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| Allergies respiratoires et hypersomnie | |
| | Auteur | Message |
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Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Allergies respiratoires et hypersomnie Jeu 17 Jan 2013 - 1:14 | |
| bonjour à tous et à toutes je pense, pour l'avoir expérimenté, que l'hypersomnie peut suivre l'inhalation d'une substance quelconque, telle qu'un parfum par exemple. Une piste à suivre en tout cas. Dans ce cas, elle est ponctuelle et cède en quelques jours. le problème est alors d'éviter d'inhaler la substance, et ça, c'est pratiquement impossible. Malgré toutes les précautions que l'on peut prendre, on se retrouve un jour ou l'autre, confrontés à ce problème. Pour ma part, ça dure entre 2 et 5 jours. Comme je suis sous Xyzall, l'effet est différé de quelques heures. Puis, je dors entre 48 et 72 heures d'affilées. Ensuite, je dois lutter contre l'endormissement, les baîllements à n'en plus finir, les nausées. j'ai une mauvaise circulation et je sais que rester couchée n'est pas bon pour mon système sanguin, donc, je lutte pour rester debout durant la phase suivante. Cependant, si je baisse la garde, je m'endors assise et parfois même debout. je dois bouger, monter et descendre des escaliers, faire un tour à l'air pour résister et ne pas m'endormir. Ce n'est pas facile car en parallèle, je ne peux pas faire d'efforts physiques. Les symptômes à l'effort sont ceux de l'avant crise de tétanie, ce qui est très inconfortable. Sinon, j'en profiterai pour faire du ménage, ce serait au moins ça de gagné pas question de faire des jeux sur l'ordi pour passer le temps, en attendant un mieux, c'est l'endormissement assuré, j'ai essayé ! Après m'être offert une cure de sommeil, je devrais être reposée ... et bien non, je suis épuisée... je souffre d'apnée du sommeil et dors appareillée. là aussi, j'ai pu déterminer que l'apnée dont je souffre, (très sévère) démarre par un spasme au niveau de la trachée. La parade, car il y en a une est de prendre 3 comprimés de Solupred dès les premiers signes d'allergie (nez bouché, qui coule, gêne oculaire, sensation d'oppression, point douloureux au niveau de l'omoplate gauche, etc. l'hypersomnie est évitée et subsiste seulement de la fatique. c'est quand même déjà mieux. je vis seule, et n'ait aucune vie sociale. Dernièrement, j'ai pu me rendre aux obsèques d'un oncle grâce qu Solupred. Ce n'est pas un traitement, seulement un aide ponctuelle. J'en ai dans mon sac quand je dois voyager au cas ou ! En cas de besoin, j'en ai prends 3 comprimés et j'attends, environ 20 mn à une demi-heure avant de reprendre le volant. j'espère que ce témoignage pourra vous aider ou orienter les recherches des professionnels que je salue pour l'initiative de ce forum. Amicalement lud | |
| | | MORPHEE Modérateur
Nombre de messages : 16837 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie Ven 18 Jan 2013 - 11:45 | |
| e vous remercie pour votre témoignage très intéressant sur une hypersomnie ponctuelle. Y a t il d'autres symptômes associés? Les épisodes durent combine de temps?
