Je commence une restriction du temps passé au lit

Bonjour,

Je ne suis pas sure d'être dans la bonne rubrique donc je vais poster aussi dans traitement.

Avec un médecin du réseau nous venons de mettre en place cette méthode. J'ai une plage minuit/7h. Mon problème est le suivant : mon médecin m'a dit qu'il ne fallait que je me lève si au bout de 20 mn je ne dormais pas. J'ai suivi cette consigne la nuit dernière et comme je n'ai jamais réussi à m'endormir en 20 mn pour la 1ère fois de ma vie j'ai passé une nuit blanche jusqu'à ce que je me dise que vue l'heure 4h15, vu mon envie de dormir je retournais me coucher et ne relèverai pas au bout de 20 mn si je ne dormais pas. Du coup je me suis endormie et me suis réveillée à 5h30 ! Avant cette période d'insomnie qui a commencé fin décembre mon temps normal d'endormissement était depuis au moins 7 ans ( avant je ne m'en souviens pas) d'environ 1h n'est ce donc pas au bout d'une heure que je devrais me lever si je n'ai pas trouvé le sommeil ? Je sais que 20 mn est le temps mis en général par les gens pour s'endormir mais devons nous tous obligatoirement nous aligner sur cette durée ?
Je précise que malgré tout je me suis levée à 7h mais je me sens mal.
Espérant avoir une réponse à ma question.

Dans l'insomnie chronique, il est pertinent de se relever quand on ne dort pas à la fois pour rétablir la bonne association entre le fait d'être au lit et celui de dormir, mais aussi pour relancer la pression de sommeil mise à mal par l'état de demi-éveil demi-sommeil (ni franc éveil favorable à la production de substances de sommeil, ni franc sommeil récupérateur).
Comme votre thérapeute a du vous expliquer, le temps au bout duquel il faut se relever est le moment où on dépasse ce qui est acceptable pour se rendormir, 20 minutes étant effectivement une moyenne; en revanche, il faut après rester éveillé hors du lit au moins aussi longtemps que ce qu'on attendu avant de se lever, (cela dissuade d'attendre trop longtemps!) et ne se recoucher que si l'on ressent à nouveau la somnolence. Si vous devez scruter votre réveil pour vous lever au bout de 20 minutes et que vous vous remettez au lit tout de suite, il y a peu de chances que ce soit efficace.

Il est normal que vous ne vous sentiez pas au mieux de votre forme pendant le temps de la thérapie, c'est tout l'intérêt d'être encadré par un thérapeute. En revanche il est indispensable de garder l'heure de votre lever très fixe, quelle qu'ait été la nuit précédente, et ce tous les jours!

J'ai vraiment du mal m'exprimer. Bien entendu je me suis levée et suis sortie de la chambre à chaque fois pour aller lire par exemple. J'ai attendu que l'envie de dormir revienne pour retourner me coucher et à chaque fois a pris au minimum 40 mn. Cela aurait été stupide de me lever au bout de 20 mn et de me recoucher aussitôt.
Comme je ne dois plus regarder mon réveil il faut que j'apprécie subjectivement les 20/30 mn au bout desquelles je dois me lever.
Si pour beaucoup de personnes 20mn est le temps acceptable pour s'endormir moi il me faut beaucoup plus de temps. Je crois ne jamais m'être endormie de ma vie en 20 mn, ce n'est pas mon rythme. Par contre depuis que j'ai des insomnies il me faut 2 ou 3h voir plus.
Voulant être sure de me lever au bout de 20 mn cette nuit si je n'avais pas trouvé le sommeil je suis restée vigilante pour ne pas dépasser cette durée ce qui empêche l'endormissement.

Je repose donc ma question : puis je ne plus me caler sur ces 20 mn pour me lever si je ne dors pas ?

Ne pas me sentir "au mieux de ma forme" est un euphémisme pour décrire mon état aujourd'hui après seulement 1h15 de sommeil. Je compte respecter les heures coucher/lever, je compte respecter le fait de ne pas rester au lit trop longtemps si je ne trouve pas le sommeil mais essayer de m'astreindre à trouver le sommeil en 20 mn maximum alors que ça n'était pas mon fonctionnement avant les début des insomnies je ne suis pas sure que ça soit productif; mais peut-être fais je erreur.

Je précise que lorsque je suis au lit je n'attends pas le sommeil et je ne me dis pas que je ne vais pas le trouver.

