus psychologique où l'on ne s'endort q'à l'aide de cette béquille.
Cette discontinuité dans la prise est très importante, vous pouvez ainsi vous rassurer.
Vous décrivez très bien le sursaut qui relance votre éveil alors que vous sentiez l'assoupissement vous gagner. Cela veut dire que si vos systèmes de sommeil marchent très bien (vous sentez la somnolence, les "portes du sommeil qui s'ouvrent", c'est effectivement le moment de vous coucher), vos systèmes d'éveil n'arrivent pas tout à fait à se fermer et viennent entraver l'endormissement comme le ferait un frein. C'est précisément le rôle du stilnox de fermer artificiellement vos systèmes d'éveil.
Dans ce cas, très classique dans l'insomnie, il faut alors se relever (affreusement difficile mais réellement efficace), entreprendre une activité calme mais bien différenciée du sommeil, qui a pour but de redescendre la tension accumulée par cette appréhension de ne pas dormir. Une fois "distraite" par cette activité, vous allez à nouveau ressentir les signes de somnolence (qui n'a pas disparu mais était masquée par la tension réactivée) ce qui est le signal pour vous recoucher. Vous recommencez autant de fois que nécessaire...
Le travail sur les pensées négatives, celles qui viennent raviver vos systèmes d'éveil alors que votre organisme est prêt à dormir, va vous permettre d'identifier les différents freins et ainsi de les relativiser pour les tenir à distance.
Chasser les pensées négatives n'est pas facile car il est paradoxal de décider de ne pas penser à quelque chose, mais cela caractérise justement le cercle vicieux de l'insomnie! Il n'y a en effet pas de réponse possible à votre question:[i]Je n’arrive plus à me rappeler à quoi je pensais avant que je dormais bien !)[/i] , car les personnes qui n'ont pas de problème de sommeil n'en ont pas précisément parce qu'elle ne se préoccupent absolument pas de leur sommeil ou de ce qui se passe avant ou pendant...

Enfin, une fois qu'on a expérimenté un sommeil capricieux, il est normal de rester un peu "fragile" du sommeil. C'est justement ce travail avec votre somnologue qui vous permettra de continuer à ne pas accorder d'importance à une mauvaise nuit ici ou là, ...exactement comme les personnes qui ne sont pas insomniaques!

Merci pour cette réponse encourageante, cela fait du bien.
J'ai parcouru un peu le forum et vu qu'il y avait eu de nombreuses mamans dans mon cas, et qui n'ont plus l'air actives sur ce forum. C'est donc qu'elles ont trouvé une solution !
Je progresse : Cela fait 2 jours que je n'ai pas pris de stilnox et mon temps d'endormissement diminue : 2h il y 3 jours, 1h30 il y a 2 jours et 1h hier.
Je prends 8 gts de Laroxyl vers 21H.
Une fois la difficulté de l'endormissement passée, la nuit est ensuite sans encombre : je me réveille mais je me rendors.
Le plus difficile pour moi, c'est de changer mes habitudes, c'est de ne pas aller me coucher trop tôt et de trouver des activités sans écrans et en dehors du lit le soir... J'avais l'habitude de regarder des séries dans mon lit avec mon conjoint, ou de bouquiner dans mon lit, et je trouve cela difficile de ne plus le faire. J'essaie de lire dans le salon, mais je ressens vite la somnolence ! Je m'accorde un peu de TV quand même et j'arrête au moins 1/2h avant le coucher.
Les levers à la même heure le we sont parfois difficiles à tenir, mais je m'y tiens. Je vais courir tôt le matin le we du coup.
Je fais des exercices de respiration tous les soirs et je sens que cela me fait beaucoup de bien, je sens que j'évacue les tensions de la journée.
Je vous donne des nouvelles.

Bravo pour tous ces efforts, et qui finissent par payer! Favoriser la détente avant de dormir est effectivement très efficace sur le sommeil, ce qui vous amènera peut être à reprendre vos habitudes du soir, dès que vous vous sentirez plus confiante dans votre sommeil...

