Bébé de 9 mois et problème de sommeil

Bonjour,
Je n'ai jamais voulu poster sur un forum pour ce type de problème mais ce soir, je me sens très mal, j'ai envie de disparaître, j'ai l'impression que je ne vais pas tenir...

Mon fils de 9 mois ne fait pas ses nuits depuis sa naissance.
Il avait un stridor, les médecins nous ont dit qu'il risquait de mourir dans son sommeil à cause de ses apnées, nous avons donc dormi plus d'un mois avec lui dans notre chambre pour le surveiller. Il a été hospitalisé à 2 reprises, je suis donc restée avec lui 24h/24. Son stridor s'est amélioré sans qu'il soit besoin de l'opérer, mais il a gardé l'habitude de nous avoir, et moi plus particulièrement, à ses côtés.
Pour des raisons financières, suite à notre déménagement, j'ai du prendre un congé parental, je suis donc en permanence à la maison, je n'ai personne pour le garder, pas les moyens de le mettre en garderie (d'ailleurs je n'en ai pas près de chez moi).
Le pédiatre a fait hospitaliser mon fils quelques jours en septembre pour vérifier qu'il n'ait pas d'autre soucis que son stridor, son RGO et son problème digestif (le tout réglé par gaviscon inexium debridat : aujourd'hui il reste juste la gaviscon), ce n'est manifestement pas le cas.
Mon pédiatre a dit aujourd'hui à mon mari que notre relation était trop fusionnelle et qu'il fallait la casser. Que je devais laisser pleurer mon fils.

Je suis perdue, malheureuse, je ne comprends pas en quoi j'ai mal agi : on m'a demandé de le surveiller au cas où il cesserait de respirer, et maintenant on semble me le reprocher. Mon fils se réveille quasi toutes les heures, son père ne peut pas le rendormir, il faut que ce soit moi. Je suis épuisée, je viens de perdre ma mère, je suis au bout du rouleau, je n'arrive plus à penser, je me sens faible, je ne sais plus quoi faire. Aidez-moi s'il vous plait

je sens le désespoir à travers les mots que vous avez écris. vu les difficultés de santé de votre enfant je comprends tout à fait que vous soyez au bout du rouleau. moi aussi à plusieurs reprise, j'ai voulu disparaitre (au sens propre), me disant que notre vie à 3 etait mieux (nous sommes 4 maintenant), j'ai déjà dit à mon conjoint au début que je regrettais le 2ème.
écoutez vous, vous n'avez absolument pas mal agi bien au contraire, vous avez fait votre travail de parent : surveiller votre enfant pendant son sommeil. vous avez bien fait de dormir dans la meme chambre, c'est ce qu'il fallait faire.
vuos dites qu'il ne fait pas ses nuits : il boit encore un biberon ou ce sont des réveils pour la tétine, un calin?
j'ai l'impression qu'il a besoin de vous retrouver son sommeil, comment s'endort-il? a-t-il un doudou?
quand votre mari veut le rendormir, c'est lui qui finit par vous le donner ou c'est vous qui reprenez les choses en main?
courage
je vous soutiens dans votre désaroi

Je vous remercie pour votre réponse, oui je suis à bout, et découragée par la réponse du médecin.
Notre fille n'a pas fait ses nuits suite à un retard de diagnostique, il a fallu un an pour résoudre son problème et ensuite, elle n'avait plus de rythme, elle jouait la nuit vers 2h du matin jusqu'à 5h, pour elle c'était normal. A 3 ans, un médecin nous a prescrit du théralène à lui donner tous les jours, on le faisait une nuit sur deux (on n'en demandait pas plus) et ce durant un mois, ensuite, nous avons constaté que s'il ya avait toujours des réveils nocturnes, elle parvenait à se rendormir sans se lever. Nous avons donc spontanément arrêté le médicament, et quand nous avons déménagé, elle a fait ses nuits dès le 1er soir.
Pour notre fils, on me demande de casser une relation fusionnelle. Si lui se sent proche de moi, depuis la mort de ma mère, j'ai l'impression que ce n'est plus réciproque. D'ailleurs, j'ai du changer radicalement d'attitude car ma fille me répète plusieurs fois par jour qu'elle m'aime. Je crois qu'elle sent que je vais mal.
Le problème des nuits, quand mon mari se lève, c'est que notre fils hurle encore plus fort en le voyant. Mon mari n'est pas patient et s'énerve aussi, du coup pour éviter que notre fille ne soit réveillée, je dois y aller pour prendre le relais.
Depuis sa dernière hospitalisation, notre fils est sevré de ses biberons de nuit et diversifié avec en principe 4 repas à heure fixe. Mais parfois, quand il hurle en ma présence parce qu'il refuse de se recoucher, je lui donne un biberon chaud pour le rendormir ce qui n'est pas toujours efficace. Seulement je ne trouve pas d'autre solution pour le faire taire : à bras il lui arrive de continuer à hurler !

