insomnies depuis 1an1/2 (suite à reprise travail après bb2)

bonjour Morphée et à tous les lecteurs en difficultés. Je cherche à faire un point car plus d'un an d'insomnie c'est dur à vivre !! Cela fait désormais 6 mois que je suis en arrêt de travail, ne pouvant plus assumer celui-ci à cause de mes insomnies.

J'était il y a encore 2 ans un bonne dormeuse. pendant la grossesse, mon sommeil a déjà évolué puisque je m'endormais très tardivement à compter du 3e trimestre. j'ai vécu une grossesse assez désagréable, étant très stressée par mon travail et la peur qu'il arrive qq chose à mon bb).

A la naissance en août 2017 j'avais déjà du mal à me rendormir après le biberon de nuit mais l'acupuncture m'avait aidée.

En janvier 2018, un mois avant le reprise du travail, début des complications : crises d'angoisse le soir et pas de réendormissement après les réveils nocturnes de mon bb (pourtant le papa intervenait régulièrement également), et également parfois réveil précoce en l'absence de réveil de mon bb (environ 4h du mat).

Début février 2018, reprise du travail et alors mon bb s'est réveillé chaque nuit pendant plus d'un mois. Lorsqu'il a refait ses nuits, je n'ai plus fait les miennes avec chaque nuit un réveil précoce (environ 3-4h).
Je paniquais de plus en plus à l'idée de ne pas être en forme pour bosser.

J'avais à cette époque parfois une nuit correcte le we.

J'ajoute que mon bb a été beaucoup malade (bb de crèche...).

J'ai fait acupuncture, hypnose, je passe 7h30 max au lit, mais rien n'y fait.

Depuis plus d'un an je tente de dépasser les 5-6h de sommeil par nuit.

Je suis suivie par une psychologue pour un TCC. Cela semble m'aider mais je la revois seulement en septembre après une pause estivale, dure à supporter psychologiquement.


JE en sais plus quoi faire : je fais une obesssion sur mon sommeil. Le soir j'ai désormais des crises d'angoisse à l'idée d'aller dormir. J'ai donc eu au mois plusieurs nuits blanches (notamment en vacances à la montagne).

Les bonnes nuits (enfin bonne nuit égal 6h de sommeil !!) se font rare et je suis crevée. Ma psychologue parle de la nécessité d'une aide médicamenteuse temporaire donc je vois un psychiatre demain à cet effet. J'ai essayé seroplex mais rien, les plantes mais pas grand chose et mansierine 30mg (fort ?!) 4 soirs mais horrible.

Pouvez-vous m'aider, me conseiller et également m'apporter des témoignages positifs ? en effet j'ai saisi le côté obsessionnel chez moi, clairement, mais j'ai du mal à l'enrayer !!! Je fatigue franchement.

J'ai 2 enfants de 6 et 2 ans, pratique la relaxation, la méditation, je fais du sport presque ts les matins.
Merci pour votre aide. Je m'interroge sur la médicamentation également car chacun y va de son avis et je ne m'en sors pas.

MERCI beaucoup, j'ai besoin de soutien !

maud

Bonjour Duaml,

Je ne sais pas si je peux me permettre de répondre sur votre post sans être "MORPHEE" ou autre praticien mais moi même j'ai un post ouvert et le votre me questionne.

Quand je lis tout ce que vous faîtes je me demande réellement comment physiquement vous arrivez à "sortir du lit" pour pratiquer toutes ces activités? Je lis sur tous les posts les conseils "théoriques" du bon dormeur, mais je m'aperçois que vous mettez tout en oeuvre pour le moment sans avoir les résultats escomptés, qu'en dit votre psychologue?

J'espère que mon commentaire sera pris de manière positive car j'ai un profond respect pour votre abnégation face à cette situation.