La mise en œuvre des techniques comportementales contre l'insomnie est difficile, et il est souvent précieux d'être soutenu par un thérapeute. Cette difficulté se traduit volontiers dans la forme aléatoire de la journée.
Pour répondre à nouveau à votre question, on peut dire que le temps avant de se relever quand on ne dort pas doit être celui qui vous paraît acceptable pour s'endormir. Après, gardez bien la règle du "au moins autant de temps éveillé hors du lit que de temps passé au lit sans dormir"

Parfait, merci. Je suis suivie par un médecin du réseau dans ce travail.

Bonjour

Ayant débuté à peu prés à la même période cette technique, j'avoue rester plus de 20 mn au lit avant de me lever.

En fait, je me lève dés que je ressens que ça ne sert rien de rester au lit...

Mais une fois levé, je me recouche rapidement après quelques signes de somnolence.

Efficace au début mais depuis quelques temps je n'arrive pas, lorsque je ne m'endors pas rapidement, à retrouver le sommeil profond au cours de la nuit.

il faudrait peut -être rester plus longtemps éveillé "au moins autant de temps éveillé hors du lit que de temps passé au lit sans dormir"...

Après cette nuit horrible le lendemain je n'ai pas réussi à tenir jusqu'à minuit. Cette nuit sans sommeil a provoqué une angoisse profonde. Je me suis couchée vers 22h30 mais comme je me sentais très angoissée au lit sans pouvoir en trouver la cause j'ai pris 1/4 de Lexomil et j'ai dormi toute la nuit.
Très éprouvée par la nuit sans sommeil j'ai décidé de ne plus suivre la RTPL et de ne plus remplir mon agenda car je me suis dit qu'en fait je traitais mon sommeil comme une maladie et que c'est justement ce que m'avait dit de ne pas faire le médecin du réseau. J'ai aussi réfléchi à ma vie et ai trouvé que j'avais des "choses" à régler qui étaient surement à l'origine de mes insomnies.
La nuit du 21 au 22, envie irrépressible d'aller dormir vers 22h40 comme si j'avais pris un somnifère mais ça n'était pas le cas, je suis donc aller au lit, me suis endormie rapidement jusqu'à 7h du matin! génial ça faisait des semaines que je n'avais pas dormi comme ça. Je me suis donc dit que j'avais eu raison de laisser l'agenda et la RTP Let de penser que le problème perso que j'avais identifié était le responsable des soucis de sommeil.
Hélas la nuit dernière a été horrible ! coucher vers 22h40 avec envie de dormir, relaxation dans le lit ( training du Dr Schultz qui avait été très efficace à plusieurs reprises dans la journée ces 2 derniers jours pour lutter contre l'angoisse); au bout d'une heure ne dormant pas je suis allée prendre un comprimé de Valériane et l'angoisse de ne pas dormir m'a envahie. Je me suis levée pour aller lire, sommeil, retour au lit mais l'angoisse toujours présente m'empêchait de dormir, j’avais beau me dire que c'est justement l'angoisse qui allait m'empêcher de dormir rien à faire. Je me suis relevée, j'ai changé de chambre mais l'angoisse était toujours là du coup j'ai pris un Atarax 0,25 et un 2em 1h plus tard car il restait un fond d'angoisse et suis partie sur le canapé devant la TV. J'ai attendu que le sommeil vienne et suis partie me coucher pour me réveiller à 7h. Je pense que si je me suis réveillée aussi tôt c'est que j'étais encore anxieuse.
Je ne comprends pas pourquoi ça m'a paru si angoissant de ne pas dormir ? est-ce parce que j'ai cru que tout était rentré dans l'ordre ? Cette nuit ce qui augmentait mon stress c'était de me dire que je n'allais pas réussir à dormir sans médicaments, qu'il faudrait que j'en prenne la vie entière, qu'il y aurait accoutumance ....
Du coup j'ai décidé de remplir mon agenda et de recommencer à suivre la RTPL car c'était la 1ère nuit où je ressentais de l'angoisse face au fait que peut-être j'allais devoir passer encore une de ces nuits qui m'ont laissé un souvenir traumatisant. Jusqu'ici je n'avais pas l'impression d'être angoissée par mon insomnie et pour la 1ère fois je l'ai ressentie et j'ai identifié la raison.
Jusqu'à il y a peu, je me couchais sans angoisse, je ne cherchais pas spécialement le sommeil, j'étais bien, les pensées passaient sans s'arrêter, au moment où le sommeil venait une "main " me ramenait et je ne dormais pas; mais cela ne provoquait pas d'anxiété chez moi ou du moins je n'en avais pas conscience par contre pour le médecin du réseau il était clair que je ne dormais pas car j'étais anxieuse de dormir. Maintenant j'ai conscience d'être angoissée, c'est sur. J'ai même l'impression de souffrir d'anxiété généralisée.

