IMPOSSIBLE DE DORMIR

bonjour

voila 5 mois que je ne dors plus !!

j'ai un traitement seresta qui fonctionne moyennement et de l effexor (à vrai dire je ne vois pas de différence) je me suis mise à faire 3h de sport 4 fois par semaine mais rien n y fait!!

je me mets au lit et vlan j ai le cerveau qui tourne à 100 à l'heure... du coup je suis super irritable

que faire?!! Je n en peux plus.

Quelles sont vos horaires de coucher et de lever? Quelle dose de Seresta prenez vous?
Auriez-vous commencé brusquement à faire 12H du sport par semaine ? A quelle heure vous pratiquer du sport ?

Avez-vous réfléchir aux règles pour reconstruire un bon sommeil :
-éviter les activités eveillantes le soir (pratiques du sport, lecture, regarder la télé dans la chambre, travailler sur l’ordinateur) et les boissons excitantes (thé, café, cola)
-organiser une période d’activité calme (relaxation)avant de se coucher, ne se coucher que pour dormir
-se lever et faire autre chose si on se réveille en cours de nuit et se recoucher rapidement dès que l’envie de dormir revient
- se lever le matin dès qu’on a l’impression qu’on est réveillé, et éviter de faire la sieste la journée
-maintenir des horaires de lever réguliers

Aprenez progressivement à gérer votre stress...

bonjour,

je prends 1 seresta mais en ce moment j'arrive à diminuer.

je me couche entre 22h30 et 00h et je me lève à 7h.

Je fais du sport suite à un arrêt de travail pour diminuer ma nervosité et m'aider dormir. je le pratique le matin de 9h à 11h30

Je ne vois pas de café ou de thé.

Pour ce qui est de me lever en pleine nuit j'avoue que je n'ose pas car mon fils et mon conjoint eux dorment bien et je ne veux pas les réveiller.

Je vois une psychiatre pour ce qui est de la gestion de mon stress et autres.

Mais j'avoue que j'en ai un peu assez de devoir essayer des médicaments pour "vivre" je voudrais être normale.

merci pour votre réponse

Je vis la même situation alors que tout va bien autour de moi. J'ai cette même envie de redevenir normal. Et lorsque je me regarde dans la glace, je vois la même personne qui dormait si bien avant. De mon côté, j'ai décidé d'en finir avec les médicaments car c'est nier un problème sous jacent que visiblement je n'ai pas identifié. Si les médicaments n'aide pas plus, pourquoi continuer d'en prendre. J'ai pu redormir une semaine normalement après le sevrage, ça m'a mis en confiance et je croyais que tout était fini. Mon insomnie est revenue comme elle était partie, mais je sais que je peux m'endormir comme un bébé sans médicaments maintenant. J'étais persuadé de ne plus jamais dormir sans l'aide de médicaments. Là, je suis déçu de revivre des insomnies, il faut que je travaille sur moi-même. L'insomnie n'est qu'un symptome après tout.

oui je comprend,

mais j'ai décidé d'arrêter les médicaments, je continue malgré tout d'aller voir la psy tous les 15 jours.

pourtant mes nuits ne se ressemblent pas... Un coup je dors, d'autre non, une fois je me reveille complètement fatiguée l'autre fois normale ou bien complètement agressive...

J'en ai parlé, mais bon rien ne fait effet....

merci pour le commentaire ça fait du bien de ne pas se sentir complètement seule..

L’insomnie c'est le symptôme le plus sensible au stress et à la dépression sous-jacente ou souvent refoulé, et parfois nous faisons une fugue inconsciente et nous recherchons un refuge dans le sommeil.
Le sommeil est nécessaire pour reposer notre corps et nous ressourcer et pour y arriver à bien dormir nous devons d’essayer de réfléchir et travailler sur nos angoisses les plus intimes, avant d’aller au lit.
Le lit est bien utile pour dormir et maintenir de relations sexuelles mais rester allonger sans dormir ne sert pas à grand-chose et vous perdez le conditionnement entre le sommeil et le lit.

c'est ce que me dit la psy mais bon, les cachets ne font pas effet pourtant j'ai essayé.

est ce mal d'avoir arrêté ou bien comme vous le dites, vu que le sommeil est conditionné par le stress je dois me dire que je dormirai toujours mal?

