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| demande de conseils pour insomnies chroniques invivables | |
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Auteur | Message |
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lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Sam 14 Jan 2012 - 16:51 | |
| Bonjour.
Je me permets de poster ici afin de solliciter des conseils de votre part.
Je suis étudiant en double cursus : doctorant en philosophie, préparant les concours, ainsi qu'une licence de sociologie... et je suis insomniaque.
Je souffre de sévères insomnies depuis des années, qui non seulement s’aggravent de jour en jour, mais encore s'aggravent de plus en plus rapidement. J'ai essayé de nombreux traitements à base de somnifères au cours des dernières années. Je suis actuellement sous zolpidem et seresta. Mais cela ne me fait plus rien et je dois chaque jour augmenter les doses. Hier, j'ai pris une douzaine de cachets : zolpidem, seresta, mais aussi du noctamide et du tierçan qui me restaient d'une ancienne prescription... Je n'ai pas réussi à m'endormir avant 5h du matin. Je sais que ce soir, il me faudra des doses encore plus fortes, et je crois qu'à de telles doses et de tels cocktails cela devient dangereux. J'ai commencé une analyse (pour régler mon problème d'insomnies, mais aussi d'autres difficultés d'ordre psycho-affectif), mais si elle donne des résultats - ce qui n'est pas certain - ce sera sur du long terme, et en attendant ma vie est devenue invivable. J'ai besoin d'une solution, maintenant, et je ne sais plus quoi faire.
Je manque quasiment tous les cours car je m'endors très tard et ne me réveille qu'en fin de journée. Si cela continue, je ne pourrai continuer mes études. Quant à trouver un boulot, cela me parait difficile puisque je ne peux avoir d'horaires fixes. Mes rêves de faire carrière dans la recherche me semblent s'être évanouis. Je vois à peine ma femme et mon fils, qui se couchent quand je me réveille. Je n'ai plus de vie familiale, plus de vie sociale, plus de vie "professionnelle"... plus de vie du tout : je passe le plus clair de mon temps à attendre désespérément que Morphée daigne me visiter.
Je cherche une solution pour, sinon régler au moins rendre ce problème gérable rapidement. Et j'envisage de faire une demande de reconnaissance de handicap. Mais j'ignore quelle est la marche à suivre.
Avez-vous des conseils à me donner, d'ordre thérapeutique et en matière de démarches à faire pour faire reconnaitre mon handicap, ce qui me permettrait d'obtenir des aménagements des cours à la fac ? Et si je me trouve dans l'impossibilité de poursuivre mes études et de travailler, aurai-je droit à une allocation d'adulte handicapé ? Si oui, quelles sont les démarches à effectuer ?
Aidez-moi s'il vous plait, car je n'en peux plus !
Merci d'avance,
cordialement. | |
| | | jérôme
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 04/01/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Lun 16 Jan 2012 - 11:46 | |
| bonjour,
je pense que, si ce n'est déjà fait, un diagnostic réalisé en centre sommeil vous permettra de mieux définir ces troubles. De même, les centres sommeil pourront vous guider dans la mise en place d'un traitement personnel, tant médicamenteux que comportemental (une dimension importante dans le sommeil, liée aux rythmes biologiques).
Je vous mets ci-dessous des liens vers les centres sommeil (dont celui de l'Hotel-Dieu à Paris): http://www.sommeil-vigilance.fr/ http://www.e-sommeil.com/site/adresses.php http://www.polesommeil-ceas.org/
Bon courage | |
| | | mikola
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 05/07/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mar 17 Jan 2012 - 15:48 | |
| salut
moi je dit le meilleur medicament c'est de ne pas avoir peur de l'insomnie, y penser c'est la craindre, une grand part de psychologie face a sa,
plus j'i pense et moins sa va, ces tout a fait sa, plus je me dit que je veut et je vais dormir et plus c'est les nuit longue que je passe
a regarder les heures, qui est une erreur, le cerveau enregistre ceci , et se reveille apres a a la meme heure, parfois a la minute pret les nuit suivante, NE REGARDER PAS L'HEURE QU'IL EST ET CELUI QU'IL VOUS RESTE sinon vous rentrer dans le cercle vicieux du tic tac de la montre et l'angoisse de l'insomnie, le cerveau est tres intelligent mais aussi tres bete
aller pisser 3 nuit de suite a 2h22 et au bout de 3 nuit vous aurez plus besoin de reveil pour pisser. vous vous reveillerez a 2h22pour pisser,, ces un exemple
en regardant l'heure a laquel on se reveil, on n'enregistre tout sa dans le cerveaux, et le cerveau ben lui la nuit d'apres a 2h22 il se dit la faut que je me reveille,
moi je dit que y'a plus de mauvais sommeil qui amene a la depression que de depression qui amene a l'insomnie..
