insomnie extrême, chronique et rebelle aux traitements

merci bcp caro44, je vais checker ça ce soir et je te tiens au jus
belle soirée à toi:)!

Pas facile de trouver la façon dont on va réussir à diminuer cette tension constante de la journée... Chacun a sa ou ses méthodes privilégiées, et l'enjeu est de trouver quelque chose à la fois que l'on puisse faire et que l'on ait plaisir à faire (sinon, ca risque de s'arrêter au bout de 2 jours!).
L'idée est aussi d'acquérir un automatisme, et pour cela, il est nécessaire de s'entraîner régulièrement, idéalement quotidiennement. La méditation est souvent citée comme extrêmement efficace mais extrêmement contraignante dans la rigueur qu'il faut déployer pour faire les exercices au quotidien... Cela donne le ton!
En revanche, il est important de comprendre que ces entrainements doivent être pratiqués à distance de la problématique afin de ne pas ajouter la tension générée par l'anxiété de performance: autrement dit, il faut éviter qu'à l'injonction contreproductrice "il faut absolument que je dorme" que se donne l'insomniaque, s'ajoute celle de "il faut absolument que je me détende"...
D'où la nécessite de choisir des moments où le relâchement est plutôt facile, et d'en conditionner la survenue par la répétition de l'entraînement.
Par exemple, ce peut être le matin au réveil, ou pendant la pause, ou en rentrant du travail, mais surtout pas au moment où on cherche à dormir. Pour la même raison, il faut évidemment proscrire tout endormissement au cours de la séance, c'est à dire que l'entrainement est celui de la détente ou du relâchement, (indispensable à l'endormissement ) mais pas de l'endormissement lui même.
L'objectif devient celui d'acquérir le conditionnement de cette détente, la survenue de la détente comme conséquence automatique d'un certain comportement, que celui ci consiste à méditer, à respirer, à faire des longueurs dans une piscine ou à arpenter la piste de course d'un stade... Une fois le conditionnement acquis et parfaitement opérant, on pourra alors l'utiliser au moment critique, comme celui où l'on va se coucher...

Rappelez vous enfin que votre "affrontement de la journée" fonctionne en dépit de vos mauvaises nuits, et que vous devez vous focaliser sur la qualité de ce repos auquel vous aspirez pour bien fonctionner dans la journée plus que sur sa quantité...

Bon courage et n'hésitez pas à donner de vos nouvelles!

bonjour
bon eh bien je vous avoue que malgré ma ténacité légendaire, j'ai beaucoup de mal à ne pas perdre espoir car la "crise" persiste dans le temps et l'épuisement s'accumule...
voilà je continue à travailler "normalement" (malheureusement j'oublie bcp de choses, je me concentre à fond sur les animaux pour ne pasx faire d'erreurs sur eux mais j'ai tendance à zapper tout le reste), je suis un véritable zombie, la dernière fois ma boss m'a dit que ma "conjonctivite" durait bien longtemps tout de même (j'ai les yeux minuscules et très rouges et elle me connaissait de l'an dernier quand j'avais déjà fait un rempla pour elle donc évidemment elle voit la différence)... j'aimerais tellement que ce ne soit qu'une conjonctivite, les yeux me brûlent tout la journée, ils pleurent parfois et je tiens à coup de dolipranes pour gérer mes maux de tête dus au manque de sommeil.
mes nuits sont tjs épouvantables, soit blanches intégralement (le pire) et pourtant c'est là où je suis le plus excitée dans la journée, soit très peu réparatrices car: soit le sommeil est extrêmement léger et je me réveille tout le temps jusqu'au moment où vers 03h impossible de me rendormir, soit je fais des cauchemars d'un glauque...
bref je ne sais plus quoi penser, il est vrai que les 3 fois où ça a pris de telles proportions dans le passé, à chaque fois j'ai été hospitalisée.
c'est la 1ère fois que je gère seule (le psy est reparti en vacances).
niveau ttt, je suis tjs à 10 gtes de valium, j'ai viré la fluoxétine car je sais bien que je ne suis pas dépressive et je me suis fait un petit cocktail à base de rhodolia pour le stress de la journée et de GABA en complément (bien que je sache qu'il ne traverse pas vraiment la barrière mais celui de solgar est libre et fortement concentré) pour aider à l'inhibition, moi qui suis tjs dans l'excitation (je ne tiens QUE sur les nerfs).
demain j'ai une séance d'hypnose mais j'ai prévenu le praticien qu'il risquait de ne pas pouvoir m'"hypnotiser" du fait de mon inaptitude au lâcher-prise et à ma désespérante résistance.
je me sens très seule et j'aimerais bcp pouvoir échanger avec des personnes qui ont le même pb que moi car la dernière fois lors de ma séance de sunmudo le prof m'a dit "ça n'existe pas ça les gens qui ne dorment pas de plusieurs jours". ok..............
voilà, la vie est assez infernale pour moi en ce moment mais je tiens, je tiens, je tiens.
en espérant que ça finisse par lâcher.