Que le Solupred a un effet éveillant n'a rien de surprenant: il est connu pour ses effets anti-sommeil - à tel point qu'il n'est pas de tout rare que les patients mis sous Solupred de plaignent des nuits blanches... En raison des effets secondaires graves (hypertension, diabete, troubles cutnaées, obésité) à la prise chronique et une habituation aux effets éveillants, il n'est pas utilisé pour traiter les somnolences | |
| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Allergies respiratoire et hypersomnie Ven 18 Jan 2013 - 18:32 | |
| Bonjour les symptômes associés sont ceux d'une réaction allergique. Ecoulement nasal, yeux qui grattent, sensibilité excessive à la lumière, douleur au niveau de l'omoplate gauche le plus généralement, mais très atténuée en cas d'hypersomnie, sensation de compression au niveau de crâne, léger maux de tête etc ... et surtout, impossiblité de faire des efforts physiques. je reste cool, j'arrête mon bricolage par la force des choses mais je garde le moral car je suis d'un optimisme à toute épreuve. le médecin a seulement constaté une hausse de tension à 16/9. rien de bien alarmant. . . je développerai ça plus tard, là, je ne suis pas complètement remise, c'est le 5ème jour mais j'ai dû sortir pour renouveler mon ordonnance et les contacts avec des substances parfumées ont réactivé la chose. Mes neurones ne sont pas totalement réactivés, je m'en excuse. Mes réflexes ne sont pas au top non plus. jusqu'à présent, la plus longue période avait été de 5 jours. A bientôt Amicalement Lud | |
| | | MORPHEE Modérateur
Nombre de messages : 16837 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie Ven 25 Jan 2013 - 15:02 | |
| Les hypersomnies récurrents sont rares, et associés souvent à des changements de comportement -les troubles alimentaires avec des crises de boulimie, des difficultés relationnelles... Comment gérez-vous les périodes d'hypersomnie? | |
| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie Ven 25 Jan 2013 - 19:27 | |
| Bonsoir Morphée Comment je gère ? comme je peux, tout simplement. Non, pas de crises de boulimie bien que je sois en surpoids. je ne suis pas énervée non plus, simplement désolée. Mon mari disais, "quand on dort, on ne vit pas" et c'est le cas. j'aurai plutôt une perte d'appétit. ça ne fait pas de mal bien que je ne sois pas ce qu'on appelle une grosse mangeuse. Je me disais, chic, je vais enfin perdre du poids, et bien même pas. j'ai toujours plein de projets en cours -bricolage, entretiens extérieurs, etc et je suis obligée de les différer parceque je suis incapable de faire quoi que ce soit, donc, je considère que c'est du temps perdu. Or, à 69 ans, une semaine, c'est difficile à rattraper. Mon médecin est perplexe car il n'a jamais entendu parler de ce problème. Il m'a prescris des analyses et les résultats ne sont pas encore arrivés. un désordre dans les ions ? j'ai constaté qu'il influent sur le comportement, alors pourquoi pas ? A méditer Amicalement Lud | |
| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Difficultés relationnelles ? Ven 25 Jan 2013 - 19:34 | |
| Pas de difficultés relationnelles mais je vois peu de monde.
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| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Début de la pathologie Ven 25 Jan 2013 - 20:50 | |
| Mes problèmes ont commencés à l'âge de 11ans. Au printemps, j'avais des vertiges. Ensuite, à 15 ans, quand je me trouvais dans un lieu fermé, avec beaucoup de monde, (bal populaire). Très rapidement, je me retrouvais pliée en deux par une douleur intolérable au niveau de la taille. La fête était finie. j'ai travaillé à 17 ans comme aide cuisinière dans un hôpital. Pour la corvée de peluche , nous étions assises en rond, les malaises ont commencés. je m'affaissais et demeurait sans réaction. j'entendais mais mon corps ne répondait pas. j'ai dû consulter car le directeur de l'hôpital où je travaillais me menaçait de me renvoyer si je ne trouvais pas une solution rapidement. j'ai été voir un cardiologue qui m'a rit au nez en me disant qu'à 17 ans, on n'a pas de problème cardique. je suis allée voir le ensuite le docteur qui avait soigné ma fille (ménigite, toxicose et albumine). Je lui ai dit que je se savais pas qui consulter mais que je risquais de perdre mon emploi. Il