se que j'en pênse ;ma solution.... se foutre de se probleme,,, ben oui j'ai passer une nuit de merde et alors, j'ai des cernes, voir meme des poches sous les yeux,j'en mourrait pas et j'ai des coup de barre la journée , mais meme avant quand je dormais bien ben j'en n'avais aussi, sa m'est arriver de m'endormir au cinema a 17h en ayant tres bien dormit la nuit, que la je n'arrive plus a faire de sieste
etre a l'ecoute de l'insomnie , voila le probleme, on la laisse s'exprimer,
moi je dit merde a mon insomnie, qui me vol ma bonne humeur a court terme, car je reprend le dessus... merde meme fatiguer je ferait ma journée de chomeur, je suis aller bosser deja dormit une heure, ben je suis toujours la pour en parler, certe on n'est pas en forme, mais toujours mieux que si j'avais 40 de fievre, arriver le soir je reprend la peche ...pourqu'oi ? ben je sais pas, d'apres moi, moins on dors et moins on n'a sommeil, sa aussi c'est bete
j'en conclu que ...
on n'essaye de retrouver un sommeil qu'on ne retrouveras pas
je m'explique...
apres un ou 2 ou 3 bref ...année d'insomnie ou de sommeil tordu, notre sommeil a changer , et nous aussi ce qui veut dire qu'on s'adapte a tout meme a 4 heure de sommeil par nuit, moi je dit y'a pas de petit ou gros dormeur... moi je dit tu d'adapte, c'est un peu comme le frigidaire sa, si il est plein ben tu va prendre un truc a grignoter genre un yaourt si il est vide ben tu d'adapte et ti pense meme pas a ton yaourt... donc apres un passage d'insomnie pour cause de stress qui est au passage une connerie aussi, et un argument pour trouver une cause. ben apres 4.5 heure de sommeil peut nous suffir , vue qu'on n'est partit bosser avec 2 heure de sommeil, perso quand je dors 5 heure moi maintenant j'ai la peche alors que avant, ben avec 5 heure de sommeil , j'etait debout mais c'est tout...
j'essaie d'apporter un message de soutien a tout ces gens qui comme moi aimerai retomber dans l'enfance et s’écrouler dans le matelas pendant de longue heures....le temps a changer et nous aussi, banaliser votre insomnie, car pendant tout se temps ou on se pose des question ben la vie défile et le temps avance, , moi je prend les devant et j’espère que ma réponse vous aura aider
coourage.
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| | | mikola
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 05/07/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mar 17 Jan 2012 - 15:51 | |
| désolé pour les faute, a me relire j'ai l'impression que j'me suis endormi en cours etant petit | |
| | | lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mar 17 Jan 2012 - 20:09 | |
| Merci Jérôme. Le problème est que tous ces centres sont sur Paris, et que je suis en Bretagne. Je vais continuer à chercher s'il en existe plus près de chez moi. Sinon, peut-être faudra-t-il trouver une solution pour me rendre à l'un de ceux que tu m'as donné. La sécu le prend-elle en charge ? Faut-il y être envoyé par son médecin traitant ?
