Le retour ... encore

Bonjour à tous,

Après plusieurs mois de tranquillité, me revoilà. Petit rappel, j'ai connu les affres de l'insomnie suite à une énorme anxiété il y a presque 6ans (je suis d'un naturel anxieux et pour en ajouter une couche hypocondriaque). J'ai connu l'horreur des nuits sans sommeil et depuis je reste extrêmement fragile. Malheureusement je pense que ce sera toujours ancré en nous. Bien entendu en 6 ans j'ai connu beaucoup de moments de bien mieux au point que je ne saurai donner les détails de mes phases. Si ce n'est que malgré mon anxiété, j'ai réussi à vivre les confinement et les phases covid malgré mon hypocondrie (pourtant imaginez l'angoisse), le décès de mes beaux parents en deux ans seulement (j'ai quand même connu une phase de moins bien l'an dernier pendant plusieurs semaines à quelques mois du décès de mon beau père), des postes en 2x8 ... sans que mon sommeil ne se degrade réellement j'avais des mauvaises nuits qui réactivaient toujours mon anxiété mais ça passait très vite, parfois je prenais un alprazolam 0.25 en cas d'endormissement tardif.
Aujourd'hui, je connais une phase similaire au début, grosses difficultés d'endormissement avec plusieurs traitements qui ont fonctionné auparavant mais bien moins Aujourd'hui.
J'ai eu 2 semaines de travail très compliquée, ultra chargée durant lesquelles je dormais rapidement, même après un travail de début nuit (le travail de nuit est mon angoisse depuis le début de mes problèmes parce que j'ai plus réussi à récupérer en journée sauf très ponctuellement sur les postes de matin je réussissais à me reposer l'après midi). J'ai ensuite dû passer du matin, première nuit horrible mais je suis habituée à toutes les veilles de semaine de matin le temps que je me recale. J'ai dormi un peu l'après midi mais ensuite la semaine a été catastrophique. Impossible de trouver le sommeil naturellement et de nouveau le sommeil en journée qui s'est fait la malle. Et depuis c'est l'anxiété à nouveau surtout que je ne comprends pas cette rechute contrairement aux autres que j'ai fait, tout va bien autour de moi si ce n'est une charge au boulot parfois dure à porter, ca a régulièrement été le cas. Je prends parfois du noctamide, parfois du norset qui fonctionne une nuit et me laisse vaseuse le lendemain... en gros ce qui me passe sous la main mais en tout cas sans rien difficile voir impossible. Hier soir je sentais le sommeil sur le canapé, j'avais du mal à résister, je suis allée me coucher et boum pas d'endormissement. J'ai du prendre un alprazolam 0.50 pour je pense 6h de sommeil (j'essaie de ne pas regarder l'heure). Je ne cherche pas de conseil, je connais presque tous les posts du forum qui sont chargés d'infos, je cherche juste à partager.
Comme dit plus haut, cette fragilité restera je pense pour toujours. Je suis bien curieuse de savoir si des personnes qui ont connu l'insomnie s'en sont sorties complètement sans rechute (je ne parle pas de la mauvaise nuit qui arrive à tout le monde) ? (Si ma belle sœur qui a connu quelques mois d'insomnie d'endormissement il y a quelques années et pour le moment 0 rechute sauf quelques nuits que tout le monde connait). Désolée pour le roman. Merci d'avance pour vos retours, même si le forum me paraît un peu éteint.

Je refais un petit point après plusieurs jours. J'ai connu une légère amélioration puis de nouveau des galères, à zoner dans ma maison en pleurant parce que je ne comprends pas. En plus lors de ces phases, je suis incapable de dormir dans le lit conjugal parce que je m'agace que ma femme réussisse à dormir et pas moi (elle elle peut dormir partout presque sur commande et si elle dort mal elle s'en fiche royalement). Je me sens fatiguée, super angoissée et je ne réussis pas à me passer d'anxio le soir ce qui fait que je culpabilise le lendemain et malgré quelques nuits pas trop mal j'angoisse quand même parcr que je ne reussis pas à m'endormir naturellement. Je suis du genre à focaliser à l'extrême en plus (hypocondriaque en prime) J'ai connu des mois de galère il y a 6 ans, ensuite quelques mauvaises nuits qui ne duraient pas, 1 rechute franche en janvier 2021 de 3 semaines, 1 de presque 2mois en mai/juin 2022 et la je pense qu'elle est bien pire que les autres... parce que ça dure, que c'est dur et que surtout je ne sais pas combien de temps elle va durer.
Est-ce que certains de ce forum s'en sont vraiment sortis? Est ce que certains connaissent une fragilité qu'ils réussissent réellement à maîtriser quand les phases de moins bien se présentent?
J'avais connu ces derniers mois (presque un an) le retour d'un très sommeil normal loin des angoisses avec beaucoup de projets (notamment de voyage à l'étranger) donc la rechute est dure et incompréhensible.

