travail de nuit sommeil et repas

Bonjour, j'ai 55 ans aide soignante et depuis octobre je suis passée de nuit en 10 h en stérilisation (je travaillais dans les services avant).En moyenne entre 12 et 14 nuits dans le mois.Pas facile car il faut apprendre un nouveau métier, gérer son sommeil et les repas.
Le sommeil était déjà pas terrible problème d’endormissement (trop de choses qui traîne dans la tête), multi réveil et au matin sensation de ne pas avoir bien dormi.Je travaille de 21h à 7h du matin.A 7h30 je suis dans mon lit je dors par intermittence levée au moins deux fois pour wc et je me lève vers 13h30.Quand je bosse la nuit suivante je m'oblige a m'allonger vers 16h et la plupart du temps je dors 1h ou 1h30.quand je ne travaille pas pas de sieste et je me couche vers minuit mais le sommeil tarde.Et je dors mieux le matin jusqu'à 9h.C'est fatiguant ces changement de rythme et j'essaye d'aller m'allonger quand je sens que je baille beaucoup et que mes yeux ce ferment.Je vis seule donc je pense qu'il faut que j'essaye d’écouter mon corps.
Problème aussi pour la nourriture car depuis début juin j'avais commencé le jeun intermittent pour perdre du poids et donc réussi à perdre 12 kilos mais depuis le boulot de nuit je stagne dans mon poids et je n'arrive plus à perdre.Pourtant je fais gaffe et durant la nuit je prend une soupe une galette de son de blé et d'avoine et une pomme.Quand j'ai bossé la nuit levée 13h je prends un jus de citron et du café plus tard puis une poignée d'amande dans l'après midi et mon diner vers 20h.Je ne grossis pas mais je ne maigris plus.Quoi faire pour inverser la courbe?

Bon sommeil, poids stable et travail de nuit sont difficiles à mener de front, et ce d'autant plus que les années passent...
En effet, les horaires irréguliers (de sommeil, mais aussi de repas, d'activité physique, ...) auxquels le travail de nuit contraint malmènent notre horloge biologique, qui est impliquée dans de très nombreuses fonctions de notre organisme, la bonne alternance de nos périodes d'éveil et de sommeil, la régulation de notre appétit, notre métabolisme, etc...

Etre attentif aux signaux de notre organisme va en effet permettre de mieux pallier les difficultés, et tout ce qui viendra donner des repères de régularité va également optimiser la bonne synchronisation des nos rythmes, que ce soit les horaires des repas, les horaires de coucher et surtout de lever lors des périodes à distance des nuits de travail, les horaires des siestes compensatoires autour des nuits travaillées, ou les prises alimentaires pendant le travail.
Vous aurez aussi intérêt à favoriser l'exposition à la lumière du jour pour vous aider à recaler vos rythmes au moment des nuits de travail: la lumière le matin va avancer le rythme et faciliter endormissement et réveil matinal, l'exposition à la lumière le soir va au contraire retarder l'endormissement, et tendre vers un lever plus tardif.

Composez donc au mieux avec ces horaires de travail, de façon à respecter le plus possible la rythmicité à la quelle est soumise notre organisme.

Bon courage!