narcolepsie, critères de diagnostique

Bonsoir,

D'après ce que je crois savoir, il n'y a que trois façons de poser le diagnostique de narcolepsie sans doute possible :
1) crises de cataplexie avérés,
2) ou enregistrement de plus de 2 endormissements en sommeil paradoxal,
3) ou test génétique positif.
Je ne pense pas correspondre à un de ces trois critères, et pourtant vous pensez que je suis narcoleptique.
Est-ce que je me trompe quand j'écris que je ne correspond pas à un des trois critères ci-dessus ?
Est-ce plutôt les trois critères ci-dessus qui sont trop restrictifs ?
Ou est-ce que ce que j'ai déjà décrit de ce que je vie suffit pour dire que le doute est faible même s'il est non nul ? On ne peut alors dans ce cas pas dire "narcolepsie" officiellement, mais en pratique ce serait surprenant que ce soit autre chose.
Les médecins que j'ai vu par ailleurs me parlent actuellement plus d'anxiété que de narcolepsie. Je pense qu'ils sont dans le vrai au moins pour une partie. Mais pour l'autre partie ?
Que restera-t-il une fois l'anxiété maîtrisée ?
Aujourd'hui c'est surtout la somnolence qui empoisonne ma vie.
Merci de votre avis, même si c'est souvent difficile de répondre sans avoir la personne en face de soit.
PS : pour les jambes je ne sais pas pourquoi mais ça va mieux

En effet il y a deux types de narcolepsie,

Narcolepsie PLUS cataplexie, dont la diagnostic est clinique mais qui demande une confirmation par les tests iteratives de la latence d'endormissement ou l'hypocrétine (vois ci dessous)

Narcolepsie SANS cataplexie, dont le diagnostic repose soit
sur les tests iteratives de la latence d'endormissement qui montrent une latence d'endormissement raccourci ET au moins deux endormissements en sommeil paradoxale
OU sur une taux d'hypocrétine effondré dans le liquide cephalo-rachidienne

le test génétique ne permets pas de faire la diagnostique de facon définitive, il aide simplement à orienter le médecin - à savoir que le marquer est présent chez 1% de la population tout à fait en bonne santé.

Les hypersomnies et les narcolepsies sans cataplexies peuvent trés bien présenter les symptomes semblables. Les hypersomnies, comme les narcolepsies, peuvent être aggravés par les troubles tels qu'une anxiété ou une dépression. Vos tests confirme la présence chez vous d'une hypersomnie. Une prise en charge de l'anxiété en meme temps que la prise d'une stimulant vous aidera à mieux surmonter vos difficultés (bien que quand vous commencer un traitement par la modiodal, les anxiétés ont tendance d'augmenter de facon transistoire....)

Je suis content que vos jambes vont mieux - les effets sécondaires induits par le Modiodal diminue parfois si on persiste avec la posologie prescrit.....

Merci, j'avais oublié l'hypocrétine.
Je note le peu de différences qu'il peut y avoir entre certaines formes de narcolepsies et certaines formes d'hypersomnies.
Ce qui est casse-pied c'est d'avoir une possibilité d'endormissements en sommeil paradoxale non enregistrés.
Ca ne facilite pas la communication sur le sujet.

Pour les jambes, je prends du fer (un comprimé de tardyferron), mais l'amélioration semble avoir commencée avant que je commence à en prendre et non après. C'est pour ça que je dis que je ne sais pas vraiment pourquoi ça va mieux, mais on ne change pas une équipe qui gagne

Chez certains patients il existe un écart entre les resultats des PSG/tests et les symptomes cliniques. Dans ces cas les spécialistes de sommeil proposent parfois de refaire les examens aprés un certain temps (1 - 2 ans par exemple) pour voir si les résultats ont évolués.

Il faut savoir que les tests doivent être fait pendant un période de sevrage d'au moins 15 jours des médicaments - surtout les antidépresseurs qui diminuent l'endormissement en sommeil paradoxale. A voir avec votre neurologue.....

Ce que vous me dites m'éclaire bien mieux sur ma situation : lors de mes premiers enregistrements du sommeil j'étais sous millepertuis, 2 grammes par jour !
Je sais c'est énorme, mais on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre...
Et ça m'a réellement aidé : toute l'amélioration que j'ai obtenue par ce moyen, je l'ai conservée.
Mais ça a faussé mes enregistrements.
Maintenant il faut attendre que la paroxétine ne soit plus nécessaire contre l'anxiété pour que je puisse m'en passer sans soucis et refaire un bilan.

Attention pour quiconque lirait ce texte : le millepertuis a beau être en vente libre il est incompatible des antidépresseurs classiques. Prendre des antidépresseurs et du millepertuis en même temps risque de provoquer des effets secondaires amplifiés des antidépresseurs. Il faut 15 jours sans rien quand on passe du millepertuis aux antidépresseurs et inversement.

Je suis tout à fait d'accord avec jcpdom: le millepertuis, bien qu'en ventre libre, est un molecule trés active qui peut avoir des effets indésirables, fait pas mal des interactions avec des autre médicaments et ca surtout avec les autres antidépresseurs......... Si vous en prenez, il faut en parler a votre medecin si jamais il vous propose un traitement......