Mikola, certainement il y a du psychologique là dedans, mais si c'était si simple... Même si je ne me focalise pas sur mon insomnie, ce que je fais généralement, je n'en dors pas mieux pour autant. "Se foutre de ses problèmes", c'est bien gentil mais ça ne se fait pas tout seul, surtout quand on en traverse beaucoup et de sérieux, mais même en général : je n'arrive pas à mettre mon esprit au repos. J'ai bien essayé des techniques de relaxation, mais rien n'y fait. Je peux rester une cinquantaine d'heures sans dormir. Alors oui, je pourrais "m'en foutre et faire avec", et prendre ma bagnole et faire mes 40 bornes pour aller en cours... mais étant donné que dans ce cas là je m'endormirai pendant le cours, ce ne sera pas très utile, et m'étant déjà endormi au volant je sais ce qu'il en coûte. Tu peux banaliser l'insomnie, mais quand tu ne dors plus du tout ou presque non tu ne peux pas vivre avec, pas longtemps du moins. M'enfin, merci pour tes conseils... | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mer 18 Jan 2012 - 0:20 | |
| lo², je crois que, si tu envoies un message privé à Morphée, en indiquant ton lieu de résidence, elle te fera parvenir une adresse dans ta région où tu peux trouver un médecin spécialisé. Tu demanderas à ton médecin traitant de t'y envoyer et qu'il écrive que c'est urgent... Comme tu manques de toute façon tes cours, voudrais-tu essayer de retrouver au moins les horaires de ta famille, manger avec eux, jouer avec tes enfants, ... bref, vivre avec ta famille ? Cela remettrait à l'heure ton horloge biologique et, vivre au quotidien avec ta femme et tes enfants me semble un idée plus facile à réaliser à court terme que de retrouver un sommeil parfait. Dans un premier temps, simplement suivre les événements, petit déjeûner ensemble (ta femme te réveille, même si tu as dormi à peine une demie-heure), tu ne risques pas d'accident de voiture, même si tu es fatigué...
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| | | MORPHEE Modérateur
Nombre de messages : 16837 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mer 18 Jan 2012 - 11:21 | |
| nous pouvons effectivement vous aider à trouver un spécialiste sur votre région, et en attendant n'hésitez pas à suivre les conseils de Marmotte: c'est effectivement en retrouvant une régularité d'horaires de sommeil, de repas, d'activités récurrentes (cette régularité est indispensable à notre horloge biologique qui nous fait alterner sommeil et éveil) et notamment la régularité du lever, que vous pourrez améliorer la qualité de viotre sommeil. Vous pouvez aussi consulter notre site, vous y trouverez des informations sur l'insomnie en suivant le lien: http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/insomnies-apnees/pourquoi-linsomnie Bon courage et rappelez vous que beaucoup de solutions existent! | |
| | | lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mer 18 Jan 2012 - 19:04 | |
| Merci Morphée et Marmotte21 ! Morphée, je vous envoie un MP avec mon lieu de résidence afin que vous puissiez m'orienter vers un spécialiste, je vous en remercie d'avance.
Essayer de retrouver un rythme le plus régulier possible, c'est l'objectif que nous nous sommes fixés, avec ma femme et mon médecin. Ma femme me réveille lorsqu'elle se lève... lorsque je dors : bien souvent, elle se réveille avant que j'ai réussi à m'endormir !
Hier, j'étais fier d'avoir réussi à dormir un peu dans la nuit et d'avoir pu aller en cours. Le soir j'étais crevé, mais je n'ai pas réussi à dormir. Lorsque ma femme m'a réveillé ce matin, j'étais dans le coltard, à cause des médicaments et d'une nuit de sommeil d'une heure ou deux maxi. Je me suis rendormi lorsqu'elle est partie et j'ai donc manqué les cours de la journée. Elle m'a réveillé dans l'après-midi par téléphone pour que j'aille chercher notre fils chez l'assistante maternelle : il est chez elle tous les jours où nous avons tous deux cours (on ne sait jamais à l'avance si je pourrai aller aux miens ou non). Donc en semaine, lorsque je me réveille trop tard pour aller en cours je ne le vois pas plus, pas plus que ma femme, qui elle est partie à la fac. Je peux profiter du bonheur d'être avec eux en soirée, parfois le week-end et le matin, les rares fois où j'arrive à me réveiller avant qu'ils ne partent, mais le plus souvent parce qu'ils sont réveillés avant que j'aie pu m'endormir. Dans ce cas, je profite du temps que j'ai avec eux avant qu'ils ne partent avant de retourner me coucher. Lorsque j'essaie de rester debout, je suis un vrai zombie et je finis par m'écrouler. A vrai dire, pour l'instant l'objectif d'avoir un rythme plus régulier est loin d'être atteint, mais nous continuons à essayer, jour après jour. J'angoisse d'avance de la nuit à venir, et j'espère parvenir à me réveiller demain matin, pour faire ce que j'aurai à faire ce jour, mais aussi ce que j'avais à faire aujourd'hui, et que je n'ai pu faire faute d'avoir pu me lever à temps. Ainsi, les journées s'alourdissent au fil de mes réveils manqués. Jusqu'à il y a peu, je mettais à profit mes nuits d'insomnie pour travailler, mais à présent que j'essaie de retrouver un rythme plus régulier je me force à rester au lit durant la nuit même si je ne dors pas, alors le boulot n'est pas fait. C'est l'effet pervers de rester au lit la nuit sans dormir, mais je pense en effet que c'est par là qu'il faut commencer. Ainsi certains jours je parviens à me lever pas trop tard et à retrouver un peu, un tout petit peu de régularité.
