Problème endormissement petit garçon de 2 ans et demi

Bonjour!

je reviens vers vous pour quelques conseils. Voilà 2 bonnes semaines que mon petit garçon nous fait des misères pour l'endormissement : nous le couchons comme d'habitude aux alentours de 20h, ses durées de sieste à la crèche ou à la maison n'ont pas évolué (environ 1h30 en moyenne), le rituel est inchangé.
Il s'endort rarement avant 22h : dans son lit il joue avec tout ce qu'il a à sa portée (que nous avions laissé pour commencer à lui donner une autonomie dans son "lit de grand"), sans sortir de son lit toutefois ni allumer la lumière. Nous avons commencé par tout retirer, mais il s'occupe autrement, refusant de trouver le sommeil.

Nous avons essayé de parler d'une angoisse potentielle, mais rien de bien sérieux ne ressort.
Il va avoir une petite soeur cet été, je n’exclus évidemment pas que cela le trouble, mais nous n'en faisons pas des tonnes, nous répondons à ses questions et lisons des livres à sa demande.

Ce déficit de sommeil accentue son comportement déjà assez difficile (la période d'opposition dans toute sa splendeur) et notamment un caractère agressif à la crèche, où il me pèse d'entendre régulièrement "il a tapé et mordu ses camarades, pourtant il parle très bien!!".

Plusieurs médecins évoquent un comportement lié à la précocité, et affaire à suivre. Comme si dormir, c'était perdre son temps, pour lui. Je précise que nous avions déjà eu de sérieux soucis de sommeil avec lui il y a 1 an où les réveils nocturnes duraient 2 à 3h en plein milieu de la nuit. Là, au moins, ça n'entame pas trop notre capital sommeil d'adultes

Nous avons déjà essayé de retarder son heure de coucher pour accentuer la pression du sommeil, c'est encore pire : il peut s'endormir à minuit...

Je suis preneuse de toutes vos bonnes idées pour améliorer progressivement cette situation!

Quelques pistes:
- reculer malgré tout l'heure du coucher vers 21 h
- avoir des routines et un rituel du coucher immuables: plus les activités de fin d'après midi et début de soirée se succéderont dans un ordre qui ne varie pas d'un jour à l'autre plus ce sera facile pour votre fils d'avoir des repères. Peu d'enfants sont conscients des bienfaits du sommeil à 2 ans et demi, et nombreux sont ceux qui préfèreraient poursuivre la soirée avec leurs parents plutôt que d'être exilés dans leur lit . Si votre fils vit l'expérience qu'il n'y a aucune alternative possible que son lit passé un certain nombre d'activités agréables, et de moins en moins stimulantes, il finira par se "résigner" à l'idée que ce temps de sommeil n'est pas négociable.
- essayez de caler la sieste le plus tôt possible dans l'après midi.

Merci pour les recommandations!

Pour les activités et le rituel du coucher, on est vraiment sur une routine donc pas d'espoir d'amélioration de ce côté là (on rentre il joue avec son père ou lit des histoires, bain, dîner, 2 histoires puis rituel du coucher).

Hier soir il semble s'être endormi peu de temps après le coucher. Vers 20h30, je dirais. C'est un net progrès, et il nous a fait part de sa fierté ce matin, c'est donc qu'il en a conscience!

Nous verrons comment se passe le reste de la semaine avant de reculer l'heure du coucher je suppose.
Merci encore, c'est toujours très utile d'avoir un regard extérieur!

et bien vous voyez, il peut le faire

Ouiiii

Mais au vu de son historique (il a quand même tenu 6 mois comme ça la dernière fois...) je préfère prendre les devants

là on sent bien que vous gardez le contrôle, bravo

Bonjour,

Mon fils de 2 ans 1/2 se couchait et s'endormait très facilement le soir après un rituel simple : une histoire ou 2, une petite berceuse avec légers massages qu'il adore. Une fois le petit massage terminé, je lui disais bonne nuit à demain, un gros bisous il se retournait en me disant au revoir Maman, je quittais la chambre et pouf, dodo ! Un vrai régal de coucher ! Je précise qu'il dort dans la chambre avec sa soeur de 6 ans et demi, qui venait se coucher un peu après lui, une fois que nous avions passé un petit temps toutes les deux. Je gère seule mes enfants le soir en semaine.