Donc je remets en place la stratégie pour lutter contre l'insomnie, je ne me lèverai pas au bout de 20mn mais au bout d'une durée qui me semblera la bonne.
"

Djis89 puisque nous avons débuté ensemble la méthode que penses-tu de nous donner régulièrement des nouvelles ? ça peut nous encourager, nous rassurer.
Je pense qu'il faut effectivement rester debout au moins aussi longtemps que le temps passé à trouver le sommeil; moi ce n'est qu'au bout d'une heure debout que l'envie de dormir revient.

Oui avec plaisir...l'entraide et les expériences partagées, y a pas mieux!

J'ai poste sur ce forum, sujet : "technique de restriction du temps passé au lit... ", mon point de vue concernant cette technique.

Tu auras un aperçu de son évolution depuis mi-janvier 2013.

J'ai vu mon psy samedi dernier et il m'a trouvée très anxieuse d'une manière générale; il m'a prescrit 1 comprimé de seresta 10 mg au diner et 1 au coucher. Depuis je dors parfaitement bien et mes angoisse dans la journée ont pratiquement disparues. J'ai réussi à identifier les causes de ces angoisses et je travaille dessus.
Du coup je me demande si pour le moment ça sert à quelque chose que je suive la RTPL car je n'ai plus du tout de problèmes d'endormissement. Qu'en pensez-vous ?
Merci pour vos avis

Si le sommeil n'est plus une difficulté, il est effectivement inutile de restreindre votre temps passé au lit... En revanche, les mécanismes qui sous-tendent le sommeil et sur lesquels se fondent les consignes comportementales sont toujours les mêmes et rendent pertinent le fait de continuer à suivre ces consignes: se lever à heure régulière, favoriser l'activité physique et s'exposer à la lumière le matin, attendre la somnolence pour aller se coucher, ménager un temps de décompression entre la journée et le sommeil, etc...

Bonjour,
Merci pour la réponse.
Oui je suis ces consignes que je suivais déjà avant d'avoir des problèmes de sommeil.

Bonjour,
S'endormir grâce aux anxiolytiques n'est pas une solution pour moi. Bien sur depuis un mois que j'en prends mon temps d'endormissement est redevenu normal mais je sais que je risque de ne plus m'en passer. Pendant ce mois j'ai d'abord pris du Seresta une dizaine de jours que j'ai arrêté à cause de problèmes intestinaux, puis j'ai pris du Xanax ( 2 comprimés de 0,50 g au diner et au coucher) lui aussi une dizaine de jours mais il me donnait très mal à la tête. De lundi à vendredi j'ai pris 1/4 de Lexomil. Hier soir j'ai décidé de ne rien prendre et recommencer la RTPL car je veux absolument sortir du cercle vicieux de l'insomnie et plus je vais attendre plus ça va être difficile.

Je me suis couchée à 23h au lieu de minuit car j'ai été prise d'une envie de dormir irrépressible. Bien sur au lit peu à peu l'envie de dormir a disparu et je me suis relevée à minuit 15 ( je ne regarde plus mon réveil dans le lit donc je me suis relevée quand j'ai estimé que mon temps d'endormissement était trop long). Je suis allée regarder la télé ( le médecin du réseau que je consulte m'a dit que je pouvais) et quand j'ai ressenti le sommeil 1h15/20 plus tard je suis retournée me coucher et même chose impossible de m'endormir. Relever 45 mn après, recoucher dès l'envie de dormir réapparue. Le manège a duré jusqu'à 3h45/50 heure à laquelle j'étais en train d'écouter Radio classique dans le salon quand j'ai senti que je m'endormais, j'ai foncé au lit et j'ai dormi jusqu'à 5h50 ( là j'ai regardé mon réveil pour la 1ère fois), j'ai du somnoler jusqu'à 6h15 heure à laquelle le réveil de mon mari qui travaille le dimanche a sonné. Je me suis levée à 6hh40 car je n'arrivais plus à me rendormir. Mon heure de lever prévue est 7h.