Je vais consulter votre site. Merci encore pour votre aide !
Edit : Je viens de faire les tests de votre site. Pour certains, j'ai répondu "oui" à toutes les questions ! Cela confirme ce que je pensais déjà, à savoir que je suis en sévère dépression depuis bien trop longtemps (en fait je passe de phases obsessionnelles à des phases dépressives depuis des années, et si je supporte les premières (qui me rendent extrêmement productif dans mes recherches), j'ai beaucoup plus de mal à vivre les secondes... or depuis plusieurs mois je suis bloqué dans une phase dépressive), et ce que ma femme m'avait dit : que je fais régulièrement des apnées du sommeil. Mon insomnie ne serait pas "chronique" mais "sévère". Je crois que j'ai bien fait de commencer une analyse, mais ce processus étant long, il est sans doute urgent que je consulte un spécialiste du sommeil pour voir si on ne peut pas accélérer les choses ou du moins trouver une solution temporaire pour ce problème d'insomnie, même s'il n'est que le symptôme de quelque chose qu'il faudra régler sur du plus long terme.
Re-edit : Le forum m'indique que je n'ai pas posté suffisamment de messages pour avoir le droit d'envoyer des messages privés. :/ Tant pis, je vais le dire ici : je vis en Bretagne, à 40km à l'0uest de Rennes. | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mer 18 Jan 2012 - 20:05 | |
| Si les mp ne fonctionnent pas, tu peux écrire à Morphée en répondant à la notification de réponse reçue par courriel (même ton pseudo figure déjà dans cet e-mail). | |
| | | lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Mer 18 Jan 2012 - 20:26 | |
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| | | mikola
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 05/07/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 10:05 | |
| salut
essaye de boire du jus de cerise de Montmorency, qui augmente la mélatonine se qui améliore le sommeil, tout comme les noix et noisette, après pour se qui est de la quantité je sais pas, mais essaye sa,
je mange une dizaine de noisette par jours depuis ue semaine , et je sais pas si c'est une coïncidence mais je dors mieux,
qu'en pensez vous Morphée? | |
| | | MORPHEE Modérateur
Nombre de messages : 16837 Date d'inscription : 29/11/2005
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 11:55 | |
| Pour toute demande de renseignements, vous pouvez envoyer un courrier à l'adresse suivante: contact@reseau-morphee.org plus rapide et directe que la mp.
Bravo lo2 d'avoir réussi à introduire une certaine régularité dans vos journées. Etablir ainsi une "fenêtre" de temps pour le sommeil est effectivement indispesable pour renforcer la bonne synchronisation de vos rythmes (dont le rythme veille-sommeil) et l'efficacité de votre horloge biologique. Ainsi en dehors de cette fenêtre vous allez accumuler des substances de sommeil qui vont permettre votre endormissement le soir d'après; il faut donc proscrire tout endormissement en dehors de cette période dédiée au sommeil. En revanche, si d'aventure (!) vous ne dormez pas pendant cette période, il est préférable de vous relever, faire quelquechose de bien différent du sommeil mais suffisamment calme pour que vous ressentiez à nouveau de la somnolence pour que vous puissiez retourner vous coucher. Il ets plus que probable qu'au bout de 2 ou 3 nuits (difficiles), votre pression de sommeil soit suffisamment forte pour que le sommeil vienne se loger dans la fenêtre impartie...
