insomnie depuis 1 mois et demi: sevrage zoplicone

Bonjour,

Je viens de m'inscrire sur le site et j'ai besoin d'aide. Depuis le 5 Janvier, je ne dors plus. Il me restait quelques somnifères (zoplicone). Même avec eux impossible de bien dormir et je limitais un max. Au bout de 2 nuits totalement blanches, j'ai craqué. J'ai été voir mon médécin qui m'a donc conseillé d'en prendre un entier pendant 15 jours, 1/2 pendant 1 semaine et 1/2 tous les 2 jours pendant une semaine. Parallèllement à ça, je vais voir un relaxologue ( 3 séances). Cela me fait du bien sur le coup mais ne m'aide pas pour dormir.
Cela fait maintenant 10 jours que je suis à 1/2. C'est très dur: je ne dors bien qu'une nuit sur 2. Je suis retournée voir mon médecin traitant vendredi car je voulais faire des analyses suite à conversation avec ma mère qui me dit avoir eu des problèmes de TSH (thyroide). Le médecin m'a du coup proposé d'essayer ATARAX.
J'ai essayé hier soir et cela a été l'enfer. Alors que je commencais à aller mieux avec mon 1/2 zoplicone (2 nuits corrects à 5 h de sommeil). ATARAX ne m'a pas du tout aidé à m'endormir. Du coup, à 1h du mat, j'ai repris un 1/2 zoplicone et je ne me suis endormie qu'à 2h30 après m'être levée. Aujourd'hui, je me sens super mal.

J'aimerais des conseils sur mon sevrage. Ce soir, je vais essayer de ne prendre qu'1/2 zoplicone mais si je vois que je ne dors pas, je vais craquer pour plus.

Mon problème est que j'ai très peur de ne pas dormir et que je culpabilise un max de prendre des somnifères. Ma mère et mon père sont camés (somnifères et anti-dépresseurs depuis 25 ans). Ma tante est insomniaque. J'ai très peur de finir comme eux.
Merci de me donner des conseils quant au traitement à suivre. Dois-je réessayer ATARAX et m'accrocher? Ou continuer mon sevrage de zoplicone?

Le premier programme proposé par votre médecin semblait bien vous convenir. N'hésitez pas à le reprendre, en discutant avec votre médecin de votre mauvaise expérience avec l'Atarax.

Pour bien tenir ce sevrage, vous pouvez vous aider en favorisant la pression de sommeil, qui s'accumule pendant le temps où on est actif.
Reculez au maximum l'heure de votre coucher, tout en gardant une heure très régulière de lever, même le week end. Votre sommeil sera ainsi "obligé" de venir se loger dans cette fenêtre de temps que vous avez décidée.
Si l'endormissement ne vient pas, relevez vous, entreprenez une activité calme mais bien différenciée du sommeil, (et pas dans votre lit) et ne retournez vous coucher que lorsque vous sentez les signes de somnolence. Vous recommencez autant de fois que nécessiare, tout en gardant l'heure de lever (quelle qu'ait été la nuit). C'est difficile au début, mais très efficace.
De cette façon, vous ne passez plus de temps au lit sans dormir.
Si la fenêtre est suffisamment étroite, le sommeil sera plus concentré (grâce à la dette de sommeil). Quand toute la fenêtre sera remplie de sommeil, vous ajusterez la taille de la fenêtre en avançant peu à peu votre heure de coucher sans modifier l'heure de lever, garante de la bonne qualité de sommeil.
Cela suppose également que vous proscriviez tout sommeil (sieste, assoupissement dans les transports ou devant la télé) dans la journée, afin de bien garder la pression de sommeil.
La méthode nécessite de tenir dans le temps, il esiste une inertie mais c'est très efficace. Accepter quelques journées certes un peu difficiles vous permettra de ne plus prendre d'hypnotiques!

N'hésitez pas à consulter notre site pour avoir les explications sur les mécanismes qui étayent ces recommandations!