Bonjour Alexandrine,

Un message de soutien !

Tu vas travailler,tu tiens le coup (même si c'est très dur) et tu peux être fière

Je sais que tu tiens sur les nerfs et que c'est une période très délicate pour toi (d'autant plus que ton psychiatre est en vacances) alors je ne peux que t'encourager. C'est peu mais c'est important de ne pas se sentir seul(e) dans ces moments là.
Ne perds pas espoir : il y a forcément des solutions et des périodes d'accalmie, aussi courtes soit elle.

De mon côté, c'est vraiment fluctuant. J'ai hâte d'en parler à un médecin car j'évite d'en discuter avec mon entourage,pas envie de rabacher la même chose toutes les semaines,j'ai peur de lasser tt le monde.
Alors j'essaie de profiter au maximum des journées plus positives,et de tenir le coup les journées noires (dur dur parfois....).

Bientot le we....ouf

coucou neeson
merci   
ça fait du bien en effet car comme toi je n'en parle pas à mon entourage (très peu pour moi la lamentation   )
alors oui c'est cool de pouvoir en parler entre zombies   
une belle soirée (attention j'ai pas prononcé le mot tabou héhé) et un bon we!!

Mince, on a pas la dénouement de l'histoire d'Alexandrine. J'espère qu'elle est sortie de sa crise et qu'elle va mieux. Vous avez infos? Je trouve son histoire à la fois bouleversante et motivante: elle a une insomnie pire que beaucoup d'autres et elle en veut! Elle bosse et elle ne baisse pas les bras. Ça donne de l'espoir, surtout quand on voit qu'on a une insomnie moins pire qu'elle.

bonjour toea,
alors voilà il n'y a pas vraiment de dénouement, juste des phases de pire et des phases de mieux.
je suis allée au bout de mon rempla et ça j'en suis contente. les choses "tenaient" à peu près comme ça (malheureusement avec ce genre de pb c'est tjs de l'à peu près )
ensuite le 10/08 (le lendemain de mon dernier jour) je suis allée chercher un chiot
une petite merveille que j'attendais depuis deux mois.
mes nuits du moment c'était à peu près ok au niveau de l'endormissement mais je ne dépassais jamais 3 heures par nuit (4 dans les nuits méga chanceuses), donc l'arrivée du chiot et le fait qu'il faille le sortir toutes les 4h ne m'a pas plus perturbée que ça (en apparence).
puis ma soeur- qui est très malade (anorexie/boulimie depuis 20 ans)- est venue à marseille qqs jours, ça a été très dur mais j'ai tenu. j'ai qd même bien vécu dans le stress le temps de son séjour de 4 jours, puis pbs à régler du côté de mon père (grrr ils sont tjs tous pas bien en même temps dans cette famille ) du coup j'ai du aller à toulon gérer la situation alors que je gardais volontairement mes distances depuis un long moment.
bref la bérézina familiale
je pensais qu'en rentrant je n'aurais plus qu'à me concentrer sur moi (et mon chiot) et enfin souffler mais c'était sans compter sur cette bonne vieille insomnie qui est revenue de plus belle (grosse crise) à mon retour de toulon il y a un peu plus de 15 jours.
et là retour à zéro: nuit blanche après nuit blanche, plus du tout de nuit "normale" (de 3 ou 4h) à tel point que mon psychiatre a voulu me faire hospitaliser à ste marthe, sauf que je lui ai dit "impossible car j'ai mon chiot et qu'il a 2 mois 1/2"!
du coup il m'a mise sous seroplex (2/j) et tiapridal car je ne tenais que sur les nerfs... autant dire que le tiapridal je l'ai viré fissa car il ne me faisait strictement rien. j'ai vécu 15 jours catastrophiques mais j'ai résisté à l'hospitalisation et là le cap semble à peu près passé (mais bon tu vas voir qu'il suffit de l'écrire pour que ça recommence tellement c'est incompréhensible tout ça )
bref certes je n'abandonne pas et je lutte mais j'avoue qu'il y a des jours où j'aimerais ne plus être dans la lutte.
un jour peut-être...

