Après l'expérience de l'insomnie chronique, c'est davantage la confiance dans ses capacités à bien dormir qui est fragilisée plus que le sommeil lui même. Et c'est précisément l'anxiété qui est facilement ravivée à la moindre perturbation qui arrive. Or de nombreux paramètres peuvent interférer avec le sommeil, une contrariété, un dîner trop copieux ou un peu arrosé, une anticipation (même positive), un écran regardé trop longtemps juste avant le coucher, etc... Là où normalement on n'y prête aucune attention, l'ancien insomniaque risque de voir monter son appréhension à ne pas dormir et par là même empêcher ou retarder l'endormissement, et voit ainsi le cercle vicieux reparti...
L'apprentissage de techniques pour juguler l'anxiété, celle de ne pas dormir ou tout autre, permet de rompre ou désamorcer ce cercle vicieux.
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