Bonjour Nini
Je lis bien que vous ne souhaitez pas de conseils mais plutôt des échanges sur un vécu commun
Il y a et de nombreux contributeurs des échanges tres riches sur notre forum, j'espère que vous aurez bientôt des retours à votre post
Bien à vous
Morphée

Un petit point de situation même si je me sens un peu seule sur le forum.
Bah je suis toujours un peu au même point. 2 nuits correctes sur la semaine mais le reste très compliqué. Je somnole super fort sur le canapé le soir parfois je decroche quelques minutes sans m'en rendre compte par contre si je m'endors réellement je sais que je suis ensuite tranquille pour la nuit, je peux aller me coucher d'où la forte composante psychologique. Lorsque je vais me coucher en ayant les signaux de sommeil, rien ne se passe pendant des heures, je sens que j'ai des spasmes habituels, l'esprit qui divague parfois mais j'ai l'impression d'être à l'affût des signaux qui annoncent l'endormissement ce qui est absolument contre productif bien sur mais je ne sais pas comment faire autrement, je n'arrive pas à laisser mon cerveau se poser... je sens que cette phase est très différente des 3 autres. Au fond de mon moi je sais que ça va se régler, que j'ai déjà réussi à 3 reprises pour autant je flippe de la durée qu'aura cette phase parce que la 1ère a duré presque 1 an et lors des précédentes je ne sentais pas cet épuisement qui me pèse très fortement la journée. En plus ce qui a marché avant ne fonctionne plus aujourd'hui. Lors de ma dernière rechute je dormais avec un alpra 0.25 mais ça ça ne fonctionne plus.

Bonsoir,

Votre situation fait écho à la mienne.

J'ai connu un gros épisode d'insomnie il y a 4 ans et depuis, je reste très fragile. Passé l'épisode aigu, j'ai connu des hauts et des bas : une alternance de deux mois de bon sommeil, un mois de moins bien, parfois des variations sur une même semaine... Jusqu'à la "lune de miel" d'août à fin février : 6 mois sans penser au sommeil, premier voyage depuis 2018 sans médocs et sans ruminations, et... de bonnes nuits évidemment ! Le PARADIS.

Voilà un mois que c'est reparti dans l'autre sens et c'est d'autant plus dur de relativiser que j'ai goûté à la liberté, à un quotidien sans appréhension et aux bonnes nuits. Ce qui me semble fou, c'est comment on peut se retrouver à douter aussi vite de son sommeil alors qu'il y a un mois je pouvais dormir 9h d'affilée. J'ai une nouvelle fois l'impression que mon sommeil est cassé et je retrouve la psychologie du mauvais dormeur : "il ne faut pas que je me couche trop tard", "il faut que je fasse du sport pour me fatiguer"... Ce conditionnement négatif qui pourrit une nuit.

Vous n'êtes pas seule, nous avons déjà "réussi" à sortir de ces phases. Il n'y a pas de raison que ça ne reparte pas dans le bon sens !

Ha enfin quelqu'un présent sur le forum. Quels sont vos problèmes de votre côté? Endormissement? Réveil nocturne?
Après des mois sans penser au sommeil, la chute est terrible. Effectivement j'ai connu la même chose après presque 6ans (entre fin 2017 et maintenant j'ai connu beaucoup de bonnes phases ponctuées de quelques nuits mauvaises mais de juin 2022 à début mars de cette année, c'était le top! Au point que je pensais en avoir fini avec l'insomnie). Je crois qu'au fond on n'en finit pas trop avec l'insomnie et il faut tenter de l'accepter mais c'est très dur.

C'est principalement l'endormissement mais il y a aussi des réveils nocturnes.