L’arrêt des médicaments est conseiller de le faire lentement, avec l’aide du médecin et en choisissant le moment, quand vous vous sentez préparée à le faire.
Par rapport au stress, avec vous essayer de vous aider avec la pratique du yoga ou de la sophrologie ?

Bonjour,
je rappelle qu'il est possible de faire un entrainement sophjro pour traiter les insomnie (on appelle cela "sophro protection du sommeil") tout sophrologue caycedien a çà dans sa boite à outil
Bein sûr je parlerai aussi de mon outil fétiche l'EFT, Emotional Freedom Technique, facile et efficae.
C'est une technique de tapping sur des points d'acupuncture qui permet également de traiter la racine des problème (et cette racine est généralement émotionnelle)
Plus d'infos sur
http://sophromob.over-blog.com/
faut fouiller dans la section EFT, mais il y a plein de choses, promis !
Bon courage (pour le sommeil et pour les infos )

bonsoir,

j'ai essayé le yoga, cela n'a pas fonctionné. la sophrologie j'avoue que non.

j'avoue aussi que j'ai arrêté les médicaments entre 2 RDV, mais j'ai prévenu le Dr, je n'ai pas eu l'effet de manque ou très peu. De plus je l'ai fait car je ne supporte plus de prendre quelque chose pour dormir et pour le stress, des milliards de gens vivent sans, pourquoi n'y arriverais je pas?

je sais s'est idiot je travaille cela avec la psy!!!

merci pour vos réponse en tout cas.

Ma foi, vous me semblez être très positive, et vous avez raison, vous vous faites aider... vous allez trouver une solution.
Un truc quand difficile de dormir, ne pas se focaliser sur l'insomnie, s'occuper ou "accepter" de ne pas se rendormir facilement sur le moment !
Bon courage ...

Avana, j'ai eu les mêmes réflections que toi dans un ordre similaire. (voir "journal de mon insomnie"). Si aujourd'hui je ne dors pas mieux qu'avant, je dors quand même suffisement et surtout bien. Le médecin psy spécialisé dans le sommeil m'a dit la chose suivante me concernant, et qui m'a assez marqué : [b]"foutez la paix à votre sommeil!"[/b]. Cela parait anodin, mais rien n'est plus vrai. Je sais qu'il est inévitable de ne pas penser au sommeil pendant la journée... mais il faut apprendre seul à déculpabiliser le fait de ne plus dormir "comme tout le monde" et de "faire avec".

Comme toi, je pense avoir un boulot de dingue peu commun (flic)... et avoir des enfants t'oblige à certaines responsabilités qui demande de la vigilance. Mais voilà, moi je pense que tu as fait le bon choix en stoppant les médicaments, j'ai fait la même chose au moment où je doutais le plus ; car je savais quand même au fond de moi que mon insomnie n'était pas le réel problème. Il n'y a pas de solutions miracles, sache quand même que je sais ce que je c'est de se dire "je ne dormirai plus jamais". Mais avec mon expérience d'insomniaque, je peux t'affirmer que c'est faux. Ton sommeil reviendra un beau jour, comme avant. C'est que tu auras trouvé des réponses...

