pseudo-hypersomnie ou réelle pathologie

Bonjour.

Je suis âgé de 21 ans, j'ai toujours été qualifié de marmotte ou de feignant. Je pense être un gros dormeur, même si j'arrive à suivre un rythme régulier pendant quelques temps puis des problèmes surviennent, je vais donc décrire mais problèmes.

- Je me couche vers 23H30, et la plus-part du temps je m'endors très mal, je mets minimum 1h à m'endormir et si je commences à réfléchir un peu trop intensément, je peux mettre jusqu'à 3h à m'endormir.

- Je suis actuellement en formation avec des horaires plutôt matinaux: lever 7h30. L'ensemble de la journée je somnole, mes yeux se ferment tout seul, j'ai parfois des vertiges, j'ai aussi des difficultés à me concentrer et surtout à mémoriser.

- Mon gros problème c'est qu'il m'arrive de dormir plus de 12h voir même jusqu'à 18h de sommeil suivit, ce qui est difficile à diagnostiquer car j'ai consulter un neurologue et il m'a assuré que ce n'était pas une pathologie du sommeil. Car selon-lui, ce problème n'est pas régulier. Le gros problème c'est qu'il suffit d'une de ces crises de "pseudo-hypersomnie" pour créer un décalage et faire de moi un vrai zombie noctambule. ex: si je me couches à minuit le week-end, je me réveille à 17h. Bref, c'est gagné je suis décalé de 10h par rapport à mes obligations quotidiennes.

Voilà, j'ai vraiment besoin d'aide, j'ai du mal à suivre des études normalement. J'aimerais avoir des conseil sur l'hygiène de vie ou bien être orienté vers un médecin qui pourrait réellement m'aider, car tous les médecins m'ont prescrit des anxiolytiques (lysanxia..) et autres stillnox, mais je n'ai pas essayer de poursuivre les traitements plus d'une semaine parce que tout simplement j'était encore plus abrutis par les traitement que par le manque ou l'excès de sommeil.

MERCI.

J'aimerais ajouter qu'il y a 1 an je travailler comme veilleur de nuit et réceptionniste, avec des horaires qui me convenait plutôt, je pouvais dormir 10 à 12h par nuit ou par jour (horaires tournants obligent).
Et j'avais quasiment les même problèmes exceptés les problèmes de réveil, je me réveillais plutôt bien.
Mais, une fois arrivé au boulot, je m'endormais quasiment derrière le Desk de la réception que ce soit le jour ou la nuit. Ce qui m'a valut quelques mises en garde de mes employeurs.
Et puis je trouvais ça insupportable d'être tout le temps fatigué alors que je voyais mais collègue de travail qui eux dormaient très peu, ils pétaient le feu! Et moi à 21 ans j'étais presque un zombie face à eux.

Et aujourd'hui c'est toujours le cas, je suis toujours à "2 de tension".
J'ai toujours eu ce problème depuis la pré-adolescence, je n'ai jamais pété le feu. J'ai consulté un neurologue au CHU de Montpellier, il n'a pas voulu que je fasse des tests de sommeil. Il a estimé que c'était un problème du à mon inactivité (j'était au chômage depuis 3 mois) et m'a assuré qu'il fallait que je retrouve un rythme.

Cependant, maintenant je suis en formation avec des horaires réguliers à respecter, donc un vrai rythme, et le problème perdure.
Je crois comprendre quel est le problème: la semaine, je met trop de temps à m'endormir, donc je prend du retard sur mon capital sommeil.
Ce retard, je le rattrape involontairement en dormant entre 12 et 18h le week-end.

Je pense que la solution est d'améliorer mon temps et ma qualité de sommeil la semaine. Je vais donc essayer le Lysanxia après le repas du soir. Car auparavant, mon médecin traitant m'avait prescrit Lysanxia + Stillnox. Et je crois faire une mauvaise réponse au stillnox, 3 heures apres le lever j'ai des sensations de myasthénie sans doute à cause du stillnox.

Autre chose, qui n'a peut-être rien à voir, j'ai arrêter de consommer des "cigarettes homéopathiques:D" depuis 1 an et j'avais moins de problèmes pour m'endormir. Peut-être est-ce un indice? Celles-ci jouaient le rôle d'anxiolytique naturel. Je vais donc essayé le Lysanxia, mais je ne pense pas que ça réglera les problèmes de fatigue chronique. Si je peux au moins avoir moins de difficulté à garder un rythme cela pourrait être un bénéfice déjà conséquant.

Enfin, j'ai l'impression de monologuer, je n'ai eu de réponse de personne. sniff!!

MERCI.

Votre monologue a au moins un gros avantage, vous évoquez des solutions tout à fait réalistes.
D'après votre témoignage, vous ètes en dette de sommeil au quotidien, étant donné que vous pouvez dormir plus de 12 heures le week-end...
Comme vous l'évoquez, ce rattrappage n'est pas satisfaisant : non seulement, il ne vous permet pas de rattraper le sommeil lent profond perdu, mais en plus cela décale les repères de votre horloge biologique. C'est sans doute une des causes de votre impossibilité à vous endormir le soir la semaine qui suit...
Il est donc essentiel d'utiliser un réveil matin le week-end ; votre réveil ne devra pas excéder 9H30.
Vous serez très fatigué au début ; il faudra trouver des activités motivantes qui vous plaisent pour vous y tenir (piscine, ballades, copains....)
Peu à peu cela devrait vous permettre de remobiliser vos facteurs de sommeil le soir à la bonne heure pour vous endormir naturellement ...
Faites aussi la chasse aux ennemis du sommeil dans la soirée :
-éviter les activités éveillantes le soir (pratique du sport, lecture d’un livre passionnant, travail sur un écran d'ordinateur), ainsi que les boissons excitantes (thé, café, cola)
-organiser une période d’activité calme avant de vous coucher, ne se coucher que pour dormir (pas de télévision, ni de repas au lit)
-se lever et faire autre chose si on se réveille en cours de nuit et se recoucher rapidement dès que l’envie de dormir revient
- se lever le matin dès qu’on a l’impression qu’on est réveillé, et éviter de faire la sieste la journée, surtout après 15 heures
A vous de jouer, tenez-nous au courant !

Merci beaucoup DR MORPHEE pour votre aide, j'était impatient d'avoir une réponse de votre part, et celle-ci va beaucoup m'aider, j'en suis persuader.
Je vais donc essayer de me re-synchroniser le week-end, même si cela risque d'être plutôt douloureux les premiers temps (sniff!! plus de grâce-mâtiné le week-end).

Cependant, je suis en train de vérifier s'il n'y a pas une cause hormonale à cette fatigue permanente, car j'ai l'impression que je n'est jamais était en forme depuis très longtemps. Puis, j'avais précédemment consulter un endocrinologue il y a quelques mois, celui-ci à évoqué la nécessité de traitement à la testostérone dans les prochains mois de la consultation. Je vais donc demander une autre consultation.

Cela n'a peut être rien à voir, mais peut-être que mon métabolisme est en manque de cette hormone. On sait que les hormones jouent un rôle important sur la motivation, la fatigue et l'appétence, or, il m'arrive d'être démotiver et je n'est pas non plus un fort appétit. Je vais donc explorer cette piste pour ce qui est de la fatigue chronique.

Je vous tiendrais au courant de mon bilan hormonologique dans les prochains jour et si celui-ci révèle une relation avec ma fatigue chronique.

MERCI BCP.

Bon courage !