Je vous remercie de votre réponse. Je tiens le coup car depuis 2 nuits, je ne prends plus qu'un quart de zoplicone. La 1 ère nuit j'ai dormi 2 heures. Mais cette nuit, 4 heures puis 2*1 heure. Presque une nuit complète. Je suis effectivement vos conseils quant au lever la nuit si je ne me rendors pas dans la demi-heure. Je me couche vers 11h30 et me lève à 6h. Dois-je encore réduire cette fenêtre?
Il est vrai que je lutte aussi pour ne pas m'endormir devant la télé.
Rien que d'avoir diminuer les doses, je me sens mieux psychologiquement. La prochaine étape, la semaine prochaine sera la suppression totale de cette drogue. Merci de votre aide. Votre forum est très utile.

Cela fait donc 4 nuits avec 1/4 de zoplicone. 3 nuits où j'ai dû dormir 2 h et 1 4h. C'est vraiment très dur pour moi et aussi pour mon entourage. Je pensais que cela être plus facile de se sevrer et de retrouver un sommeil normal. Je tiens le coup mais à quel prix? Et que va-t-il se passer quand j'arrêterai le somnifère? Enfin, je sais que je ne suis pas seule dans mon cas...

bonjour

j'ai connu les memes problemes,
essayer atarax 100 cela me permet de dormir et est moins toxique que zopiclone ou stilnox
juste une question avez vous fait recemment une vaccination ?


[quote:51a4="MORPHEE"]Le premier programme proposé par votre médecin semblait bien vous convenir. N'hésitez pas à le reprendre, en discutant avec votre médecin de votre mauvaise expérience avec l'Atarax.

Pour bien tenir ce sevrage, vous pouvez vous aider en favorisant la pression de sommeil, qui s'accumule pendant le temps où on est actif.
Reculez au maximum l'heure de votre coucher, tout en gardant une heure très régulière de lever, même le week end. Votre sommeil sera ainsi "obligé" de venir se loger dans cette fenêtre de temps que vous avez décidée.
Si l'endormissement ne vient pas, relevez vous, entreprenez une activité calme mais bien différenciée du sommeil, (et pas dans votre lit) et ne retournez vous coucher que lorsque vous sentez les signes de somnolence. Vous recommencez autant de fois que nécessiare, tout en gardant l'heure de lever (quelle qu'ait été la nuit). C'est difficile au début, mais très efficace.
De cette façon, vous ne passez plus de temps au lit sans dormir.
Si la fenêtre est suffisamment étroite, le sommeil sera plus concentré (grâce à la dette de sommeil). Quand toute la fenêtre sera remplie de sommeil, vous ajusterez la taille de la fenêtre en avançant peu à peu votre heure de coucher sans modifier l'heure de lever, garante de la bonne qualité de sommeil.
Cela suppose également que vous proscriviez tout sommeil (sieste, assoupissement dans les transports ou devant la télé) dans la journée, afin de bien garder la pression de sommeil.
La méthode nécessite de tenir dans le temps, il esiste une inertie mais c'est très efficace. Accepter quelques journées certes un peu difficiles vous permettra de ne plus prendre d'hypnotiques!

N'hésitez pas à consulter notre site pour avoir les explications sur les mécanismes qui étayent ces recommandations![/quote]

Je me suis fait vaccinée en Novembre contre la grippe. Donc cela fait un peu loin. Concernant l'ATARAX, cela ne m'endort pas et le lendemain, je n'étais vraiment pas bien. Donc pour le moment, je continue mon sevrage. J'ai dormi de 11h à 3h30, somnolé 1 heure et lever à 5h. Donc une bonne nuit. Il me faut encore 2-3 nuits comme celle-là pour un peu recharger les batteries et j'essaie d'arrêter. Merci de votre message.

bonjour,
moi aussi j'ai perdu le sommeil depuis ma vaccination contre la grippe H1N1 c'etait en novembre 2009 avec un vaccin adjuvanté, et vous c'était en novembre 2011 ? avec quel type de vaccin ?étais ce avec un vaccin monodose , quel laboratoire
pour ma part je suis insomniaque chronique depuis cette date , avec plein de problemes de santé annexe, je recherche des personnes connaissant des problemes analogues pour creer une asso santé.
merci pour votre réponse

Bonjour,

Le vaccin a été fait en Novembre 2011 donc grippe normale.

