Insomnie

Bonjour,

Je suis contente d'avoir la possibilité de vous demander des conseils à propos d'insomnie chronique.

Pour la petite histoire, depuis que je vis avec mon mari, je suis réveillée par ses ronflements.
Au début, on a tout vu : agacé par le réveil de l'un ou l'autre, les nuits se terminaient dans le canapé.

Puis en 2000, j'ai commencé à prendre du Noctamide (2 mg), et j'ai trouvé beaucoup de confort sans en connaître les conséquences 7 ans après.

En effet, depuis quelques temps, malgré ce médicament, j'étais réveillée parfois vers 1 heure du matin. Puis de plus en plus fréquemment, jusqu'à aujourd'hui systématiquement.

La fatigue se cumulant, j'en ai parlé à mon médecin qui m'a prescrit du Nuctalon. Rien à faire, j'étais toujours réveillée.
Il m'a ensuite prescript de l'Havlane qui non seulement ne m'aide pas à mieux dormir, mais provoque des moments d'agitation, de céphalées...

Ne sachant plus quoi faire, il me prescript aujourd'hui de l'Athymil (10 mg) à raison de 1 comprimé le soir.

Merci de me dire ce que vous en pensez, et surtout la marche à suivre pour sortir complétement de cette ornière.

Jempo

Je suis inquiète parce qu'avec l'Actymil, je ne dors toujours pas :

le premier soir, j'ai pris 1 comprimé avant d'aller dormir : sans effet. Vers minuit, j'en ai pris un 2ème : je n'ai pas eu l'impression de bien dormir, mais toutefois, le lendemain, je n'avais pas la tête "dans le sac" comme ces derniers jours. Ce qui m'a rendue heureuse.

le second soir, j'ai donc pris 2 comprimés, mais là je nai quasiment pas dormi, si bien que ce matin, j'ai à nouveau la tête dans le sac, du mal à me concentrer pour vous écrire ces quelques lignes.

Je ne sais pas si je dois continuer ce médicament et à quelle dose.

Mais j'aimerais tant trouver de l'aide pour retrouver une vie "normale", pouvoir repartir travailler. C'est difficile de justifier des prolongations d'arrêt de travail quand on dort mal, surtout que je ne veux pas en parler.

Merci de votre aide et de vos conseils.

Jempo

Pouvez vous nous décrire les événements à l'origine de vos éveils nocturnes ? Avez vous des troubles de l'endormissement ou des réveils nocturnes ? Etes vous toujours génée par les ronflements de votre mari?

Bonjour,
je suis étonnée de voir que l'on peut se faire médiquer... pour le problème de l'autre ! Car clairement, il parait plus logique de traiter "à la source" !
Si ce pb pas réglé... il y a urgence. Votre organisme peut ne pas supporter des médicaments au long cours et avoir besoin d'une pause pour retrouver un rythme naturel...
Avis vraiment perso bien sûr.
L'occasion de fire le point sur soi, son corps...etc !

Bonjour,

Tout d'abord merci de votre réponse.

Voilà 17 ans que je dors auprès de mon mari.
Comme je vous l'expliquais précédemment, je suis génée par ses ronflements.
Les premières années, il était en déplacement quasiment toute la semaine. Ce qui me permetttait de récupérer les nuits troublées par ses ronflements.
Il est devenu sédentaire à partir de 2000.
Certes, cette année là, j'avais beaucoup de soucis au travail. J'ai commencé à prendre des somnifères à ce moment là, pensant que mes insomnies étaient uniquement liées à mes problèmes.
Et malheureusement, j'y ai trouvé beaucoup de confort : je m'endormais rapidement, et avec l'aide de bouchons d'oreille, je n'entendais plus mon mari ronfler. J'ai donc continuer à prendre du Noctamide sans savoir quelles conséquences cela aurait 7 ans après.

Lorsque l'on aborde avec mon mari le sujet du ronflement, il ne le reconnaît pas.
Lui s'endort sans soucis, et le fait d'être un ronfleur ne lui occasionne aucune gène.
Si bien que c'est devenu un sujet presque tabou chez nous.

Je dois dire qu'il fait toute fois l'effort de s'endormir sur le côté, ce qui n'est pas une position naturelle pour lui, et qui lui occasionne des maux de dos. Malgré tout, chaque nuit, il se remet sur le dos sans s'en rendre compte.

Il faut que je reconnaisse que je suis sensible au bruit et que durant mes grossesses (j'ai trois enfants) j'ai systématiquement perdu le sommeil.

Depuis mon dernier message, je n'en pouvais plus de fatigue et je voulais repartir travailler lundi matin,si bien que je reprends depuis samedi soir 1 comprimé de noctamide, et réveillée vers 2 heures du matin, je prends 1 comprimé d'athymil. Malgré cela cette dernière nuit a été difficile. J'étais crevée aujourd'hui au boulot. Difficile de soutenir des réunions dans ces conditions là.

Je prévois de rencontrer un neurologue début octobre.

A bientôt

Jempo

Pour compléter mon dernier message et répondre à vos questions,je n'arrive plus aujourd'hui à m'endormir sans somnifère.
Avec le Noctamide, je m'endors très rapidement, mais je suis réveillée vers 2 heures du matin. Je n'arrive plus à me rendormir ensuite.

En attendant de trouver "la" solution.... il est peut-être préférable d'envisager de dormir seule... au moins les nuits avant vos journées de travail. Ce, afin de ne pas arriver à un état de total épuisment. Plus faire le point avec le médecin et le neurologue que vous allez voir.... et enregistrer les ronflements de votre mari ! une amie en est arrivé là... et la prise de conscience suivi... son homme s'est fait traiter !
Bon courage !

Très bien. Consultez un neurologue, mais il faut également peut être faire comprendre à votre mari qu'il est peut être à l'origine de vos troubles ... et de la chronicisation de votre insomnie. Un enregistrement via un magnetophone peut-être une solution. Il reste aussi la chambre séparée ...