Il a fait la varicelle (assez forte avec beaucoup de boutons et donc pas mal de désagréments, surtout qu'il faisait très chaud) il y a à peu près un mois alors que nous étions en week end dans la famille et depuis le coucher du soir est devenu de plus en plus compliqué et maintenant c'est vraiment l'enfer ! A ce moment nous avons peut-être passé un peu plus de temps avec lui pour le coucher pour l'apaiser et le rassurer car il était vraiment arrangé. J'ai l'impression que cette varicelle a complètement déréglé son endormissement car depuis cette période, c'est devenu chaque soir un peu plus compliqué. Il s'est mis à ne plus vouloir s'endormir sans "guilis", comme il les appelle (le massage en fait). Au début il suffisait de refaire 30 secondes de massage et c'était fini mais ensuite il a commencé d'abord à pleurer dès que je quittais la chambre, puis à se relever 1 fois, 2 fois 3 fois et ensuite à attendre près de la porte de la chambre que sa sœur vienne se coucher. Quand elle arrivait dans sa chambre pour se mettre au lit, il retournait se coucher et s'endormait sans problème. Depuis quelques jours, même si sa sœur vient se coucher, ça ne marche plus et il réclame toujours plus d'attention et ces fameux "guilis" !! et maintenant, il se s'endort plus si je ne reste pas à côté de lui. Je suis épuisée physiquement et nerveusement, je commence à avoir du mal à gérer la situation et m'énerve très vite, ce qui n'est pas la solution. Nous avons essayé la douceur, la fermeté, l’ignorance (dans une certaine mesure évidemment), la patience. L’autorité paternelle est plus efficace que la mienne ! Là, on est arrivé à un point ou la seule chose qui fonctionne est de rester à ses côté jusqu’à l’endormissement et de partir sur la pointe des pieds. Mais c’est épuisant, tant physiquement que nerveusement, et cela a un impact évident sur la vie familiale, sur notre fille. Nos soirées sont écourtées et dans une ambiance très nerveuse. Bref, personnellement, je suis à bout et désemparée.
Il va à la crèche et tout se passe bien, il mange bien (contrairement à la maison ou c'est moyen) et fait de bonnes siestes. Il y a pas mal d'activités et il se dépense plutôt assez bien. C'est un petit garçon vif et mignon et très calin par ailleurs mais avec pas mal de sautes d'humeur et la fâcheuse tendance à beaucoup chouiner pour toute et n'importe quelle raison et assez impatient...
Pensez-vous que je devrais consulter un spécialiste ? Avez-vous des pistes à me donner afin que tout ça s’apaise et redevienne plus tranquille ? Je vous remercie par avance de m’avoir lue.
à bientôt

Bonjour,
Je ne pense pas nécessairement qu'il faille consulter un spécialiste. Faites vous confiance, même si le retentissement familial ne vous aide pas à prendre du recul, ce qui est bien normal!
Il faut trouver le bon équilibre entre fermeté et réassurance. Ce que vous dit votre petit bonhomme en ce moment c'est qu'il a bien apprécié le surcroît de temps qui lui a été accordé, à juste titre, pendant sa varicelle, et qu'il aimerait bien que rien ne change! C'est donc à vous parents de lui faire passer le message que quand il n'est pas malade il y a le temps pour lui, et le temps des parents ensuite. Si vous pensez qu'actuellement la seule solution est de rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il s'endorme alors faites vous de plus en plus discrets au moment de cet endormissement : au lieu de rester à côté de lui restez à la porte de la chambre par exemple. L'objectif est de reprendre les habitudes d'autonomie au sommeil acquises avant la varicelle, dans un climat serein. Sinon c'est l'escalade des émotions et le sommeil s'éloigne de plus en plus! Donc ne négociez pas sur le rituel du coucher qui était en place et fonctionnait bien : c'est le garant de la séparation journée/avec parents, sommeil/tout seul.C'est un repère important pour l'enfant, frustrant parfois, mais sécurisant aussi par son immuabilité.
Quand la situation sera plus sereine pour tous votre fils le sentira et vous pourrez alors ne plus rester visuellement présent le temps de l'endormissement mais vous éloigner de plus en plus.