Se dire qu'on n'en finit jamais avec l'insomnie revient à penser que c'est une fatalité, une maladie. Or c'est bien nos schémas de pensées qui nous font retomber dans ce cercle vicieux. Comme vous le décrivez plus haut, une proche a eu des insomnies et ça n'a pas duré dans le temps. C'est la dramatisation de l'insomnie, l'anxiété vis à vis des nuits, qui font perdurer le problème.

Comme vous, j'ai un fond anxieux et hypocondriaque. Et je fais le parallèle entre l'insomnie psychophysiologique et l'hypocondrie : on doute de son corps, de sa capacité à bien fonctionner... alors qu'il n'y a pas de problème.

Vous avez raison mais lors de ces phases (surtout celles qui durent) je suis super négative. Surtout que cette phase est différente des autres car je subis toutes les nuits, ce qui n'était pas le cas lors de mes précédentes phases lors desquelles je finissais toujours avec une bonne nuit sans médicament. Aujourd'hui je prends des anxio en étant désespérée la nuit et je déteste ça. En plus j'ai une peu bleue de la nuit blanche et des conséquences le lendemain.

Je comprends, c'est très difficile d'arriver à relativiser quand on enchaîne les mauvaises nuits.

Quelles sont les conséquences que vous redoutez ?

Votre sommeil n'est pas cassé, jamais !!

En fait je subis un peu d'épuisement en ce début d'année donc l'insomnie ajoute encore uen couche sur cet épuisement. Je subis la journée et depuis mes premiers épisodes je ne supporte plus la fatigue, elle me rend nerveuse et irritable donc j'appréhende les conséquences d'une nuit blanche. Après je me dis que ça finira par rentrer dans l'ordre et je pourrai à nouveau refaire de bonnes nuits réparatrices.
Vous me semblez faire preuve d'un esprit vraiment positif tant mieux, c'est ce qui aide. Vous subissez aussi toutes les nuits? Vous connaissez l'origine de cette rechute? Un stress un peu trop important, un évènement marquant?

Bonjour, à tous, j'aimerais dire à quel point je vous comprends, car je suis précisément dans la même situation que vous. Plusieurs crises d'insomnie au cours de ces dernières années, avec une sévère en mai dernier, qui je pense m'a fait appréhender mon sommeil durant tous les mois qui ont suivies... Il me semble d'ailleurs que j'ai posté plusieurs fois sur le forum pour raconter les crises que je traversais.
C'est comme si, à chaque crise, mon cerveau rajouter une petite difficulté en plus...
La dernière en date a réellement commencé il y a une semaine, je trouvais que j'avais une légère sensation de fatigue, tous les matins depuis des semaines... Et j'ai commencé à me focaliser sur mes réveils nocturnes de 2 à 3, en général par nuit... Puis en grand anxieux que je suis, cette focalisation a entraîné des difficultés d'endormissement, cherchant toutes les causes et les maladies sous-jacente que je n'avais pas exploré vis à vis de ses insomnies ...
Au fil des jours, les endormissements sont devenus plus laborieux (d'abord coucher, à minuit, puis endormi vers 2h du matin... Ensuite coucher à minuit, puis endormi vers 4h du matin...) jusqu'à ne plus dormir du tout comme hier, par exemple. Comme beaucoup d'entre vous, maintenant, j'angoisse en journée sur la nuit à venir. Je pense aux effets délétères sur la santé au moyen long terme de mon sommeil ce qui n'arrange rien. Le soir, j'aime avoir une présence à côté de moi. ca me rassure, mais comme dit plus haut, dans un commentaire, je m'agace de voir la personne dormir avant moi, je me sent démuni et surtout seul face a mon problème. Alors il n'est pas rare que je change de chambre vers 3 4h du matin. Et quand j'ai l'impression que je pique du nez, j'ai une sensation non-douloureuse diffuse dans la poitrine qui me réveille instantanément. Certaines fois, j'ai l'impression que ma respiration est mal synchronisée..
Je précise aussi que je souffre d'acouphènes, depuis plusieurs années et moi endormir dans un endroit totalement calme, sans fond sonore est compliqué, j'ai toujours besoin d'une petite distraction. Me mettre directement dans le noir, sans bruit, sans image est légèrement anxiogène pour moi.
Déjà une semaine de ce nouveau cycle d'insomnie, j'ai déjà beaucoup moins de force pour lutter que les fois précédentes.

