Peur du noir : à partir de quel âge ?

Bonsoir,

Mon fils de 17 mois s'endormait sans aucun problème jusqu'à présent, seul dans son lit, avec son doudou et sa sucette après un rituel du coucher instauré depuis ses 9-10 mois. Il est d'une nature plutôt anxieuse. Depuis une petite semaine, il rechigne à aller se coucher et il faut faire preuve de beaucoup de persuasion pour réussir à simplement le préparer au coucher. Il se met ensuite à pleurer lorsque je le couche finalement (dans le noir). Avec mon mari, nous avons déjà eu recours à la méthode du 5-10-15 (avec succès !) lorsqu'il était plus petit et qu'il avait eu une période de pleurs au moment du coucher. Nous l'avons donc laissé pleurer ces 2 derniers soirs et bien évidemment il finit toujours par s'endormir (mais après 30 min de pleurs inconsolables, en appellant "Maman"...). Ce soir je me suis posé la question de la peur du noir mais je me demande s'il n'est pas encore un peu jeune pour ça ? Impossible de lui faire verbaliser quoi que ce soit en tous cas car il ne s'exprime pas encore suffisamment. Je note par ailleurs que ces problèmes au coucher coïncident avec son entrée de plein pied depuis qqs jours dans la période du "Non" et de l'opposition caractéristique des enfants à partir de cet âge. J'imagine que les gronderies de la journée peuvent également influer sur son angoisse au moment de nous séparer pour la nuit.
Dans le cas de la peur du noir, une veilleuse pourrait-elle régler le problème ?

Merci par avance pour votre aide qui m'a été d'un grand secours lorsque j'ai fait appel à vos conseils il y a qqs mois.

vous avez parfaitement raison: la peur du noir apparait plutôt vers 2 ans 2ans et demi; il me semble plutôt, comme vous le dîtes très justement, qu'il s'agit d'une manifestation d'opposition, qui le fait rechigner à accepter le coucher du soir; soyez ferme, très claire sur les limites; il va peut être continuer à pleurer quelques nuits mais très rapidement il comprendra que toute opposition au coucher est vaine et vous retrouvez la situation antérieure; par contre si vous commencez à retourner le voir, à renégocier, discuter, tergiverser, il va s'engouffrer dans cette brèche et vous n'en sortirez plus!