Je m'adresse à Morphée ou autres insominiaques pour trouver de l'aide. Après une semain à 1/4 de zoplicone, avec 2 h de sommeil par nuit, j'ai craqué hier soir et est pris un chachet en entier. Cependant 1h30 après je ne dormais pas donc crise de panique donc j'en ai pris un 2ème. Deux zoplicones. Je vais devenir folle. Ce matin je me sens complètement chouté. Qe faut-il faire? J'ai un DRV le 22 mars avec un spécialiste du sommeil. QUe vais-je faire pour tenir? FAut-il qu j'aille voir un psy d'urgence?

Coucou Sophie,
Je pense que tu as simplement fait ton sevrage trop rapidement.
Il suffit de le reprendre plus doucement, par exemple au
demi-comprimé comme convenu avec ton médecin. Puis, tu
peux essayer une nuit sur trois avec un quart, puis une nuit sur deux
avec un quart seulement, puis 2 nuits sur trois avec un quart, etc.
Le mieux serait de revoir le programme exact avec ton médecin
traitant, avec qui tu as commencé ce sevrage. Tu as juste brûlé
les étapes et c'était trop rapide pour toi.

Bonjour,

Merci pour ton soutien. Aujourd'hui je vais mieux. Hier a été une journée horrible. J'ai eu la nausée toute la journée. Je vois la spécialiste du sommeil jeudi. Elle a eu un désitement. Hier soir, j'ai repris un comprimé complet en dormant de 11h à 2h30 et de 4h à 5h30. Ce soir je repasse à 1/2 et suivre tes conseils. Merci pour ton aide.

Coucou Sophie,
Merci pour tes nouvelles !
Si tu as l'occasion de voir la spécialiste déjà jeudi, tu
peux te permettre de prendre un comprimé
entier les deux soirs restants. Cela te permettrait
d'être en forme lors de ton rendez-vous et de
pouvoir lui répondre avec plus de précision à ses
questions que si tu es mal en point.

Bonjour,

J'ai été voir la spécialiste hier mais en fait c'était une toute jeune neurologue... qui m'a renvoyé vers un psychiatre. 2 heures de route pour pas grand-chose. elle m'a mis sous SEROPLEX. Cette nuit,2 h de sommeil avec 1/2 zopiclone. Ce matin, je n'ai pas pu aller travailler. Mon mari va péter un cable.
Côté psy, impossible d'en contacter un; soit absent, soit ne prend plus de nouveaux patients. je vais aller revoir mon généraliste mais la spécialiste m'a dit qu'il avait une connerie en me donnant des somnifères pendant 1 mois. Je ne sais plus quoi faire. Je me traine depuis ce matin. C'est l'horreur. J'habites entre Tours et Poitiers. Morphée pouvez-vous me conseiller quelqu'un?

faites un mail à contact@reseau-morphee.org en précisant votre origine géographique; nous avons peut être des spécialistes du sommeil dans votre région, éventuellement psychiatres.

Coucou Sophie,
J'espère que Morphée trouvera un médecin près de chez toi.
J'ai comme un mauvais pressentiment en te lisant. Je trouve étrange qu'elle t'envoie
si loin, le jour même d'un rendez-vous avancé d'un mois .
T'a-t-elle envoyée dans un petit village ?
Un médecin correct ne dit pas d'un(e) collègue qu'il(elle) a fait une connerie (sauf dans
un cas vraiment grave).
Si tu as l'impression que le Seroplex ne te fait pas de bien, n'hésite pas à aller chez ton
médecin traitant pour en parler.
Et demande à ton mari de bien t'observer, s'il constate des comportements inhabituels !!!

Merci Marmotte pour tes bons conseils et ton aide. Je vais voir mon médecin traitant tout à l'heure car la neurologue veut qu'il me surveille. 2 jours de seroplex et des sensations bien désagréables. Je ne sais pas sil il faut que je le prenne le matin ou le soir. Je vais demander à mon médecin. Enfin, cette nuit 2h de sommeil de 11h à 1h. Lever jusqu'à 4h et rendormi jusqu'à 5H avec 1/2 zopiclone. Lever très difficile mais là j'ai une fenêtre où cela va un peu mieux.
A plus.

Merci à toi !
Si ta neuro veut que ton médecin traitant te suive, c'est bon signe.
Hier, j'avais l'impression que, en te disant qu'il avait fait une connerie,
elle essayait de te séparer de lui, ce qui n'aurait pas été correct.
Heureusement que ce n'est pas le cas.