en gros je me demande quelle méthode appliquée. Comment. Dans les détails. Si on me dit de le laisser pleurer, d'accord, mais combien de temps ? Je suis larguée à ce point là, je ne sais même plus si je dois le laisser hurler 5 minutes ou une heure car oui, je ne l'ai jamais laissé pleurer sans aller le réconforter. Mais le pédiatre ne donne aucune directive. A moins de gérer. Sauf que j'en suis incapable, je ne sais plus penser. J'ai désespérément besoin d'aide et de soutien...

la nuit dernière a été encore catastrophique, je n'en peux plus. Je crois que j'ai perdu goût à tout...

vous semblez très très mal en point et cela se comprend parfaitement
je vous assure que vous ne devez pas rester seule à gérer tout ça
au vu de ce que vous décrivez, vous êtes en passe de faire une dépression ... les nuits sans sommeil, les non relais, la garde de votre fils toute la journée, aucun break possible, et à cela s'ajoute le deuil de votre mère

pour vous, pour votre bien être, sans aucune méchanceté bien au contraire, je vous conseille vivement d'aller consulter qqun...un psy je veux dire
vous avez peu de moyen alors prenez rdv en centre médico psychologique (cmp) pour enfants (si vous souhaitez aborder le problème par le biais de la relation avec votre fils) ou pour adulte
si trop d'attente, allez en pmi, des psychologues travaillent là bas et c'est "gratuit"

il y a certes cette relation qui s'est installée entre lui et vous, au départ afin de le surveiller, à présent cela s'est mis en place et il n'arrive plus à faire sans vous mais en plus votre mal être (justifié) ne peut que créer de l'insécurité supplémentaire

Il faut vous sentir mieux déjà
après vous traiterez le problème des nuits à bras le corps

je vous souhaite beaucoup de courage

Je me doute que ça me ferait du bien, mais ce n'est pas le problème principal actuellement. Je suis celle qui poste ici, mais mon mari sombre aussi, et notre petite fille de 4 ans ne tient plus le rythme non plus. Dois-je la descolariser ? Mon mari doit-il cesser le travail car prendre la route devient dangereux ? Un seul membre de la famille arrive à perturber tous les autres. Et malgré cela, apparemment, il n'y a pas de solution. Sauf qu'il faut que mon mari aille travailler, que ma fille aille à l'école.
Je vous remercie d'avoir prie le temps de me lire, je crois comprendre qu'il n'y a rien à faire à ce problème. Tant pis pour nous
Merci encore

au contraire Lyza77, ça me parait être le problème principal en ce moment!
il est clair, avec un regard médical, que vous avez tous les signes cliniques d'une dépression sévère; c'est tout à fait compréhensible avec ce que vous vivez et la dette de sommeil qui s'est installée; on pourra vous donner toutes les techniques pratiques à mettre en oeuvre si vous ne vous occupez pas de vous ça ne marchera pas!
les bébés et les enfants sont de véritables éponges affectives; une maman qui va mal et c'est toute la famille qui va mal; et ne culpabilisez pas de ça, vous êtes un être humain avec ses forces et ses faiblesses, et ça peut arriver à tout un chacun.
alors suivez les conseils de Babouska: CMP ou PMI, le plus rapide.
par ailleurs ne déscolarisez surtout pas votre ainée, ça ne solutionnera rien, bien au contraire.
si votre mari peut être arrété quelques temps ça serait sûrement bénéfique pour la famille.
tenez nous au courant, et courage, il faut savoir se faire aider quand c'est nécessaire.

Merci pour votre réponse.
Non mon mari ne peut pas s'arrêter. Nous étions à notre compte, du fait de mon arrêt, mon mari est seul à travailler, et avec la crise, il peine à ramener l'équivalent d'un salaire.
Si les consultations pouvaient se faire à domicile, ce serait l'idéal, mais je suis en raze campagne, il n'y a rien près de chez moi. Je crois que je suis un peu dans l'impasse. Et malheureusement, là j'avoue que je culpabilise complètement de me dire que tous les problèmes de mon fils viennent de moi.
Merci encore de votre aide, et continuez, nous sommes beaucoup de parents perdus avec des bébés petits dormeurs

Je viens donner la suite de mon histoire. Tout d'abord, je remercie encore Dr Morphee pour ses messages en mp pour m'encourager à effectuer des démarches qui ont porté leurs fruits.