La régularité, ce peut aussi être celle des repas, des activités avec votre fils (conduites, etc...) Bon courage! | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 13:57 | |
| Merci à toi ! Si ton insomnie+dépression est sévère plutôt que chronique, il est peut-être surtout urgent de stabiliser les problèmes médicaux associés (surconsommation de médocs...). Pour ce qui est de la (des) cause(s), je pense que tous les espoirs sont permis. Peut-être une simple insomnie primaire qui ne nécessitera aucun traitement. Tu t'es mis à quatre, avec ta femme, ton médecin traitant et un analyste, pour chercher un problème à régler sur le long terme. S'il y a besoin d'autant de monde, le problème est bien caché (ça a pu commencer p.ex. au lendemain d'un retour de voyage avec décalage horaire, une dette chronique de sommeil suite à tes doubles études ; ou tu as sous-estimé l'impact psychologique d'un cambriolage commis chez toi...). Si tu avais subi un traumatisme ponctuel important, tu t'en souviendrais et à l'heure qu'il est, l'analyse porterait déjà sur les causes qui t'ont empêché de surmonter cet événement (si le traumatisme remontait à ta petite enfance, tu aurais des insomnies depuis toujours). Qu'en penses-tu ? | |
| | | mikola
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 05/07/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 14:23 | |
| ET mon idée sa vaut quoi? personne ne dit son avis | |
| | | bugmann
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 29/11/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 15:35 | |
| Mikola,
Je ne suis pas convaincu que les remèdes de grand-mère soient efficaces lorsqu'il s'agit d'insomnies chroniques... mais parfois il suffit d'y croire. | |
| | | mikola
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 05/07/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 16:11 | |
| ces possible de manquer de melatonine, et la ces des probleme de sommeil a coup sur; les remede les plus simple son les meilleurs, apres forcement, les medoc sa fait dormir , enfin au debut , et apres non , sa detraque les phase de sommeil et ces pire apres, n'est ce pas?
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| | | lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Jeu 19 Jan 2012 - 19:44 | |
| Merci à vous tous. Morphée, j'ai bien reçu votre mail. Je vais prendre contact avec un spécialiste. Il y en a un près de chez moi, d'après le site dont vous m'avez fourni l'adresse, mais il n'est pas agréé par la Société Française de Recherche sur le Sommeil. Il y en a un qui est agréé, mais à plus de 200km de chez moi. Cet agrément est-il essentiel ? Je vais de toute façon d'abord en parler à mon médecin traitant.
Mikola, je n'ai pas testé le jus de cerise de Montmorency. Je testerai ça, mais j'ai déjà essayé pas mal de trucs dans ce genre étant plus jeune et cela n'a eu aucun effet. Mais qui sait ?
Marmotte21, mon analyse vient de débuter. J'ai très peu de souvenirs de mon enfance, une adolescence difficile et pas mal de traumatismes à régler je pense. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à m'endormir, mais ce n'est pas de naissance : j'ai fait mes nuits très vite et selon ma mère il n'y avait pas de problème. Cela a du commencer durant mon enfance. Ça a commencé à empirer à l'adolescence (avec en outre une surconsommation de toxiques et une absence de rythme qui à mon avis n'ont rien arrangé à l'affaire). Je pense, et j'espère que l'analyse m'aidera à régler les problèmes que je traine depuis cette époque, et ce que j'ai accumulé depuis. Il va falloir fouiller. J'ai quelques pistes. Cela risque de prendre du temps. Je vais voir avec mon médecin traitant s'il peut m'orienter vers un spécialiste du sommeil, grâce aux contacts fournis par Morphée, afin de voir si l'on peut déjà rendre ce problème plus facilement gérable en attendant que l'analyse donne d'éventuels résultats. Peut-être trouvera-t-on une autre cause (neurologique ? hormonale ?).
J'essaie d'avoir le rythme le plus régulier possible. J'ai réussi à dormir cette nuit, mais il m'a fallu pas mal de cachetons. Beaucoup de mal à me réveiller ce matin mais j'ai pu aller en cours, quoique je sois arrivé en retard. J'avais manqué ceux d'hier, mais j'y étais allé avant hier... Cela fait plutôt une bonne moyenne pour cette semaine, relativement aux précédentes. Espérons que j'arriverai à dormir cette nuit. Demain, cours le matin et séance avec l'analyste l'après-midi. Aujourd'hui, j'ai pu passer du temps en famille en fin d'après-midi et ce soir, ce qui est une grande joie. Par contre, je ne sais pas si ce sont les somnifères, mais je suis en forme beaucoup moins longtemps qu'avant en journée... Gros coup de barre en milieu d'après-midi. Si seulement cela me permettait de dormir ! Mais même très fatigué, je n'en dors pas mieux.