Le médecin traitant est également précieux pour "encadrer" un sevrage, afin de ne pas aller trop vite mais d'avancer sûrement!

Comment vas-tu Sophie ?

J'espère que ton médecin traitant s'occupe bien de toi.
Et s'il a des doutes quant à la nécessité de ta «mise sous Seroplex»,
tu pourras peut-être l'arrêter.
Voici une petite pub «humour noir» pour au cas où ton psy d'à deux heures
de trajet cherche à te revoir et que tu n'as pas envie d'y aller...
(Cipralex = sœur jumelle de Seroplex) :

[img]https://i.servimg.com/u/f42/17/22/35/80/soupe-10.jpg[/img]

Si tu n'aimes pas mon image, dis-le et je l'enlève !

Bonjour,

Mon médecin traitant m'a arrêté 2 semaines. Je suis restée toute la semaine à 1/2 zopiclone. je dormais environ 4h par nuit par tranche d'1h ou 2h. Hier soir, j'ai voulu diminuer (1/3) et hop dormi qu'1h30. Mon médecin veut que je recommence à prendre 1 zopiclone en entier pour me remettre. Moi je voudrais commencer à me sevrer plus rapidement mais dès que je descends en-dessous d'1/2 c'est la cata. D'ailleurs je dors beaucoup moins bien avec 1/2 qu'au début (quand j'ai essayé de diminuer la 1ère fois au début de février). C'est vraiment compliqué cette histoire.
Et toi? marmotte, c'est quoi ton histoire. tu nous encourages mais tu ne parles pas de toi.

Le sevrage est difficile en soi, mais encore plus seule et non encadrée: n'hésitez pas à suivre les conseils de votre médecin traitant, il vaut mieux aller lentement mais sûrement!

Coucou Sophie,

Je te recommande au plus vivement de ne pas essayer
d'aller plus vite que les conseils de ton médecin !

Mon hisoire à moi est trop triste pour m'attarder à la
remémorer. Ça avait commencé par une visite dans
un cabinet psy à quelques cents mètres de chez moi. A mon
immense surprise, dès la première consultation, interdiction
de retourner chez mon médecin de famille depuis 14 ans
(à l'époque), qui pratiquait également à quelques centaines
de mètres dans le même village. Je devais dorénavant aller
dans une ville voisine chez une doctoresse imposée par
vilain psy (et qu'elle tutoyait toujours au téléphone devant moi).
J'avais tout de suite une mauvaise prémonition,
serait-ce la doctoresse qui lui faisait des certificats de
complaisance en cas de problème ? Je pensais que ça
s'arrangerait, que j'étais stressée et avais les idées trop
noires..., mais quand je me suis rendue compte que j'avais
eu raison, c'était trop tard... Seulement 8 ans plus tard,
vilain psy est parti deux semaines en vacances à l'improviste
bien loin de chez moi, alors que j'étais au plus mal,
m'a téléphoné un samedi matin pour annuler même mon
prochain rendez-vous, en laissant sur son répondeur
téléphonique seulement un remplaçant bidon = également
absent ces deux semaines, et...
j'ai enfin pu revoir mon médecin de famille, quelques
mois avant qu'il se préparait pour partir à la retraite.
Vilain psy a pété un câble quand je lui ai dit que j'avais été
chez mon médecin (j'aurais dû aller chez sa doc dans la ville voisine),
et c'était vraiment le moment de partir, yess.

Comme j'étais en souci que le tout jeune successeur de mon
médecin traitant pourrait suspendre toute prescription pour mon
sevrage, j'avais trop économisé mes comprimés et suis devenue
insomniaque & ++ (grâce à Morphée, ça va déjà bien mieux).

Avec l'arrivée du printemps, j'ai cru que le soleil et les douces
températures permettraient d'accélérer le sevrage, mais je viens
de faire encore une petite rechute. Voici mon sevrage du
9 janvier au 3 mars 2012 (au départ et jusqu'au 13 mars 2011, il y
avait 80mg de Prazépam & vilains médocs+++)

[img]https://i.servimg.com/u/f42/17/22/35/80/sevrag12.jpg[/img]

Excellente idée d'évaluer le sevrage par la tendance globale, et de ne pas rester à la loupe au jour le jour: il peut y avoir des hauts et des bas, et que globalement la diminution progresse sûrement.