J'ai appelé la PMI afin de demander de l'aide. La secrétaire m'a tout d'abord répondu qu'on ne pouvait rien pour moi, mais a laissé mon numéro à la puéricultrice. Cette dernière a rappelé rapidement pour me dire qu'elle passerait me voir, et qu'il ne fallait pas craquer, qu'il y avait des solutions, mais rien de facile.

Lorsqu'elle est venue, je lui ai tout expliqué. Elle m'a dit qu'on pouvait me faire hospitaliser avec mon fils en maison maternelle, mais cela me séparait de ma fille pour une longue durée, j'ai refusé. L'autre solution était de laisser pleurer mon fils, qui n'appelait que par confort et non par nécessité. Mais elle m'a bien précisé que je devrais me tenir à une certaine rigueur pour que cela fonctionne. Etant donné ma crainte encore présente que mon fils ne meurt dans son sommeil, il a été convenu que je le laisse pleurer deux fois 30 minutes pour une fois 1 heure, en acceptant de ne pas le prendre dans mes bras, simplement de lui parler gentiment, lui expliquer qu'il devait dormir, et que tout le monde dormait la nuit. Puis, je ne devais plus revenir.

Les deux premières nuits, il a pleuré jusqu'à 3 heures environ. Moi aussi d'ailleurs. Et ensuite, de ne plus l'entendre, je craignais qu'il ne lui soit arrivé quelque chose mais la puér m'avait bien dit de ne pas aller le voir pour qu'il ne sente pas ma présence et ne me sollicite pas. J'ai donc tenu bon, la mort dans l'âme.

La 3e nuit, bébé s'est endormit très vite (alors que nous sommes en pleine crise de la séparation). Il a pleuré une fois, et un seul cri, à.... 5 heures du matin ! Par réflexe, je me suis levée avant de me rendre compte à mi-chemin qu'il ne pleurait plus. Je me suis installée dans le salon, persuadée qu'il allait se remettre à pleurer, puis je suis retournée me coucher, sans dormir car j'étais dans une angoisse terrible. Mais il dormait, et s'est réveillé de très bonne humeur le matin vers 7h30.

Depuis si parfois il y a des pleurs après le coucher, c'est uniquement parce qu'il bouge beaucoup et se retrouver dans une position inconfortable, la tétine totalement perdue dans le lit. Et les pleurs nocturnes sont uniques, et ne compromettent plus un réveil entre 7h et 8h

Pour la puéricultrice, le fait que cela se soit passé si vite montre qu'il ne nous manquait pas grand chose pour que cela arrive, normalement à cet âge, cela aurait du prendre plusieurs semaines, je devais juste montrer à mon fils que j'avais confiance pour qu'il soit lui-même rassuré.

Je continue à avoir des angoisses, quand il ne pleure pas la nuit (on ne se refait pas) et je me demande toujours s'il va bien mais je me force à rester au lit, et à me rendormir et me souvenant que je risque de lui donner de mauvaises habitudes à allant trop souvent à son chevet.

Du coup, en journée, il est beaucoup plus "calme", du moins autant qu'un bébé qui fait ses premiers pas puisse l'être, ses repas se passent beaucoup mieux, et même s'il ne fait qu'une seule sieste en journée, nous avons enfin un rythme et tout le monde à la maison en bénéficie !!

Je vais me répéter mais merci encore à ce forum car le médecin ne m'avait pas donné de pistes pour m'en sortir, et grace à vous, j'ai pu prendre contact avec quelqu'un qui a su me redonner confiance en moi, et qui a pu sauver la situation. Merci encore !

merci Lyza77 de votre témoignage, et bravo à vous d'avoir su demander de l'aide et tenu le coup dans ces moments difficiles, ou le manque de sommeil nous empêche tout recul et nous ote tout courage!
bonne continuation, le forum vous reste ouvert!

Bonjour,
A 9 mois, bébé commence à savoir ce qu'il aime, je veux dire qu'il réclame son propre confort. On peut très bien améliorer le sommeil du bébé en optant pour les bons accessoires. En ce qui me concerne, il a suffit que je change le matelas pour bébé pour qu'il s'endorme plus vite et profite d'un sommeil qui dure. Pour les bébés qui souffrent de transpiration excessive ou qui vont avoir leurs premières dents, un modèle de matelas respirant est conseillé.

bonjour,

je reviens vers vous après des mois compliqués, physiquement et émotionnellement.

