Les difficultés de sommeil s’expliquent en effet par la perturbation de l‘horloge biologique de votre conjoint, malmenée par les changements d’horaires de travail.
Tous nos rythmes, dont le rythme veille sommeil, suivent une périodicité très régulière, et sont orchestrées par cette horloge biologique, elle-même entraînée par différents synchroniseurs.
Un des plus puissants est la lumière, qui permet à notre horloge de s’adapter ou se réadapter (sorte de remise à l’heure) quand il y a des modifications, comme le travail la nuit ou le décalage horaire.
Les autres synchroniseurs sont les rythmes sociaux, comme les repas, les habitudes quotidiennes, etc…
Il est possible de renforcer les synchroniseurs, en s’exposant à la lumière le matin, en portant des lunettes noires quand on sort de sa nuit de travail et que l’on cherche à dormir juste après, etc…
On peut aussi essayer de garder des horaires de repas calés sur son propre rythme (pour votre conjoint, un rythme combinant le fait d’être du soir et la vie sociale).
Il est vrai que la souplesse de notre horloge (sa facilité à resynchroniser les rythmes décalés) diminue avec l’âge, ce qui explique qu’une situation au départ gérable, puisse se dégrader.
Cela est également en faveur de rythmes décalés les plus stables possible, les postes décalés restant idéalement les mêmes, afin de nécessiter moins de réajustement.
Une autre aide importante sera de respecter une bonne hygiène de sommeil, en limitant la prise de café au début de la journée ou de la plage de travail, en évitant au maximum l’alcool qui fractionne le sommeil ainsi que tout autre toxique. Cela peut nettement améliorer un sommeil dont le rythme est fragilisé.
Enfin, la tenue d’un agenda de sommeil, téléchargeable en bas à droite de la page d’accueil du site du réseau, permettra de repérer les meilleures plages de sommeil, celles à éviter, … et de vérifier que la durée totale de sommeil reste convenable.
Bon courage et tenez-nous au courant !