J'ai donc dormi 1h40 environ cette nuit. C'est la 1ère fois depuis que j'ai des insomnies ( 31 décembre 2012) que je ne prends rien pour dormir ( ni Valériane, ni antihystaminique, ni anxiolytique). Je voulais absolument passer une nuit sans rien prendre car pendant ces presque 3 mois je n'ai jamais réussi à aller au bout de la nuit sans prendre un comprimé. Je voulais voir à quelle heure je m'endormais sans "béquille". J'avais même pensé que peut-être je ne dormirais pas du tout. Jusqu'ici quand je constatais vers 2h du matin ( une fois je suis allée jusqu’à 4h) que je ne dormais toujours pas je prenais un comprimé, puis depuis un mois j'avais un traitement anxiolytique.
Je suis fière de moi d'avoir réussi à ne rien prendre, je suis aussi contente car j'ai réussi à m'endormir malgré tout,même si c'est pour une très courte durée.
Quand j'ai rencontré le médecin du réseau il y a un mois, il m'a dit que c'était l'anxiété de ne pas dormir qui m'empêchait de dormir. J'ai douté de ce qu'il disait car mon niveau d'anxiété était de 3/7, car je me couchais sans me dire que je n'allais pas réussir à dormir, car je me sentais détendue et bien une fois allongée. Or hier soir je me suis surprise à penser " il faut absolument que je dorme cette nuit pour me prouver que je peux dormir sans comprimé", j'ai ressenti aussi un peu d'anxiété de ne pas m'endormir et toute la journée d'hier j'ai pensé à ma future nuit... en me demandant si j'allais réussir à m'endormir.

Je suis très fatiguée mais pas trop ralentie. Du coup je me demande si je n'ai pas dormi plus que j'en ai eu l'impression. J'attends un rendez-vous pour faire un enregistrement du sommeil.

Si je ne dors qu'une heure trente par nuit ça va être difficile de tenir longtemps mais je me dis que la pression du manque de sommeil va sans doute être la plus forte. Du moins je l'espère !
Il est possible de passer combien de nuits avec moins de 2 heures de sommeil ?

Est-ce que ça a un sens de suivre une RTPL si je ne dors que 1h30 ?
J'espère que bien que nous sommes dimanche j'aurai des réponses car je dois avouer que je ne me sens pas très bien après cette horrible nuit.

Bonjour,

C'est tout à fait normal de dormir très peu après avoir arrêté vos médocs. (c'est physiologique)
J'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises, personnellement.
Si vous persévérez sans rien prendre, vous verrez que votre temps de sommeil augmentera à nouveau (cela prendra peut-être quelques jours).

A mon avis, attendez d'avoir une bonne pression de sommeil pour aller au lit le soir, et vous devriez rapidement retrouver un minimum de confiance en votre sommeil. Essayez d'avoir des pensées positives en vous couchant (dédramatisant le fait de ne pas s'endormir tout de suite... car vous avez constaté vous-même que l'on peut être dans une forme acceptable alors qu'on a très peu dormi... et pensant à des choses agréables sans rapport avec le sommeil).
Avec ces 2 choses, vous devriez assez rapidement vous endormir sans tarder après vous être couchée.

PS : Ne vous inquiétez pas, moi aussi il m'est arrivé de dormir seulement 1h30 suite à un sevrage... ça n'a pas duré (aujourd'hui je dors entre 5 et 6 heures, sans aucun médoc). Tenez bon... ça ira mieux.

Bonjour Jacoulm,

Merci pour votre soutien et vos conseils.
Vous pensez que c'est le sevrage qui réduit mon sommeil ? Je ne prends pourtant des anxiolytiques tous les jours que depuis 1 mois et encore j'en a changé 3 fois; de fin décembre au 22 février j'ai pris de temps en temps du Lexomil mais pas tous les jours, j'ai aussi pris du Donormyl.
Vous en aviez pris longtemps quand vous avez ressenti les effets du sevrage ?

J'ai pris 3 Benzo différents : Séresta, Xanax et Lexomil; pensez-vous que malgré tout leurs effet se cumulent comme si je n'en avais pris qu'un seul pendant un mois ?

[quote:2f34="odayakana"]Vous en aviez pris longtemps quand vous avez ressenti les effets du sevrage ?[/quote]
Oui, relativement longtemps (au moins 2 mois pour chaque médoc... j'ai pris 3 médocs : un anxio et 2 benzo... enfin c'est à peu près la même chose - aux doses "habituelles").
Le sevrage le plus dur a été avec lozarepam où j'ai eu l'impression de ne pas dormir du tout une nuit (alors que je n'en prenais que 1/2 cp par jour)... au bout de 4-5 nuits, c'était remonté vers 5-6 heures de sommeil.

