Effet Seroplex insomnie

Bonjour,

Suite à une crise d'insomnie sévère, qui dure depuis environ 1 mois et qui fait suite à une rencontre amoureuse, mon médecin traitant m'a orientée vers un psychiatre qui m'a prescrit du Seroplex 5mg.
J'ai traversé de nombreuses insomnies dans ma vie mais, dans le cas présent, je me sens très démunie et crains de "gâcher" cette relation naissante par mon état d'épuisement et mon émotivité. Le psychiatre a estimé que je traversais une "mini dépression réactionnelle", une "dépression d'épuisement".

Je prends donc 1 comprimé de Seroplex 5mg tous les matins depuis 5 jours et, pour l'instant, je ne perçois aucune amélioration notable de mon sommeil. Je me sens même obligée de continuer le noctamide pour être assez en forme pour aller travailler le lendemain (mon travail est très prenant) et, surtout, pour voir mon compagnon dans de meilleures conditions!

Le Seroplex peut-il avoir un effet bénéfique sur les insomnies chroniques? Je crains qu'il n'aggrave mon état d'excitabilité et d'éveil...

Merci beaucoup pour vos éventuelles réponses! Je souhaite vraiment sortir de ce "cercle", car je dormais plutôt très bien depuis plusieurs mois...

Si j'ai bien compris, vous avez une insomnie aiguë traité par noctamide. Vous avez déjà eu des épisodes d'insomnie dans votre vie: le sommeil est parfois un point faible. Votre psychiatre vous avez prescrit également du Seroplex, probablement devant votre état d'épuisement et votre émotivité qui évoquent une dépression: il faut savoir que les troubles du sommeil sont très fréquents lors des périodes dépressifs.

Le Seroplex, comme tout les antidépresseurs, a une action lente: le sommeil va s'améliorer en même temps que votre humeur, mais il faut attendre 3 semaines. Entre temps le noctamide vous aidera à dormir. Quand est ce que vous allez revoir votre psy?

Merci beaucoup pour votre réponse!

J'ai arrêté le Seroplex (5mg) après 10 jours de traitement car les effets indésirables étaient vraiment importants (insomnie accrue, perte quasi totale d'appétit, maux de tête, transpiration excessive, sensation de froid et de frissons...). Je n'avais jamais pris d'antidépresseurs de ma vie, et j'ai été assez interpellée par les chamboulements que ce type de traitement engendre !

La solution doit plutôt venir de moi : je ne me sentais pas déprimée avant cette phase d'insomnie sévère qui a débuté il y a presque 2 moi, et je ne voudrais pas confondre épuisement physique et dépression. Le manque de sommeil me rend certes émotive et moins enthousiaste qu'à l'accoutumée, mais je ne pense pas être entrée dans une phase réelle de dépression pour autant... surtout que l'élément déclencheur de ce pic d'insomnie était à la base heureux (une rencontre amoureuse, qui dure pour l'instant!). Je vais essayer d'expliquer cela à ma psychiatre, que je revois le 13 avril. Je vois aussi une psychologue spécialiste de la méthode EMDR.

Le sommeil est toujours extrêmement difficile (nuit blanche encore la nuit dernière, avec prise d'un noctamide, sans aucun effet), mais j'essaie d'être patiente car, dans le passé, mes insomnies se sont toujours résorbées. De plus, la nuit précédente, j'avais dormi 7h sans aucun médicament, une première depuis 2 mois... Puis-je le voir comme un signe positif même si cela ne s'est produit qu'une seule fois ?

Je vous remercie ; votre forum est vraiment une source d'informations et de dialogue intéressante.

Enfin une bonne nuit! Une super nouvelle: le sommeil est en train de retrouver sa voie avec ou sans traitement par antidépresseur. Tenez-nous au courant des suites ...