Bonjour Sam-dodo, votre précédente phase en mai dernier s'était soldée comment? Vous avez ensuite eu de bonnes nuits jusqu'à cette crise actuelle? C'est fou comme ça devient cyclique chez nous alors que d'autres vivent une crise et ensuite s'en remette en faisant quelques mauvaises nuits sans y prêter attention (cas de ma belle soeur). J'ai lu à plusieurs reprises sur ce forum qu'il fallait qu'on accepte cet état de fait et se dire que ce n'est qu'une crise et qu'elle passera. Je vous dis ça mais je peine à l'appliquer! Au contraire je panique à la moindre rechute surtout que je n'en ai plus connu depuis juin 2022... la je le crois répartie pour des semaines entières surtout après avoir lu sur des forums des personnes qui ne dorment pas même avec un traitement de cheval (les forums mauvaises idées)

Après la grosse crise qui a duré plusieurs longues semaines, j'ai eu, on va dire 2 bons mois de sommeil. Parallèlement à ça, j'ai essayé de me reprendre en main sur plusieurs aspects de ma vie, j'ai perdu pas mal de poids, etc. j'étais vraiment dans une bonne dynamique... j'ai eu quelques rechutes 3/4 jours. Avec JE PENSE comme élément déclencheur l'anxiété et les ruminations. J'ai remonté la pente grâce au lâcher prise comme tu le dis plus haut... Malgré les mauvaises nuits, je ne m'empêche pas de vivre. Et j'avais des proches à l'écoute.
Aujourd'hui, j'ai l'impression que c'est différent, moi qui pensais être à armer pour ne plus retomber aussi bas... Le constat est là 30 kg en moins sur la balance. 3 fois plus de sport qu'auparavant. Une alimentation beaucoup plus saine. pas de tabac ni d'alcool. Et pour ton retour à la case départ.
J'ai très vite adopté le lâcher pris durant cette semaine, et malgré toutes les nuits, ont empirer. Parallèlement à ça, je sens mes proches un peu moins compréhensifs, plus distants de mon problème.
Le fait que je cumule des acouphènes + insomnie. Me freine peut-être également à la création d'un espace plus sain pour dormir (pas de tv, 0 lumière, etc...).
Ah, la la, les fameux forums avec témoignage anxiogène ! Ça devrait nous être interdit à nous, les anxieux... c'est peut-être pas très honnête intellectuellement, mais j'essaye de me concentrer que sur les témoignages positifs. De voir des types qui sont insomniaques depuis 2, 5, 10 ans... Ça ne m'aide vraiment pas et en grand anxieux, j'ai tendance à m'identifier a eux."si ce type, qui a un bon job qui a l'air d'avoir du monde autour de lui, est insomniaque depuis cinq ans. Pourquoi toi mon Sam, tu y échapperais ?" "T'as vu ce type qui a résolu ses problèmes de sommeil et d'insomnie, en traitant, son apnée du sommeil avec un appareillage.... Et finalement si toi Sam tu avais de l'apnée du sommei.... Mais tu ne pourrais même pas le savoir, car tu ferais une nuit blanche en centre du sommeil et on pourrait rien à voir avec tes résultats."
Voilà le genre de raisonnement que mon cerveau peut m'amène à faire quand je suis en pleine lecture...
Je ne suis peut-être pas le mieux placé pour te dire ça vu mon niveau d'anxiété, mais dans certains témoignages anxiogènes, il faut savoir les prendre avec des pincettes, on a pas souvent le contexte de vie, de la personne, les antécédents médicaux, hygiène de vie. et souvent quand ça va mieux quand ça s'améliore, on ne retourne pas spécialement au forum pour lui dire.
Je garde toujours en mémoire une phrase que j'avais lu de morphée sur le forum "tôt ou tard, le sommeil finit par reprendre ses droits."
Je te la donne aussi, elle est plutôt encourageante.

Je partage ton avis sur les sujets anxiogènes sur les forum!
Si je comprends bien tu as eu quelques rechutes de 3/4 jours mais globalement depuis mai dernier tu avais de bonnes nuits c'est ça? Ça veut dire que globalement ça va mieux et que la c'est simplement un phase un peu plus difficile. Tu identifies la cause un peu plus précise de cette rechute la qui dure plus longtemps? De mon côté, je me sentais épuisée depuis quelques jours et je devais reprendre en poste du matin (je me suis toujours mis la pression pour ces postes) et bien première nuit je ne m'endormais pas mais j'ai récupéré l'AM, le lendemain idem (en général je m'arrête à 2 nuits compliquées et ensuite je me recale) et bim troisième pareil. J'ai paniqué, j'ai perdu au passage ma faculté à dormir en journée (quand ça ça saute je sais que ça va durer et que je suis à cran). Anxiété très présente surtout après plusieurs mois tranquille... mais bon je me dis que c'est la solution qu'a trouvé mon cerveau ou mon corps pour m'alerter quand je vais trop loin et que je tire trop sur la corde (sinon je ne m'écoute pas trop).