Déjà, pour répondre demmaxxx, le matelas est neuf et d'excellente qualité, donc le soucis n'est pas là, mais cela pourrait être une piste pour d'autres, en effet.

Donc mon fils va avoir 15 mois, et suite à des poussées dentaires et maladies, comme nous l'avait prédit la puéricultrice (qui ne revient pas de son congé à durée indeterminé et n'est donc pas remplacée), notre fils a repris l'habitude de hurler la nuit. Le médecin nous dit que ce sont peut-être les dents, ou peut-être des cauchemars ou... Il nous a donné advil + doliprane à lui donner en laternance toutes les trois heures, mais je ne suis plus sure que bébé souffre de ses dents. Certes, il mord beaucoup mais sans pouvoir clairement l'expliquer, je ne sens pas que ce soit tant par douleur que pour les "tester" ses petites quenottes.

Le problème c'est que bébé est bourré d'energie et que la frustration le rend assez brutal, surtout envers lui-même : si on lui dit non, il se jette par terre en hurlant (ce que sa soeur n'a jamais fait). Et si on fait mine de l'ignorer après lui avoir expliqué que ce n'était pas bien, ou les raisons du notre refus, ça devient pire, il se cogne la tête, ce qui nous oblige à intervenir.
Et cela se produit également la nuit : nous nous déplaçons une fois pour lui donner une dose d'anti-douleur comme recommandé par le médecin, nous lui expliquons que c'est la nuit et qu'il doit dormir, et là, c'est un carnage dans le lit : les doudous, tétines passent par dessus bord, il appuie sur tous les boutons de la boite à musique, et se jette contre les barreaux, tout cela en hurlant bien sur.

c'est bientôt les vacances, et notre fille pourra se reposer en journée pour compenser les nuits difficiles, mais ma question est la suivante : dois-je cesser d'intervenir quand bébé se cogne ? Est-ce une phase temporaire de certains enfants face à la frustration ? En combien de temps cela cesse-t-il ? J'ai eu une petite fille bien calme en comparaison, et je suis un peu déboussolée devant ce comportement nouveau.

Comme le médecin n'a pas de solution, j'ai demandé conseil au pharmacien qui m'a donné un sirop acheté en toute confiance sauf qu'une fois à l amaison, j'ai constaté qu'il était à partir de 36 mois. Il décrit effectivement tous les comportements de mon fils : une grande agitation en journée et le réveil nocturne. Malgré tout, ce n'est pas adapté à son âge. Alors existe-t-il un moyen de le "détendre" un peu pour le soir ? Il ne tient pas en place pour des massages, le bain n'est pas le soir (pas le temps) mais en fin d'après-midi, est-ce qu'il y a des plantes pour les bébés, pour apaiser les plus "énervés" ?

Merci d'avance de vos réponses

Merci d'avance de vos réponses

certaines mamans auront sans doute des sirops à vous conseiller.
en ce qui me concerne j'avoue que ça me semble très accessoire, mais pourquoi pas.
moins vous allez entrer en conflit émotionnel avec votre fils plus vous avez de chance que ça s'apaise. Sécurisez son environnement du coucher pour qu'il ne puisse pas se faire mal en s'agitant, sinon il vous sera impossible de le laisser dans des conditions qui vous inquiètent.
travaillez sur cette difficulté à gérer la frustration en journée. Je vous conseille la lecture du livre de Didier Pleux: "manuel d'éducation à l'usage des parents d'aujourd'hui " qui vous donnera plein de pistes pratiques sur le sujet.

je vais regarder pour me procurer ce livre dès que possible

concernant son environnement, j'ai retiré le tour de lit (qui d'ailleurs ne fait jamais le tour complet) ca ril me semblait que mon fils n'appréciait pas d'être caché, il aimait pouvoir regarder par les barreaux du lit. Mais là, quand il est en crise, c'est certain que sans protection, c'est assez impressionnant. Parfois, il se renverse juste sur le matelas, mais en battant des pieds, il lui arrive de se coincer la cuisse entre les barreaux. Dois-je le réhabituer à remettre un tour de lit ?

Merci pour vos conseils, sincèrement !

pas simple en effet; un bon compromis pourrait être de remettre le tour de lit mais pas au niveau de sa tête qu'il puisse voir ce qui se passe quand il est couché, ça limiterait les risques de se coincer une jambe. L'autre alternative est le lit parapluie si vous en avez un, car là pas de barreaux!

d'accord pour le tour de lit uniquement au niveau de la tête, je vais essayer, car il était auparavant dans un lit parapluie et nous nous sommes battus pour le remettre dans son lit à barreaux, ce serait dommage de tout recommencer
merci encore