m'a examinée, fait faire des exercices, appuyé sur la carotide, ce qui a provoqué le malaise. je souffrais d'un spasme de la carotide. j'ai pris du Valium et curieusement, j'ai pu continuer à travailler jusqu'au retour de mon mari qui faisait son service militaire en Algérie. Je dis curieusement car je sais maintenant que c'était déjà les parfums qui me perturbaient. Et je ne vois pas en quoi le Valuim pouvait agir. Ensuite, de fin 1962 à juillet 1963, j'ai travaillé dans une usine de textile. j'étais parfois gênée mais sans plus. De juillet 1963 au 1er janvier 1964, femme au foyer. Puis nous avons acheté une boulangerie en campagne. de 1964 au 1er juillet 1994. j'avais 2 anfants . Au début de l'année, je souffrais de rages de dents terribles et je tenais grâce aux comprimés d'optatidon. Le dentiste ne me soulageait pas. je faisais une réaction au produit qu'il mettait pour tuer le nerf. quand j'ai changé de dentiste, les douleurs ont disparu. Je me suis retrouvée enceinte d'une fille qui est née avec une malformation (Bec de lièvre avec double division palatale et absence de luette). Nous avions embauché une jeune vendeuse car je devais rester allongée les jambes en l'air en raison de risques de fausse couche. je ne me souviens pas des traitements d'alors. Tout ça pour dire que j'avais moins de contacts avec la clientèle. Les choses se sont vraiment gâtées à partir de 1970. Crises de toux paroxystiques, de tétanie qui m'épuisaient. j'ai voulu consulter un spécialiste, mais je n'ai pas supporter la salle d'attente. une crise de tétanie a débuté quand je me suis levée pour entrer dans le cabinet, et le spécialiste a hurlé "sortez moi ça, je ne veux pas d'une hysterique dans mon service". je me suis retrouvée dans une chambre d'hôpital ou une interne et venu m'expliquer que je souffrais de ce que les médecins appelaient une maladie noble et que tout irait mieux si j'acceptais de jeter mon bonnet par dessus les moulins. j'étais cataloguée comme "hystérique". Mon mari, très observateur (Vierge) a fait la relation entre mes problèmes et les parfums. En 1972; on nous a parlé d'un pneumologue qui cherchait. . . . il m'a éxaminée, passé une radio des poumons, et proposé une psychothérapie que j'ai acceptée. Soit 5 ans en 2 périodes. Cela n'a rien solutionné mais m'a appris à vivre avec. L'auto-analyse était devenue naturelle. Puis sont apparues les douleurs aigues en haut des omoplates, qui me bloquaient comme si j'avais eu une vertèbre sautée. La douleur montait jusque vers les oreilles et partait en parapluie jusqu'au bout des doigts. C'était insupportable. Et ça a confirmé l'hypothèse de mon mari concernant les parfums. Ma fille avait mit du produit dans les WC (fraîcheur des iles) et l'effet a été immédiat. j'ai appris à me protéger. je ne pouvais plus aller au magasin et nous n'avions pas les moyens de sortir un salaire de vendeuse. je me suis mise à la pâtisserie mais je devais travailler avec une masque qu'on utilise pour les solvants, avec du charbon actif. C'était dur physiquement, car la respiration était difficile. Tout ça parce que les parfums sont volatiles et s'infiltrent partout. Le facteur mettait un parfum à la violette qu'on sentait arriver de loin. l'alcotest réagissait alors qu'il ne buvait pas d'alcool. Sans masque, ma journée de travail aurait été finie. ça a continué cahin caha jusqu'en 1981/82. je me suis rendue à Paris voir un professeur pour mes crises de tétanie. il m'a prescris des oligots éléments qui ont agi au début puis plus rien. il m'a dit que je réagissais au marées d'équinoxe 3 mois avant et trois mois après. Donc, les oligots éléments ont apporté un léger mieux mais malheureusement trop court. Peut-être une piste quand même. j'ai compris qu'il se fichait de moi, mais à 45 frs la consultation pour l'époque ajoutés au frais de voyage par le train (400 kms), j'ai cessé de le voir. Il n'avait finalemant rien résolu. En 1987, j'ai subi une hystérectomie sub-totale. j'ai vu un cardiologue et un allergologue. Quand l'allergologue m'a présenté le tube pour que je souffle, il a vu que je le regardais avec appréhension. j'ai soufflé et la crise de tétanie a démarré aussitôt. et là, j'ai appris comment arrêter la crise. il ne fallait pas respirer du tout jusqu'à ce que les bulles qui montaient dans mes bras