En tout cas, en simple amateur insomniaque (4 mois d'enfer), je peux te dire simplement ce qui a fonctionné pour moi :

- Arrête de parler de ton sommeil à ton entourage, et demande qu'il fasse de même avec toi. Réserve sa pour toi et ce forum par exemple.
- Trouver l'origine de l'insomnie... pour ma part, un problème de couple. Il vaut mieux chercher un problème qu'on refuse de voir, plutôt que de chercher à régler son problème d'insomnie. La journée est faite pour les reflections, la nuit pour le sommeil.
- [b]Enlève l'heure de ta vue[/b] en laissant une alarme au besoin... moi ça m'a beaucoup aidé de ne pas savoir l'heure qu'il était aux réveils nocturnes.
- Ne pas se coucher si on ne se sent pas fatigué. Le principal est d'être "en forme" le lendemain. Se coucher à 2h, et se lever à 6h30 n'est pas un drame (mon cas) si tu arrives à suivre la journée. Il suffit juste de se dire que c'est comme ça et puis c'est tout... Certains soirs, tu retrouveras ce coup de barre tant attendu.
- Ne pas tourner en rond dans le lit... et se lever pour boire, manger un peu.
- Si on se réveille pendant la nuit, se dire qu'on a encore du temps pour dormir et profiter et ne pas se dire "putain, je me suis réveillé..." Je me souviens qu'avant, je me réveillais aussi, mais j'avais tendance à oublier ces réveils. Quand on devient insomniaque, on focalise sur ces réveils...
- Se coucher en se disant plusieurs fois à voix haute qu'on va bien dormir. C'est idiot, mais ça aide inconsciement...

[b]Et surtout, il faut lâcher la grappe à ton sommeil !!! Oublie le un peu, et il reviendra te voir.[/b]

Merci... c'est exactement ce que je voulais dire, c'est sympa d'avoir développé et çà porte mieux quand c'est d'expèrience personnelle !
J'avoue me sentir insomniaque si j'ai mal dormi deux nuits d'affilée... et je me sens alors tellment mal que je prends des mesures immèdiuates (reclage, rythm, sophro, exercices énergétiques... et effacement du problème de ma conscience : je décide que "maintenant çà suffit"...).
parceque je crois qu'une troisième nuit me mettrait à la porte des urgences psychiatriques : je ne supporte pas de ne pas dormir mon saoûl, je suis une grosse dormeuse.

Avana, maintenait c’est à vous de joue !Passez des bonnes nuits !

Avana, tout d'abord merci de partager ton expérience sur ce forum. Comme tu le sais, il y a des milliers/millions de personnes dans ton cas. Rien qu'en france 4% de la population souffre d'insomnie. Je voulais juste réagir sur 2 points qui me semblent importants: le sport et les médicaments.

Le sport fait du bien, c'est sur. Vous dites en faire 3 à 4 fois par semaine et c'est bien. Mais attention à ne pas en faire juste avant d'aller se coucher, cela risque d'augmenter vos insomnies.
Une lecture de cet article vous donnera plus d'infos, cela traite notamment du sport avant d'aller au lit. [url=http://www.trouble-du-sommeil.com/sendormir/10-astuces-pour-sendormir-lutter-contre-linsomnie/]10 astuces pour lutter contre les insomnies avant d'aller se coucher[/url]

Par contre, toute méthode de relaxation comme le yoga et la méditation sont conseillés.

Venons en maintenant aux médicaments. D'une manière générale, ne succombez pas à la tentation facile des somnifères trop vite, ils ont des effets secondaires et surtout créent des dépendances. Votre médecin pourra vous conseiller à ce sujet.

Dépendance et somnifères:
[url=http://www.trouble-du-sommeil.com/insomnies/dapendance-aux-somnifare-au-secours-je-suis-dapendante-aux-somnifares-solutions-conseils/]Exemple de personnes dépendantes aux somnifères[/url]


Voilà
Bonne Nuit Avana.

Merci à alex de rappeler ces règles d'hygiène de sommeil:
Pour s'endormir, il faut en effet que la température interne du corps ait bien amorcé sa descente (elle varie environ d'un degré de façon cyclique chaque jour), c'est pourquoi la pratique d'un sport, qui élève la température interne, est néfaste pour l'endormissement.