C'est ça, depuis mai dernier, j'ai eu 3/4 rechute espacé à chaque fois de quelques mois dans le temps qui ont duré au grand Max 5 jours. Avec le recul "JE PENSE"que, c'est peut-être dû à un insatisfaction dans mon couple des non-dits, des questions que je me posais sur la relation, la lassitude,le contexte, peut-être peu épanouissant... Enfin voilà, je vais pas faire une dissertation sur tous les problèmes de couplele cercle était souvent le même 1)Rumination, puis 2) Anxiété, puis 3) Difficultés à dormir et rumination ++ 4) je dors de moins en moins sensation étrange aux thorax 5) Cherche des réponses sur le net pour problème cause l'insomnie/maladie et du coup 6)insomnie, totale ou partielle et mini déprime
bien sûr je dit "JE PENSE"car je ne suis pas médecin, et si ça se trouve ça n'a rien à voir avec l'anxiété elle serait la conséquence, mais pas la cause. je m'interroge. Ça fait beaucoup de cycles d'insomnie en l'espace d'un an. C'est comme si le cycle de mes derniers ouvert la porte aux autres.

Je pense qu'il y a une grosse part d'anxiété chez nous qui fait qu'on les enchaîne. J'analyse (parfois trop) le pourquoi les rechutes et je ne sais pas toujours comment les expliquer surtout quand elle dure. Mais après ça s'entretient. L'insomnie est difficile à supporter. Après certains sont beaucoup moins marqué et s'en sortent peut être plus vite ou sur plus longtemps. Je ne sais pas. Après l'hypochondrie nous amène aussi à chercher beaucoup plus de maladies sur le sujet alors que d'autres n'y penseraient même pas. Je passe mon temps à faire des prises de sang pour être sûre que le fer, la thyroïde, le magnésium soient OK comme si il me fallait trouver une cause que je n'aurai de toute façon pas.

Je fais un petit point d'actualisation. Après presque 5 semaines je n'ai toujours pas réussi à sortir de là malgré que je retrouve peu à peu le calme intérieur. Je dors une nuit sur 2, la deuxième je vais parfois me coucher sans ressentir de somnolence mais une fatigue écrasante et je tourne jusqu'à finir par prendre un alpra 0.5 qui me permet en général de lâcher prise. Alors je ne sais pas si je manque de pression de sommeil la deuxième nuit ou si je me conditionne inconsciemment... je désespère de réussir à enchaîner 2 bonnes nuits voir plus. La nuit où je dors moins bien je déprime toute la journée et me sens très morose parce que je ne supporte plus cette fatigue. Je sais que j'ai toujours cette appréhension de ne pas dormir au fond de moi. Je ne sais pas si la chimie de mon cerveau est perturbée ou si il y a autre chose. Mes précédentes rechutes s'étaient soldées plus rapidement sans finalement que je comprenne comment.
Quelqu'un a déjà connu une phase comme la mienne? Elle est tellement différente des précédentes qu'elle me stresse réellement.

Un point d'actualisation. Je suis toujours dans la phase aiguë. Il m'arrive de m'endormir avec 0.25 d'alpra et de dormir 6h ces jours là je suis contente et bien... et plus régulièrement j'attends le sommeil en finissant par prendre 0.5 d'alpra en sentant que l'anxiété reprend le dessus et me réveille très tôt en état d'angoisse et de stress, le moral dans les chaussettes et des nausées atroces. Qui a déjà vécu des phases longues où l'insomnie se répète toutes les nuits et s'en est finalement sorti? J'ai réussi les précédentes fois mais la j'avoue que je suis à bout nerveusement. J'essaie au maximum de relativiser mais c'est vraiment dur dur. J'ai tellement peur de rester comme ça très longtemps, de devoir me bourrer de cachets pour dormir quelques heures à peine. Morphée pensez-vous que suite à un épuisement psychologique et physique (une sorte de burn out ou de trop plein), l'insomnie mette du temps à se résorber? Ce qui en soit est vraiment très mal fait, on vit l'épuisement qui est déjà dur mais en plus on ne réussit pas à récupérer parce que l'insomnie est présente...