Je note de proscrire tout endormissement en journée, même si c'est parfois tentant. Et je vais essayer d'éviter de faire la grasse matinée ce week-end, afin de ne pas perturber le peu de régularité que je parviens à introduire. Je me couche à la même heure tous les soirs ces jours ci, mais il faut toujours beaucoup de temps et de cachets pour parvenir à l'endormissement. Plus je prends les cachets tard, moins il m'en faut (mais toujours tout de même une bonne dose)... mais plus la nuit de sommeil est courte. Actuellement je dors un peu moins de 6h par nuit. J'aimerais allonger cette durée, mais à l'heure qu'il est la seule solution serait d'augmenter encore plus les doses, et comme elles augmentent déjà régulièrement, je préfère ne pas le tenter. Les derniers essais n'ont pas été vraiment fructueux en termes de quantité de cachets à ingérer pour m'endormir. | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Ven 20 Jan 2012 - 14:48 | |
| Je suis désolée, je ne savais pas que tu avais déjà des problèmes avant cette insomnie-dépression aigüe.
@ Mikola : j'adore les cerises ! Hier, j'ai acheté des bonbons avec de l'extrait de cerises amères. Je vais essayer de les utiliser comme produit de substitution progressive pour mon sevrage (ils sont bien moins chers que ce jus). Si ça se passe bien, j'espère être "propre" d'ici quelques mois (après de longues années de plus que hautes doses sur prescription de médications violentes). | |
| | | lo²
Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 14/01/2012
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Ven 20 Jan 2012 - 18:04 | |
| Pas de souci Marmotte. Bon, je n'ai pas dormi cette nuit et du coup pas réveillé ce matin. J'ai encore loupé mon cours. :/ Ma femme m'a réveillé ce midi en rentrant et je suis arrivé juste à temps à mon analyse. Je la sens bien, mais à ce rythme ça va être long ! La CPAM traine à reprendre mon dossier depuis que la LMDE a mis fin à mes droits à la sécu étudiante en raison de mon âge. Je dois attendre mon rendez-vous avec eux mardi prochain avant de retourner voir mon médecin traitant. Je lui demanderai conseil sur les spécialistes du sommeil trouvés dans la région. Je vous tiens au courant. Encore merci à tous. | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Sam 21 Jan 2012 - 12:42 | |
| @ Mikola : Bugmann avait raison : échec total de l'essai avec les cerises amères ! J'ai tenu une première nuit, mais la nuit passée, c'était rechute totale de presque 6 semaines. Ça ne vaut pas la peine pour avoir économisé 2 soirs 0,75mg de Lexomil. Ces cerises ne font vraiment pas le poids face à la chimie ! Je vais plutôt essayer ce que Morphée a déjà recommandé à d'autres : varier les dosages de jour en jour.
Et toi ? J'ai l'impression que ton protocole de fin juin... n'est pas non plus vraiment fini. | |
| | | tudore
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Dim 22 Jan 2012 - 4:10 | |
| bonjour
Il semble manifeste que tu es dépendant aux benzodiazépines. Tu es d'autre part devenu tolérent a ces drogues.
Je te déconseille très fortement toute variation dans les doses ! Ces stupéfiants sont vraiment très très addictifs et notre SNC ne supporte guère les variations.
Sache d'autre part que les benzodizépines a long terme (prescriptions interdites en France) entrainnent systématiquement une dépression iatrogène.
As tu pensé a un sevrage dans les normes (très très lent) ?
La sécu doit te prendre en charge pendant toute la période de sevrage et post-sevrage (même et surtout si cela doitr durér des mois, voir des années).
Je te conseille de faire des recherches sur internet sur le sevrage des benzodiazépines ou il y a de très nombreux sites de victimes qui expliquent très bien le problème que présente ces drogues dures médicales.
bon courage | |
| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Dim 22 Jan 2012 - 15:43 | |
| Merci tudore ! Je suis effectivement devenue dépendante, mais heureusement que la dépression engendrée s'estompe avec le sevrage. J'ai compris que le sevrage devait se faire lentement. Mon médecin traitant m'a bien dit d'intercaler des journées sans médicaments. Je n'y suis pas encore arrivée, mais mon expérience de l'autre nuit n'était finalement pas une rechute, mais juste une nuit+journée particulièrement mauvaise. La nuit passée était de nouveau bonne et la journée aussi. Pour ne pas avoir de creux de vagues trop importants, je vais alterner le dosage tous les jours. Je me prépare déjà à ce que la nuit prochaine sera un peu moins bonne, mais mon système nerveux central devra bien s'habituer à ce que les jours de ces médocs sont comptés (décision prise par exactement ce même système nerveux central ). | |
| | | tudore
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Dim 22 Jan 2012 - 17:31 | |
| [quote:d75f="Marmotte21"]Merci tudore !