Me revoilà !!
Le répit a été de courte durée car suite à une mauvaise nuit de jeudi à vendredi (nous avons laissé notre chambre à un invité et dormi sur un BZ dans la chambre de notre fille avec mon conjoint et je n’ai dormi qu’une heure trente), grosse rechute, re-perte de confiance dans le sommeil… Du coup j’ai craqué et je reprends ¼ de stilnox depuis vendredi soir. Je pense en reprendre ce soir, car malgré le stilnox, je ne m’endors pas avant 1h du matin… Et je prends 10 gouttes de Laroxyl… Je déteste le fait de prendre ces médicaments, je suis en bonne santé, j’ai tout pour être heureuse, et ces problèmes d’insomnie me rendent folle ! Je ne veux pas devenir dépendante du stilnox et en même temps j’en ai besoin de réussir à dormir. A votre avis, vaut-il mieux reprendre du stilnox qq jours, ou faire qq nuits blanches ?
Je focalise trop dessus je le sais, mais impossible de faire autrement. Je ne parle que de ça, avec tout le monde, ça m’obsède et me pourrit la vie. Comment faire pour qu’une mauvaise nuit ne vienne pas tout remettre en cause ? Cela m’arrivait de faire des mauvaises nuits avant, mais ça me faisait juste dormir mieux la suivante… Je ne me rendais pas compte de ma chance à ce moment-là…

Quand on se laisse rattraper par le cercle vicieux de l'insomnie (plus je veux dormir, plus je m'éloigne de la détente nécessaire), on peut hésiter entre reprendre un hypnotique ou affronter quelques mauvaises nuits (qui,en faisant remonter la pression de sommeil facilitent elles aussi le retour du sommeil).
Dédramatisez également la prise d'un soir de votre 1/4 de stilnox, surtout si la prise n'est pas systématique!
Une mauvaise nuit ne "remet tout en cause" que chez les insomniaques, dont la sensibilité est exacerbée. Au contraire quand on n'a pas de problème de sommeil on se moque totalement d'une ou deux mauvaises nuits...
Pour sortir de ce cercle vicieux, il est souvent aidant de remplir un agenda de sommeil, qui permet de rester plus objectif sur les bonnes et les mauvaises nuits, et éviter les focalisations sélectives...
Revenez aux comportements qui ont permis une amélioration en son temps, et tenez y vous: c'est dans la durée que le bénéfice apparaît.

Bonsoir, sans vouloir être méchante, j'aurais préféré que vous ouvrez un autre post bien à vous Mamandine^^ (je suis FraisOO123) 😉

Je reviens donner des nouvelles Dr Morphee. Après un petit temps sans trop d'insomnies, je suis retombée dedans les 2 pieds dedans si j'ose dire!

Jai l'impression que je suis déréglée, je pique du nez à 21h (il m'arrive même de m'endormir dans le canapé !). Le souci c'est qu'entre 5h et 6h je me réveille quoi qu'il arrive.. En plus mon bébé s'exprime depuis plusieurs nuits à cette heure-ci, ce qui vient amplifier mon "angoisse".

J'ai décidé d'entreprendre une Tcc, pensez-vous que ce soit une bonne idée? Me gaver de médicaments n'est pas un remède à mon sens, je veux savoir pourquoi mon sommeil est si chaotique..

Autant à la reprise de mon travail, j'arrivais à gérer, autant là ça devient difficile. Je suis beaucoup moins concentrée au travail, j'ai des moments d'absence terribles..Le mois dernier je suis tombée malade, j'avais 9 de tension..

J'avoue que je ne sais plus du tout vers qui me tourner..sophrologie, acupuncture..chacun y va de son petit conseil mais moi je me sens dépérir à vue d'oeil!