redescendent. Mon médecin me disait que je devais prendre une profonde inspiration, ce qui agravait au lieu de soulager. La maladie n'était pas connue. Le professeur cité plus haut m'avait fait passer un electomyogramme et le graphique confirmait le terrain spasmophile. Forte de ces nouvelles données, j'ai consulté un allergologue pour ma toux paroxystique. il m'a envoyée voir un cardiologue qui a diagnostiqué de l'angine de poitrine (épreuve d'effort) et m'a donné un traitement mais au vu des résultats désolants, l'allerlogue m' a fait prendre du Corduim, un bêta bloquant et diagnostiqué un bronchospasme sévère qu'il a traité avec du bécotide et de la ventoline. j'en étais à mesurer mes pas pour savoir si je pouvais me lancer ou non pour traverser une rue. ça a duré jusqu'au 14 avril 1994. j'ai fait des arrêts cardiaques à répétition, (6 le même jour) et je m'en suis sortie. on m'a fait des chocs pour me ramener. Mon taux de potassium avait chuté à 2.87. Un anomalie reinale et le corduim en aurait été responsable. et, ironie du sort, ma fille à qui j'avais appris la couture m'a réapris à son tour ce que je lui avais enseigné. une partie de ma vie était gommée. je continue sur un autre post, j'ai déjà perdu ce que j'avais écrit et je n'ai pas envie de recommencer. | |
| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: depuis 1994 Ven 25 Jan 2013 - 21:14 | |
| Depuis 1994; je vis en retrait. Tant que mon mari vivait, je sortais quand même, il pouvait me ramener en cas de problème. Depuis son décès en 2005, c'est fini. Je n'ai plus de vie sociale.
l'hypersomnie, elle aussi associée à des effluves parfumées a débuté au 3ème trimestre 2011. Je prends du Xyzall. j'avais accepté le générique, Levocéthirizine de Mylan, mais j'ai du arrêter. j'ai d'abord ressenti de la fatigue à laquelle je n'ai pas vraiment porté attention. mon traitement pour la thyroïde n'était pas encore au point et je pensais que c''était la cause. Après ajustement du traitement levothyrox, la fatique augmentait insidieusement. Je ne pouvais plus rien faire. j'avais la tête comme prise dans un casque trop étroit, de légers maux de tête, de l'essouflement, le nez bouché, puis je me suis mise à tousser. j'ai voulu faire un inhalation, mais mes poumons étaient en feu. j'ai renoncé.
A ce stade, je me suis dit que j'étais usée et que j'allais m'éteindre comme une chandelle.
Ma fille, alarmée par mon état, s'est transformée en sherllock holmes. Elle a rétrogradé au début de ma fatigue quand elle m'a vue changer, et m'a demandé ce qui avait changé dans ma vie. Nous avons tout passé en revue et déterminé que la levocéthirizine était en cause. Son effet était tellement insidieux que c'était passé inaperçu. Dès que j'ai arrêté la lévocéthirizine pour reprendre le xyzall, mon était s'est amélioré de façon notable. le casque s'est desserré, le nez s'est débouché, mais il a fallu deux fois plus de temps pour que la fatigue se résorbe, soit 4 mois.
Ma fille a réussi mais elle n'a pas réalisé qu'elle suivait le même chemin. Et c'est moi qui ait fait le rapprochement avec la lévocéthirizine. Elle a été soignée pour une bronchite asthmatiforme sévère, ce qui me serait arrivé sans son aide. Elle en était à souhaiter tomber pour ne plus se relever tant la fatigue était intense.
j'ai déjà vécu ça par le passé mais je ne m'en étais pas rendue compte.
Amicalement Lud | |
| | | Ludwika1
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 16/01/2013
| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie Ven 25 Jan 2013 - 21:24 | |
| En me relisant, je vois que j'ai oublié un saut à la ligne. l'hpersomnie a précédé de 8 mois environ la prise de lévocéthirizine. il n'y a donc pas de cause à effet. Désolée. les parfums à la vanille synthétique provoquent désorientation, perte de réflexes, vue brouillée, idées fuyantes. Je complèterai au fur et à mesure de mes souvenirs. bonne lecture Lud | |
| | | MORPHEE Modérateur
Nombre de messages : 16837 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie Mer 30 Jan 2013 - 9:44 | |
| Merci pour votre témoignage et les précisions sur votre parcours. Une piste a creuser... | |
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| Sujet: Re: Allergies respiratoires et hypersomnie | |
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