Après les difficultés d'endormissement, les réveils précoces

Bonjour tout le monde.

Je ne pense pas être un cas gravissime mais j'aurais besoin de quelques conseils.

En effet, je suis des études assez stressantes, et j'ai enfin trouvé quelques techniques pour m'endormir après plusieurs mois de nuits très écourtées, ayant des difficultés pour m'endormir. Ces insomnies avaient entraîné une dépression, que je pense avoir dépassée. Mais maintenant que ce problème est résolu, je me réveille toujours 1h30 avant mon réveil, bon il y a pire mais je n'arrive pas à dormir plus de 6h30, alors qu'en vacances quand je ne fais rien et que je ne suis pas stressée je dors 8h30 minimium. Je sens que 6h30 de sommeil ne sont pas suffisantes pour bien réfléchir et être au maximum de mes capacités en cours. Mais peut-être que je me dis ça puisque je sais que je n'ai dormi que 6h30.

Pensez-vous que je puisse avoir besoin de seulement 6h30 de sommeil en période de "stress modéré" ? Et lorsque je me réveille comme ça, je reste dans mon lit en espérant me rendormir, mais ça ne marche pas. Pensez-vous qu'il serait mieux que je me lève et que je commence ma journée, ou que je fasse une petite activité hors de mon lit puis que j'essaie de me rendormir un peu ? Je précise que depuis que mon endormissement se fait assez facilement, j'ai l'impression de dormir profondément.

Merci d'avance.

Plusieurs éléments de réponse:
tout d'abord, on dort toujours un peu plus en vacances que pendant les périodes travaillées; c'est d'ailleurs comme cela que l'on appréhende la durée de sommeil dont on a besoin: après les quelques jours de récupération classique de début de vacances, on regarde sur une dizaine de nuits combien de temps on dort en moyenne quand on n'a aucune contrainte d'horaires. En retranchant une heure, on obtient la durée estimée de notre besoin de sommeil, puisque celui ci est très variable d'une personne à l'autre.

Par ailleurs, c'est en effet la forme dans la journée qui signe un bon sommeil. Dans la mesure où vous ne vous sentez pas au top de votre performance sans que ce fléchissement puisse être justifié par un paramètre externe (comme un creux de l'humeur ou une baisse de motivation ou d'intérêt), c'est que votre sommeil n'est pas suffisant en quantité ...ou en qualité! Cette dernière est garantie par le respect des conseils d'hygiène de sommeil: horaires réguliers, activité physique et exposition à la lumière de préférence le matin, etc..
L'anxiété, comme par exemple l'appréhension de ne pas avoir votre "compte" de sommeil, peut également suffire à altérer votre bon sommeil, .. mais aussi votre éveil, en créant une tension inutile et délétère.

Enfin, pour répondre plus précisément à votre dernière question, il est effectivement pertinent de se relever si vous ne dormez pas. Comme vous le rapportez il est vain et même contreproductif de "chercher à tout prix" à dormir, car contradictoire avec l'abandon requis pour l'endormissement. Plutôt que de risquer de créer une insomnie "d'anxiété de performance", il vaut bien mieux se lever et faire autre chose. Mais pas pour se recoucher et retarder l'heure de lever ce qui décalerait votre horloge biologique (et compromet alors la bonne architecture du sommeil et donc sa bonne qualité), il vaut mieux y substituer une petite sieste en début d'après midi!