Ps pour Mamandine: j'ai l'impression qu'on vit un peu, voire beaucoup la même chose! Si vous voulez rentrer en contact, je suis dispo ☺

Quand le sommeil se dérègle, et notamment quand il se dérègle à nouveau après une accalmie des difficultés, on ne sait plus bien comment améliorer les choses, car l'équilibre que l'on cherche à retrouver était déjà un peu instable.
Il est du coup essentiel de revenir aux mécanismes qui sous-tendent le sommeil, et de respecter rigoureusement les comportements favorables au sommeil.
Ainsi, en respectant une heure de lever strictement identique même les jours de repos, (et sans vous recoucher dans la matinée bien sûr) en favorisant l'activité physique et l'exposition à la lumière, vous optimiserez la bonne alternance des périodes d'éveil et de celles du sommeil. Ménagez un temps de détente avant le coucher, mais attention néanmoins à ne pas vous endormir trop tôt, (et également à ne pas vous assoupir intempestivement le soir ou avant d'aller au lit), car cela risquerait de renforcer l'avance de votre période de sommeil et donc votre réveil trop matinal.
Le fait de vous réveiller systématiquement entre 5 et 6 donne le sentiment que votre horloge est bien calée, et à partir du moment où vous ne vous recouchez pas après (le we), on peut penser que cela garantit la bonne qualité de votre sommeil. C'est effectivement en reculant votre coucher que vous verrez votre nuit se prolonger d'une heure ou deux. Une alternative pourrait être de vous lever (surtout si cela correspond à un temps où vous vous occupez de votre bébé), et de vous donner un moment rien que pour vous...
Enfin, pour reprendre le fil de votre post avant l'interruption de novembre, vous améliorerez la forme dans la journée en ponctuant celle ci de pauses, pas nécessairement longues mais placées judicieusement à plusieurs reprises. Elles vous permettront de "débrancher" quelques minutes, et faciliteront la remobilisation de votre énergie pour affronter au mieux le reste de la journée. Peut être est-ce déjà ce qui avait contribué au répit de vos insomnies ces dernières semaines? Voyez vous un autre paramètre qui pourrait avoir été impliqué et que vous pourriez à nouveau mettre en œuvre pour retrouver des nuits convenables?
Bon courage et donnez de vos nouvelles.

Bonjour,
Désolée d'avoir "squatté" votre post FraisOO123, mais comme il s'agissait exactement du même sujet, je me suis dit qu'il était plus pertinent de poster ici et que les conseils de Dr Morphée pourraient être utiles pour nous 2 !
De mon coté, cela va un peu mieux. J'essaie de moins focaliser sur mon sommeil et cela paye. Mes premières bonnes nuits ont fait suite à des soirées chez des amis durant lesquelles je ne pensais pas à mes insomnies. La nuit dernière a été moins bonne mais je n'ai pas paniqué et je ne l'ai pas mal vécue.
Les trucs qui m'ont fait du bien et qui je pense ont aidé :
- L'auriculothérapie : il se trouve que j'avais une grande perte d'énergie au niveau du périnée (après un accouchement, logique) et cette perte d'énergie contribuait à mon état de tension. On y croit ou pas, mais je me sentais nettement mieux après la séance !
- Ecouter des podcasts de méditation avant de dormir : permet de se recentrer sur son corps, sur sa respiration et d'entrer dans un état de détente propice à l'endormissement
- L'agenda du sommeil, qui encourage les progrès et permet de relativiser
- Garder une heure de lever régulière (pas plus de 45 minutes de décalage le we)
- Aller me coucher dès les premiers signes de fatigue même si il est 21h30 - 22h

Je me réveille également très tôt (jamais après 6h), mais comme je ne me sens pas fatiguée, ça ne me gêne pas. Ce n'est pas encore gagné car je me sens encore "fragile" sur le sujet mais je pense que le plus dur est derrière moi. Je suis également toujours sous Laroxyl, mais pas d'urgence à arrêter.

Et bien la reprise du travail a été salvatrice à mon sens question sommeil...nous recherchons également à nous installer dans une maison, projet qui me motive et me donne des ailes. J'imagine que tout ça a contribué à une certaine sérénité.
Mon rebond d'insomnies intervient suite à une dispute assez corsée avec un proche et des soucis de santé auxquels un parent est confronté.. Je ne peux m'empêcher de me dire que si à chaque souci mes insomnies reviennent, ça va devenir franchement invivable...