En effet, vos efforts Duaml sont tout à fait positifs et optimisent d'ailleurs probablement votre sommeil même si celui-ci clairement insuffisant.
Les éléments qui sont potentiellement impliqués dans l'insomnie sont nombreux, et si vous avez mis beaucoup de votre côté, l'anxiété de ne pas dormir, cumulée à celle de ne pas assurer à votre travail et au stress généré par celui-ci vous maintiennent dans le cercle vicieux de l'insomnie.
Une aide médicamenteuse peut avoir le bénéfice d'interrompre le cercle vicieux, ce qui est pertinent et n'engage pas trop longtemps dans la durée. Qu'a dit le psychiatre?

bonjour Morphée, merci pour votre retour. Le psychiatre m'a dit qu'il fallait favoriser au maximum la détente physique (exemple sophro) car je pense beaucoup. J'essaie donc de faire un peu de sophro ts les jours. Depuis environ 12 jours soit depuis que je prends des plantes et mélatonine, mon sommeil est de meilleure qualité et je me sens pratiquement en forme la journée. Tout de même mon réveil reste un peu prématuré ce qui fait que je me sens fatiguée au réveil mais la journée cela va. Cette nuit, malgré la prise de plantes et mélatonine j'ai eu une nuit très courte (environ 4h je pense), avec un réveil nocturne. J'ai fini ma me lever, lire un peu et boire une infusion et me suis un peu recouchée mais sans pouvoir me rendormir malgré la relaxation que je faisais dans mon lit. Du coup aujourd'hui grosse fatigue. Ma question est la suivante : je ne comprends pas pourquoi cette nuit courte, et j'ai peur de repartir dans le cercle vicieux ... Comment relativiser ? Est-ce normal qu'il y ait encore des nuits aussi écourtées ? Tellement envie de casser ce cercle vicieux qui dure depuis environ 1 an et demi... Je trouve avoir retrouvé toutefois un peu le moral, mais ce genre de nuit le met un peu à mal.
h tous les jours. Merci pour votre aide, et merci pour vos témoignages à tous.
Je précise que je me couche autour de 23h15-40 et me lève à 7h tous les matins. Ce créneau peut paraître un peu trop grand mais lorsque je le réduis, je crois que cela génère du stress et donc un réveil encore plus précoce (réveil depuis environ 12 jours autour de 6h mais je me lève à 7h). Dois-je vraiment me lever dès mon réveil ? Car le réveil à 7h permet de me reposer un peu après mon réveil. Je précise que je n'attends pas la somnolence pour aller dormir car lorsque je le faisais, cela me décalait trop et je n'ai pas envie d'aller dormir à2 ou 3h du matin!

Merci pour vos retours,

Le fait de retrouver un meilleur sommeil met bien en évidence que les modifications que vous avez apportées étaient bonnes: plantes mais aussi les exercices de relaxation. C'est déjà un très bon signe d'amélioration, et c'est bien ainsi que la confiance dans ses capacités à bien dormir se retisse...
Néanmoins, il suffit d'un élément supplémentaire d'inquiétude ou d'environnement moins propice au bon sommeil pour que la confiance soit à nouveau ébranlée. Et autant il est vrai que les "fragiles du sommeil" restent "fragiles du sommeil", autant le fait d'avoir inversé la spirale du mal dormir garantit que cela puisse à nouveau fonctionner.
Ainsi, vous pouvez revenir à des horaires plus restrictifs (puisqu'il est en effet probable que le temps que vous passez au lit soit un peu supérieur à vos réels besoins), et dès que l'amélioration est au rendez vous, reprendre un peu plus de liberté quant à vos horaires…
On sait que la régularité de l'heure de lever est déterminante pour la bonne synchronisation des rythmes et donc la qualité de sommeil. Cependant si rester au lit pendant quelque temps vous permet d'aborder plus sereinement la journée, c'est peut être prioritaire! Dans la mesure où vous ne cherchez pas à dormir à tout prix, mais à vous relaxer, ce peut être au contraire très fructueux. En revanche, il paraitrait judicieux de ne pas vous coucher tant que vous ne sentez pas la somnolence, ...même si vous n'attendez pas 2:00 du matin, mais en visant un entre deux…