Bonsoir,
En relisant mon sujet précédent, "narco ou pas", je me rend compte que je n'ai pas mis l'accent sur l'aspect qui peut rendre mon diagnostique difficile : il s'agit des circonstances dans lesquelles est apparue l'hypersomnie.
Mon hypersomnie est apparue suite à la naissance de ma fille en octobre 2003. En effet, en réaction au décès par mort subite du nourrisson de mon fils ainé en novembre 1999 à l'age 9 mois, je me suis mis à veiller ma fille constament. De plus, elle était au début dans notre chambre donc je me réveillais au moindre de ses bruits, puis je la prenais avec moi dans le salon pour qu'elle ne réveille pas sa mère. Là elle dormait dans son cousi, mais pas moi (internet...). Ca a duré 8 mois.
Il est connu qu'une hypersomnie peut apparaître suite à "une restriction chronique de sommeil, volontaire mais non intentionnelle".
Suis-je dans ce cas ? Pas facile de le dire, mais je me pose cette question car j'ai déjà lu ailleur que ce cas d'hypersomnie pouvait être réversible. Est-ce exact ?
Mon neurologue donne apparemment sa faveur à ce cas d'hypersomnie, mais je n'avais pas mis en évidence auprès de lui mes symptômes secondaires : hallucinations, peau de carton, caractère très réparateur des siestes, réveils en pleine forme le matin alors que je sombre presque totalement à 10 heure en quelques minutes, ma possible crise de cataplexie à 16 ans (mais je ne peux pas en dire plus sur cette épisode, c'était il y a 21 ans...).
Ces symptômes secondaires rendent-ils invalide la possibilité d'une hypersomnie due à "une restriction chronique de sommeil, volontaire mais non intentionnelle"?
Un autre façon de voir les choses :
Est-ce qu'une hypersomnie faisant suite à "une restriction chronique de sommeil, volontaire mais non intentionnelle" peut aller jusqu'à emprunter des symptômes secondaires à la narcolepsie ?
Je vous remercie vraiment de votre réponse, ce forum est vraiment irremplaçable.
Autre chose, avec le modiodal, mes siestes prennent le plus souvent la forme d'un moment de repos total pendant lequel je ne perd pas le contact avec l'extérieur (le plus souvent). Ce qui me tracasse, c'est que ces "siestes" commencent souvent par quelques minutes où j'ai des mouvements involontaires, brusques et de grandes amplitudes qui se succèdent sans pause (nuque, épaule droite, bras, et jambes aves faible amplitude pour les jambes). Quand ça se produit, je peux à tout moment y mettre fin, mais c'est alors reprendre consciemment la main, ce qui est le contraire de dormir. Ensuite, soit ça revient soit je me sens sombrer.
Même si ce n'est pas un véritable sommeil, ces moments de repos sont très réparateurs.
Plus inquiétant : ces moments où des mouvements involontaires s'imposent ont parfois lieu sans que je m'allonge, lorsque la somnolence grandit. J'ai alors beaucoup de mal à coordonner mes mouvements.
Est-ce que je dois m'inquiéter des ces bizzareries ?
Merci
Un oubli : je ne sais pas si ça a un intérêt, mais on ne sais jamais : j'ai des antécédents d'intolérance totale au gluten.