Mon médecin traitant m'a bien dit d'intercaler des journées sans médicaments. .[/quote]
bonjour
[b]Ton médecin est un danger publique[/b] en matière de sevrage ! Ils le sont quasi tous en France, hélas...
Ne fais pas cela, si tu es dépendante !
Il est impératif de se stabiliser avant d'entamer un sevrage, si possible avec une benzo à demi-vie longue en gouttes. Et sans ajout d'aucune autre drogue médicale.
Dernière édition par tudore le Dim 22 Jan 2012 - 18:06, édité 2 fois | |
| | | tudore
Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Dim 22 Jan 2012 - 18:00 | |
| Voici quelques régles de sevrage trouvées sur internet :
...
il est important de respecter les règles suivantes :
-une diminution lente et graduelle :
Vous ne devez pas faire des diminutions excédant 10% de la dose en cours toutes les deux ou trois semaines ; ce qui veut dire que vous pouvez faire des diminutions de 0,3 mg tant que votre dose en cours est approximativement égale à 3mg, mais que vous devrez faire des diminutions de 0,2mg dès lors que votre dose en cours sera de 2mg. Chez la plupart des gens, il existe un seuil en deça duquel toute diminution devient plus difficile - il s'établit en général à 1/3 de la dose initiale, mais peut être plus ou moins élevé selon les personnes. Gardez cela en tête et avancez avec précaution - si vous atteignez ce seuil, maintenez la dose en cours un mois durant, puis procédez par diminutions encore plus faibles (il est possible de faire des diminutions d'1/2, d'1/4, d'1/10ème de goutte par dilution) et paliers allongés.
Les deux règles d'or du sevrage aux benzodiazépines sont donc des diminutions très petites et des paliers très longs.
-dans la mesure du possible, évitez les retours en arrière :
Les retours en arrière ont tendance à déstabiliser profondément le cerveau qui est habitué à compenser le manque et doit soudain gérer un nouvel apport de la molécule dont il cherche à se défaire. Ceci peut se traduire par un accroissement durable de symptômes, qu'une nouvelle réduction ou une nouvelle augmentation ne pourra pas contrer. C'est donc à éviter à tout prix - si vous vous trouvez dans une situation de manque infernal, après une diminution trop rapide, essayez d'abord de maintenir votre dose plus longtemps, afin de vous retrouver une certaine stabilité.
-ne diminuez que lorsque vous vous sentez apte à le faire :
Avant chaque nouvelle diminution, votre état physique et émotionnel doit être à peu près stable ; s'il vous faut maintenir votre dose deux semaines supplémentaires avant de faire la prochaine diminution, n'hésitez pas. Votre protocole de sevrage est un guide, ce n'est pas un carcan. Vous devez adapter le rythme de votre sevrage aux symptômes que vous rencontrerez sur le chemin. Ecoutez votre corps et allez à votre rythme. N'oubliez pas que la clef du sevrage n'est pas la précipitation (celle-ci se solde souvent par des symptômes aggravés, des rechutes fréquentes, et un [b]risque accru de syndrome prolongé de sevrage[/b]), mais le temps, qui dans cette épreuve, est votre allié.
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| | | Marmotte21
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/12/2011
| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables Dim 22 Jan 2012 - 21:07 | |
| Coucou tudore, Mon médecin n'est pas un danger public en matière de sevrage : j'ai plusieurs voisins dans mon quartier qui ont réussi leur sevrage avec lui. Tu parles d'un seuil de 1/3 de la dose initiale, à partir duquel toute diminution devient difficile. Moi, je suis déjà largement dans cette plage : j'évalue approximativement ma dose actuelle comme 1-2% de la dose initiale. Mon médecin m'a bien prévenue qu'il fallait compter les progrès en mois plutôt qu'en jours. J'avais mal pris ma nuit d'insomnie de vendredi à samedi, mais d'après mon calendrier du sommeil, j'avais quand-même 6h15min de dodo. Pour ce qui est des jours sans médocs, même ceux-là peuvent s'organiser progressivement, puisqu'il n'y a pas de somnifère en jeu : 18h, 24h, 30h, 36h, 42h sans Lexomil, en variant un peu. | |
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| Sujet: Re: demande de conseils pour insomnies chroniques invivables | |
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