La relaxation permet de diminuer progressivement notre niveau d'activation, tant physiologique qu'intellectuel ou émotionnel, ce qui favorise notre entrée dans le sommeil.

Enfin concernant les traitements médicamenteux, si la dépendance est un risque certain, il est néanmoins souvent tout à fait judicieux de prendre un traitement ponctuel, qui permet parfois d'éviter de rentrer dans le cercle vicieux d'une insomnie conditionnée par l'habitude.
C'est le côté systématique et permanent de la prise d'hypnotique qui est plus discutable...

Salut à tous, voici 2 mois que j'ai perdu le sommeil et malheureusement à ce jour la seule chose qui me fait fermer l'oeil est le somnifère, stilnox. Certes je m'en veux à mort d'en prendre mais au même temps mon médecin me dit que c'est nécessaire. Verons plus tard pour l'arrêter. Anxieux et angoissé à certaines périodes de la journée, surtout car j'ai peur de passer encore une mauvaise nuit, je n'arrive pas à trouver l'endormissement. A présent je prends aussi des sirups aux plantes pour m'appaiser, je ne sais pas ce que ça vaut.
J'ai fait le tour de la question et je n'ai rien qui aurait pu faire que j'aie des insomnies, mon sophrologue me dit que c'est dans mon subconscient, mais commen trouver ???? Je mènait une vie tellement tranquille...comme Thomas, j'ai peur de ne plus réussir à dormir...est-ce normal ? Quelqu'un peut-il me rassurer...merci à tous !

On comprend facilement que la peur de passer une mauvaise nuit induise des difficultés d'endormissement; la tension créée par l'appréhension de ne pas dormir s'oppose en elle-même au lâcher prise que représente l'endormissement.

L'idée de favoriser la détente (plantes relaxantes, sophrologie, ...) paraît ainsi tout à fait judicieuse.

Une autre façon de rompre le cercle vicieux serait de reculer au maximum le coucher, (tout en veillant à ne pas s'assoupir avant, ce qui "gâcherait" la pression de sommeil) en n'allant vous coucher que lorsque vous ressentez les signes de somnolence. Vous évitez ainsi cette recherche éperdue du sommeil, tout à fait contradictoire avec la survenue du sommeil.
Préalablement, vous éviterez toute activité éveillante le soir en organisant une période d’activité calme avant le coucher.
Il peut aussi être bénéfique de favoriser un rituel de coucher.

Si vous ne dormez pas, vous vous levez et vous faites autre chose , et vous ne vous recouchez que si vous ressentez à nouveau l’envie de dormir.
Le matin, vous gardez votre heure habituelle de lever, afin de ne pas décaler votre rythme veille sommeil.
Enfin, Dans la journée proscrivez les siestes.

Merci Morphée pour ta réponse. Je ne sais pas si tu peux me conseiller mais actuellement je resent dès le réveil après somnifère un sentiment d'anxiété, picotement dans tout le corps, mal être intérieur, qui me gâche toute la journée. Je me demande si ce n'est pas crée par la prise de somnifère puisque j'en prends tous les jours depuis deux mois. Qu'en penses-tu ? Si c'est le cas il faut que j'arrête tout de suite d'en prendre, mais je ne sais pas de quelle manière...deux mois et j'ai l'impression que ça devient déjà difficil. As-tu un conseil à me donner pour arrêter ? Même si je ne suis pas sure de pouvoir m'endormir...et passer sans doute quelques nuits en éveil...tout ça m'angoisse...merci de ta réponse

Pour arrêter un somnifère, il est important d'aller très progressivement, en quantité (diminuer d'un quart de ce qu'on prend) et dans le temps (faire des paliers pour "stabiliser").
C'est votre médecin qui vous a prescrit l'hypnotique qui est le plus à même de vous aider à planifier ce sevrage, et de vous donner le cadre nécessaire. Encore une fois, pas de précipitation!