Avant hier, je n'ai dormi que quelques heures..endormie vers 23h et réveil en sursaut à 1h15 et cette nuit, j'ai tourné dans mon lit durant 4h ! J'avais pourtant rouvert mon flacon de Theralene que j'avais bien rangé..à raison de 3 gouttes, histoire de. Puis à minuit, j'ai fini par craquer et ai pris un quart de Donormyl que mon généraliste m'a conseillé..est-ce réellement un somnifère ? Je ne veux pas retomber dans la spirale des médicaments !

Je vais tenter quelque-chose au niveau de votre réseau (une TCC aurait été l'idéal) et essayé la sophrologie, voire l'hypnose.. J'ai également investi dans du Thalamag (vitamines+magnésium marin le jour et valériane la nuit)... J'avais retrouvé ma joie de vivre, il est hors de question qu'une série de mauvaises nuits viennent tout gâcher

Merci à Mamandine de ces bons conseils, l'agenda, la régularité de l'heure de lever. Vous montrez bien également l'importance de prendre à votre compte les mécanismes impliqués dans le sommeil en étant bien attentive à vos propres besoins (temps de décompression avant le coucher, bonne connaissance de votre rythme en repérant le bon moment pour vous coucher...)
Tout à fait d'accord avec vous pour ne pas précipiter le sevrage avant d'avoir gagné en confiance dans votre sommeil.
Enfin bravo de faire le lien avec votre forme dans la journée: se réveiller à 6:00 semble convenir à vos besoins puisque vous vous sentez bien dans la journée!

Frais 000123, n'hésitez pas à prendre contact avec le Réseau Morphée si vous souhaitez être aidée dans la mise en œuvre des comportements permettant de retrouver un bon sommeil (TCC). Vous en retrouverez les principes en lisant les conseils sur le site: http://reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/insomnies-apnees/insomniaque/retrouver-sommeil

Merci pour ce lien, je viens tout juste de finir mon dossier de prise en charge justement, j'espère qu'une issue favorable y sera donnée car j'en ai vraiment besoin! Et merci pour ce formidable forum qui m'aide beaucoup

Des nouvelles après 2 mois..assez fatiguée je dois dire! Et dire que je reviens de 15 jours de congés dont 1 semaine passée en dehors de chez moi où j'ai très bien dormi! Et pourtant les conditions n'étaient pas optimales, chambres collées, parquet qui craquait mais je me savais au calme quand même.

Puis retour à la maison et retour des insomnies..la nuit passée réveil à 5h10, celle d'avant 3 ou 4h (je me regarde même plus!). Il a suffit que ma fille se lève pour aller aux toilettes et ça m'a réveillé pour ne plus me rendormir..je ne comprends pas.

Bon au moins je dors, je m'ecroule à 21h30 mais mon sommeil devient ultra sensible à compter d'une certaine heure. Un pallier à été franchi, je me dis toujours que c'est mieux comparé à l'enfer que j'ai connu..

Ceci dit, j'ai fêté la 1ere année de mon bb mais aussi pratiquement 8 mois de sommeil anarchique.

Cela m'use et je ne sais plus vers qui me tourner car les médecins n'ont que des somnifères à me proposer, les Tcc sont hors de prix donc pas à ma portée...dur dur 😢

Avez-vous reçu une réponse à votre demande de prise en charge? L'insomnie est souvent multifactorielle, ce qui explique que la bonne mise en œuvre de certains conseils peut être pertinente même si l'amélioration n'st pas complète. Sans soutien de la motivation, il est classique que l'on finisse par laisser tomber, alors que c'est justement en maintenant les efforts comportementaux dans le temps que les résultats sont réellement efficaces...
Relisez les conseils qui ont été bénéfiques à un moment, remplissez un agenda de sommeil pour suivre les améliorations progressives, et tenez nous au courant!