Rivotril ou Zolpidem ?

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Bonjour à tous,
Je souffre de troubles importants du sommeil depuis bientôt 1 an (août 2010).
Ces troubles sont je pense liés à des angoisses et du stress que j'ai depuis un malaise que j'ai fait fin 2007.
J'ai eu un traitement à base d'anxyolitiques (Xanax - Alprazolam) qui a fonctionné pendant 10 - 12 jours.
Puis mon psy m'a prescrit des anti-dépresseurs (Zoloft - Sertraline) que je prenais le soir au début, puis le matin pour tenter de résoudre les troubles du sommeil.
Mon médecin m'a prescrit du Stilnox (Zolpidem)
J'ai depuis arrêté le Xanax et la Sertraline.
Le Zolpidem m'a aidé à dormir mais seulement 4 heures par nuit, ce qui était déjà pas si mal.
J'ai vu un pneumologue qui m'a prescrit du Rivotril en me disant que ça marcherait mieux. Il me dit que je ne suis pas sujet aux apnées du sommeil (test fait) mais sans grande valeur à mes yeux car il me semblait que l'appareil à l'époque (avant mes insomnies) m'avait empêcher de dormir, cependant il semble que je n'ai pas le profil de la personne qui souffre d'apnées du sommeil.
Le Rivotril m'aide à dormir mieux si j'en prend 10 gouttes, mais il est difficile de réduire la dose, j'étais à 8 gouttes la semaine dernière.
Cela fait deux nuits que j'ai arrêté et pris du Zolpidem pour tester, la nuit dernière j'ai dormi 4 heures (22h00 à 02h00) et cette nuit m'a semblé encore plus courte.
Demain, je prends la route (700 km) et pour être sûr de bien dormir, je vais reprendre 10 gouttes de rivotril comme vendredi 15 avril pour assurer la nuit avant la route de samedi.
Quels conseils pouvez-vous me donner pour tenter d'arrêter ces traitements et de retrouver un sommeil normal (7 à 8 heures).
Je suis très sportif et ne ressens pas de grosse fatigue la journée.

Et bien malgré 10 gouttes de Rivotril au couché à 23h30 et un Zolpidem à 1h30 du matin, j'ai passé une très mauvaise nuit, je n'ai dû m'endormir qu'au petit matin, peut-être 2 heures, difficile de dire.
La route va être difficile.
Comment expliquer cela, la peur de ne pas dormir, l'excitation dûe à la route ?
Les émotions de la soirée (vol en parapente de 19h30 à 20h15).

Ces derniers jours j'ai alterné le Zolpidem et 8 gouttes de Rivotril, le Zolpidem semble marcher le mieux en ce moment.
Pour cette nuit j'ai pris mes 8 gouttes de Rivotril juste avant le couché (23h30) et je n'ai quasiment pas dormi.
Je n'ai plus de Zolpidem, je vais continuer le Rivotril mais je crains encore de longues nuits sans sommeil.
Je vais essayer de me fatiguer en sport la journée.

Plusieurs points auxquels on peut répondre:
Tout d'abord, il faut savoir que l'insomnie se caractérise par un retentissement dans la journée, comme par exemple une fatigue, de la somnolence, des performances diminuées, etc... Si tout va bien pour vous dans la journée, on peut imaginer que vous avez besoin de peu de sommeil, ou en tout cas de moins que le temps que vous passez au lit.
Il est donc important que l'heure de coucher corresponde au besoin d'aller dormir, ce qui se traduit par des signes de somnolence, et non pas que vous vous couchiez "parce que c'est l'heure".
Par ailleurs, afin de favoriser une bonne rythmicité veille-sommeil, il est nécessaire de garder une heure régulière de lever, ce qui aide aussi à s'endormir le soir, une fois qu'on sent la somnolence.

Second point, vous avez tout à fait raison quand vous faites un lien entre l'activité de parapente et la difficulté d'endormissement qui suit. D'une part, l'excitation du vol fait qu'il est improbable de s'en abstraire rapidement, il faut attendre que le niveau d'éveil "émotionnel" baisse un peu, et d'autre part l'élévation de la température interne générée par toute activité sportive, est de nature à retarder l'endormissement, là aussi, il est nécessaire d'attendre que la température rebaissse un peu avant d'espérer s'endormir.

Concernant les médicaments, l'arrêt doit toujours etre progressif, notamment en ce qui concerne le rivotril, car le sevrage induit toujours des phénomènes de rebond d'insomnie, ... ce qui amène à en reprendre la nuit suivante! N'hésitez pas à prévoir un véritable programme de diminution, éventuellement avec l'aide de votre médecin.
Le zolpidem sert essentiellement à induire le sommeil il est assez logique sue son effet s'amenuise au bout de 4 heures. Le rivotril va davantage jouer sur le niveau d'anxiété général et favoriser la détente qui permettra le sommeil.

Enfin, le sport est une excellente aide pour le sommeil, car il favorise le sommeil lent profond, celui là même qui permet la restauration du métabolisme et donne le sentiment de bonne récupération. En revanche il est préférable que cette activité physique reste à distance du coucher, ou si on ne peut pas faire autrement, d'attendre un peu que la température interne redescende.

mDe toute façon, favoriser un "sas de transition" entre la journée et la nuit permet de diminuer progressivement le niveau d'éveil, et de mettre à distance les différentes préoccupations, positives et négatives, de la journée.

Vous trouverez tous les conseils d'hygiène de sommeil en suivant le lien:
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Merci pour cette réponse détaillée.
Je profite de cette période où je me sens moins stressé pour tester ma capacité à m'endormir sans rien, ça va un peu à l'encontre de ce que vous expliquer puisque vous parlé de sevrage très progressif.
J'ai réussi à passer une nuit sans rien prendre, certes le sommeil n'a pas été continu et n'a pas duré mais c'était de sentir que je pouvais dormir sans médicament.
Ce qui m'a encouragé à tester est le fait que dans la journée j'avais réussi à faire une petite sieste, habituellement quand je tente de faire une sieste je me repose et me détend mais je ne dors pas. Donc, cette sieste a dû me redonner confiance et renforcer psychologiquement ma capacité à trouver le sommeil naturellement.
Depuis, je tente de m'endormir sans rien prendre et si entre 00h00 et 02h00 je vois que je n'ai pas trouvé le sommeil je prends 6 ou 7 gouttes de Rivotril.

C'est une vraie réalité que la confiance dans ses capacités à dormir joue beaucoup sur l'endormissement. Tout ce qui favorise ectte confaince est donc bon à prendre!
Si vous passez plusieurs jours sans rivotril, il est certainement possible d'en diminuer la quantité es fois où vous souhaitez "aider" votre endormisssement. Cela facilitera l'arrêt total.