Bonjour Nini57

Sache que tu n'est pas seule et que je suis dans la même situation que toi actuellement. Je suis d'un naturel anxieux, je souffre peut-être même de troubles anxieux généralisés. J'ai connu par moments dans ma vie quelques insominies et nuits blanches mais rien de comparable a maintenant. Pour ma part tout a commencer il y a quelques mois quand j'ai décider de changer de poste (j'aurais peut-être pas du). C'est un poste qui demande énormément de procédures et d'attention. J'ai du apprendre ces procédures en un mois et chaque soir je rentrais la tête pleine avec du mal a évacuer. Ensuite s'est installé une fatigue tout le long de la journée jusqu'à ce jour fatidique ou mes premières grosses insomnies ont commencées. Je n'ai pas pu dormir durant 3 nuits d'affilées ! Du coup je suis parti aux urgences et on m'a mis sous Seresta 50 mg, Noctamide 2 mg et Miansérine 15 mg. Dès la nuit suivante j'ai dormi 10 heures ! Cela a duré un bon mois et j'ai arrêté le Noctamide et la Miansérine pour prendre a la place Séroplex 15 mg (suspiçion de dépression) et continuer avec Seresta mais en 25 mg. J'ai plutôt bien toléré ce changement mais depuis ce jour les insomnies reviennent de plus belle donc je pense que je vais reprendre Noctamide. Cette nuit a été horrible, ce rendre compte que l'on retombe au fond du gouffre alors que ça allait mieux... Horrible.
Tu devrait essayer un antidépresseur, ça peut aider. Tiens nous au courant de ta situation, je ferais de même de mon coté. Parler (écrire plutot) est un bon moyen de décompresser.

Bonjour,

Comment allez vous tous les quatre ?
J'espère que vos nuits se sont améliorées

Bonjour,

Pour ma part, ça a été compliqué 2 mois et demi, ensuite amélioration pendant plusieurs semaines et la quelques difficultés à nouveau. C'est toujours très aléatoire mais c'est le cas depuis 6 ans. Je pense que le mental a une influence énorme sur l'insomnie et c'est la raison pour laquelle nous gardons cette fragilité. Souvent les profils sont assez identiques, des personnes anxieuses qui ont tendance à focaliser. Il faut essayer de s'en détacher le plus possible même si c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Un jour sur ce forum on m'a dit que le sommeil finit toujours pas revenir et ce que je me dis quand je suis dans les phases Down.

Voilà

Bonjour à tous,

Si je poste aujourd'hui c est que je suis en détresse la plus totale. Nuit totalement blanche cette nuit. Je vois les gens heureux sans se préoccuper de leur sommeil et moi je suis au fond du trou parce que j appréhende déjà ma nuit à venir. En effet, malgré ma nuit blanche, aucune somnolence, aucune fatigue, je suis désespérée. Je vais encore essayer de dormir à tout prix ce soir, même si il ne faut pas faire ça, mais j ai tellement peur que mon corps ne puisse plus dormir. Pourquoi alors que tout va bien depuis des jours et patatra sans raison, sans angoisse on fait une nuit blanche. Quelle personne normale connaît un tel enfer avec son sommeil. Je suis tellement au bout du rouleau. Des mois de thérapie à dépenser l argent que je n ai pas pour payer mes séances et j en suis toujours au même point. Je souffre tellement de ce putain de sommeil qui déconne. Finit on réellement par dormir, peut on faire deux nuits blanches sans se dire qu on a cette satané maladie du sommeil qui nous empêche de dormir. Je suis si malheureuse de me battre avec ce sommeil qui parfois ne veut pas venir.

Bonjour,

Comme vous l'avez lu ici et ailleurs le sommeil n'est pas un long fleuve tranquille..
Une mauvaise nuit, une nuit blanche entrecoupe parfois des périodes où l'on dort mieux puis le sommeil revient
il y a pour tous de bonnes et de moins bonnes périodes c'est tout à fait normal !

Avez vous déjà rempli notre questionnaire en ligne ( et demandé une orientation par l'un de nos médecins coordonnateurs) ?
bien à vous
Morphée