Il semble quand même que, même si vous avez changé de molécule, vous en ayez pris de façon presque quotidienne pendant plusieurs semaines... Quoiqu'il en soit, autant une molécule vous a fait de l'effet positivement au début, autant quand vous arrêtez, elle risque de faire l'effet inverse - c'est physiologique, lié à la capacité d'adaptation du corps (enfin moi c'est ce que j'ai expérimenté... c'est pourquoi en ce qui me concerne, c'est terminé et je déconseille à quiconque, sauf cas de force majeure, de commencer avec ces substances extrêmement addictives... quoiqu'on en dise).

Ce qui est anormal en tout cas, c'est de ne dormir que 1h30 par nuit. Tâchez de tenir bon, sans médocs, cela reviendra.

PS : (je n'avais pas lu vote dernier msg) oui, je pense que ça se cumule car l'effet sur le système nerveux des 3 molécules est similaire.

PS2 : après, l'anxiété n'arrange rien non plus (ce que je disais plus haut)... quant à vous lever la nuit, n'insistez pas trop non plus, à mon avis.

Vous dites " quand à vous levez la nuit n'insistez pas trop non plus" que voulez-vous dire par là ? Que je ne dois pas sortir du lit même si je constate que je ne dors pas ? Toute l'équipe de Morphée dit le contraire qu'il ne faut pas rester dans son lit et y retourner quand on sent le sommeil venir.
Je suis un peu perdue là

Je disais cela pcq vous n'avez dormi que 1h40 cette nuit... bon, c'est sans doute aussi lié à l'arrêt des médocs.

Vous utilisez aussi des expressions telles que "foncé au lit", "manège" qui laissent penser que ça vous rend tendue... or c'est le contraire que vous devez viser.
Bon, ce n'est peut-être qu'une impression que j'ai ; en tout cas perso c'est très exceptionnel que je me lève la nuit, ou alors c'est le lever définitif, même très tôt. Mais nos profils ne sont pas forcément les mêmes... il faut bien voir aussi que les 20 minutes ne sont qu'une indication de temps, pas qqchose d'absolu (sans quoi, vous allez passer votre temps à regarder votre réveil, ce qui est anxiogène et défavorable au sommeil) ; perso je l'interprète plutôt comme ceci : si je sens que je suis tellement réveillé que je ne réussirai manifestement pas à m'endormir, je me lève ; sinon je reste au lit (même si c'est pour 1/2 heure) et en principe je me rendors sans trop de difficultés. Mais peut-être est-ce très personnel, il semble que certains arrivent facilement à fractionner leur sommeil la nuit

(d'ailleurs pour avoir pas mal pratiqué la RTPL, j'ai remarqué que si on comprime suffisamment son temps au lit, les "coupures" finissent par disparaître...)

Le problème c'est que je ne sais pas si l'envie de dormir va revenir si je reste au lit quand je constate que ça fait un moment que je suis couchée. Par contre j'ai noté que lorsque je me lève au bout d'un moment je sens l'envie de dormir revenir. Mais ce n'est pas agréable de devoir se lever.
Avant je retrouvais l'envie de dormir en restant au lit quand il m'arrivait de dormir moins bien une nuit comme tout le monde.
Maintenant je suis pommée et angoissée et ne sais plus quoi faire.
Il faudrait que j'arrive à prendre du recul par rapport à cette histoire de sommeil et relativiser mais je n'y arrive pas.

Bonjour,

Je pensais qu'avec la mini-nuit de samedi à dimanche j'allais bien dormir la nuit dernière et bien non.
Quand je regardais la télé avant minuit je me suis surprise une bonne dizaine de fois à m'endormir et je me demandais comment j’allais tenir jusqu'à minuit car c'était irrépressible. J'ai écouté de la musique classique avant d'aller me coucher pour terminer la journée par une activité calme et vers minuit j'ai senti l'envie de dormir me gagner alors au lit.
Je me suis relevée 45/50 mn plus tard quand je me suis rendue compte que je ne m'endormais pas et suis retournée écouter de la musique classique. Les heures ont passé et j'ai senti l'anxiété monter pour devenir très douloureuse alors j'ai décidé de pendre 0,50 mg d'Atarax car je n'arrivais pas à contrôler cette émotion. Je suis retournée me coucher vers 2h quand j'ai senti que je m’apaisait et que je baillais.

J'ai du m'endormir relativement rapidement et réveil à 4h25, puis 5h30, puis 6h40. J'ai donc dormi au mieux 4heures et même pas en continu. Comme quoi la pression du sommeil ne suffit pas à provoquer une bonne nuit

Aujourd'hui je ne me sens pas bien du tout, je pense que c'est le cumul de manque de sommeil et les effets de l'Atarax pris très tard.

Bonjour odayakana,

Je ne sais pas si au départ vos soucis de sommeil sont les mêmes que les miens ( au départ j'ai des réveils précoces, vers 4h00 du matin, avec rendormissement aléatoire après - mais pour m'endormir le soir pas vraiment de problème), cela dit dans mon expérience de RTPL d'octobre 2011 à février 2012 (avant qu'il me soit prescrit du lexomil, ce qui a été une erreur selon moi), j'ai progressivement décalé le réveille-matin vers 5h00, le coucher variant en gros entre 23h30 et 0h00, en fonction de ma sensation de somnolence - donc 5 à 5 heures 30 de TPL dans mon cas, alors que j'avais débuté avec près de 6 heures (minuit / 6h00).
J'ai constaté que la pression de sommeil augmentait progressivement, en 4-5 jours environ (et non en un seul jour), du coup progressivement je m'endormais plus vite une fois couché (5 minutes au lieu de 15), et les réveils en fin de nuit ont diminué (en nombre et en durée). Du coup ma confiance en mon sommeil augmentait...
En plus là vous avez craqué pour Atarax, ce qu'il faudrait vraiment éviter ; avec la RTPL, il faut accepter de passer plusieurs journées difficiles parfois avant de voir un résultat...

Bon courage.

En ce moment ce n'est pas vraiment un problème de RTPL que j'ai mais un problème d'endormissement. Je souffre d'insomnie d'endormissement depuis le début de l'insomnie. Si j'ai bien compris la pression du sommeil se fait chez vous par un lever de bonne heure.
J'ai pris de l'Atarax car ce n'est pas un Benzo. Bien entendu j'aurais aimé être capable de gérer l'anxiété qui m'a envahie sans prendre quelque chose mais je n'ai pas réussi et comme elle augmentait en intensité et me faisait me sentir très mal je me suis résolue à prendre de l'Atarax après avoir pris de la Valériane qui n'avait pas eu d'effet. La nuit d'avant je n'avais pas ressenti cette anxiété .
L'insomnie d'endormissement est liée à l'anxiété et quand celle ci vous submerge impossible de dormir.

Du coup je me demande si c'est vraiment un syndrome de sevrage qui m'a tenu éveillée jusqu'à près de 4h du matin la nuit du samedi à dimanche. C'était la 1ere fois depuis le 31 décembre que je ne "craquais" pas vers 2h du matin en prenant 1/4 de Lexomil ou 1/2 Donormyl ou autre pour m'endormir. Je voulais absolument voir jusqu'à quelle heure pouvait aller mon problème d'endormissement.
C'est mon psy qui m'a prescrit un anxiolytique quotidien quand j'ai commencé à le voir fin février car il m'a trouvé très anxieuse d'une manière générale et pour lui cette anxiété pouvait très bien être à l'origine de mes insomnies. Il pensait que le fait de bien m'endormir pendant un certain temps pouvait faire redémarrer la machine à dormir.
J'ai repris rendez-vous avec le médecin du réseau que j'avais consulté pour la RTPL ( celle ci a été mise en place en tenant compte du temps de sommeil que j'avais après avoir pris "une aide" au cours de la nuit.

Si je veux réussir à me sortir du problème de sommeil il faut que j'arrive à juguler mon angoisse car qu'elle soit à l'origine de mes 1er jours d'insomnie ou qu'elle en soit la conséquence le résultat est le même.
Je fais du sport 3h par semaine
J'ai une bonne hygiène de sommeil
Je fais de la relaxation
Mais je ne m'endors pas ...

Bonjour

Vous êtres sans doute trop angoissée pour vous endormir, il y a trop de pensées dysfonctionnelles liées à votre sommeil, du coup vous êtes beaucoup trop tendue au moment du coucher. Et il s'agit sans doute de travailler ces pensées...
Plus facile à dire qu'à faire, surtout quand le sommeil devient une obsession car cela influe sur toute votre vie.
D'autre part je vous conseillerai de ne plus regarder l'heure la nuit, mais de garder juste le réveil pour le matin, bien entendu en gardant toujours la même heure du lever.
Bon courage...