Bonjour Alexandrine, des nouvelles?

bonjour caro44,
malheureusement les nouvelles ne sont pas bonnes,
mes nuits sont terribles et il n'y a aucune amélioration, je suis exténuée, je passe mon temps avec des nausées et des vertiges et parfois des sensations extrêmement désagréables d'avoir une perception de la réalité complètement distordue.
c'est un vrai cauchemar, c'est la première fois de ma vie que j'accumule autant et que j'accuse à ce point le coup, ma vie n'est clairement plus normale.
je ne prends plus que deux seroplex dont je me pose sérieusement la question de l'utilité, je suis aussi en train de me demander s'il est intéressant de continuer à aller voir ce psychiatre, je pense que non mais vu qu'il est le seul depuis 3 ans maintenant à connaître mon problème en long en large et en travers je n'ose pas arrêter la thérapie alors qu'elle ne m'apporte plus rien.
je me traîne, chaque jour est un fardeau et j'ai beau essayer de rester positive là mon corps ne suit plus.

La tenue des comportements favorables à une amélioration du sommeil est difficile, vous l'avez vécue quand vous travailliez, mais devient surréaliste en l'absence de repère et dans un contexte d'isolement. Or c'est précisément dans la durée que la technique est efficace, et la présence de votre chiot ne suffit manifestement pas. Pourriez vous confier ce dernier le temps d'une parenthèse pour votre corps? Cela était peut être l'objectif recherché par votre psychiatre quand il voulait vous hospitaliser? L'hospitalisation pourrait vous apporter le cadre d'horaires et de repères que vous regrettez explicitement?
Cela vous permettrait peut être aussi de réévaluer votre traitement à plus long terme car l'ombre semble encore planer d'un syndrome de sevrage (qui bien sûr se cumule à la fatigue générée par vos insomnies...).

Votre ténacité reste tout à fait louable et on voudrait vous encourager à garder cet esprit positif... Elle semble facilitée par votre activité professionnelle? Serait-il une alternative envisageable de réitérer un remplacement (avec des horaires moins denses mais toujours aussi réguliers)? Cela aurait au moins le mérite d'être gratifiant, ce qui peut alors nourrir votre motivation...

En tout état de cause, ne restez pas seule avec vos difficultés, vos ressources sont là et ne demandent qu'à être structurées.. Tenez bon!

Bonjour Alexandrine

Je vis le même genre de vie que vous, malheureusement....

Je reviens de 3 mois d'arrêt maladie ou en passant 15h par jour au lit j'arrivais à en dormir 6 ou 7. Mais depuis 3 semaines que j'ai repris le travail, le calvaire a recommencé.... Je ne dors plus, ou vraiment très peu, et quand je dors je dors très mal.

Les médicaments ne me font aucun effet, ils ne me font pas dormir le nuit mais par contre me rende très somnolente la journée.

J'ai également des vertiges et la nausée toute la journée. Je travaille sur ordinateur, les yeux me brulent et sont rouges.

Je ne sais plus quoi faire, je pleure beaucoup, je me demande si un jour ça va s'arranger.... j'ai très peur que non.

J'aimerais bcp correspondre avec vous car autour de moi personne ne me comprend, meme les psychiatres. Tout comme vous, il m'a dit que c'était physiquement impossible de tenir 3 nuits sans dormir. Or, pour l'avoir vécu, je sais bien que c'est possible !! Il dit qu'après plusieurs mauvaises nuits je vais forcément faire une bonne nuit... Malheureusement la bonne nuit ne vient jamais. Si je dors 4-5h d'affilée c'est déjà merveilleux.

Je n'ose pas repartir en arret maladie mais je crains d'avoir atteint l'épuisement total... J'ai peur de perdre ce que j'ai de plus important dans ma vie: mon copain, qui est bien patient car il dort dans le canapé, respecte le fait que je sois tout le tps fatigué et me laisse le temps d'etre prete pour faire un enfant. J'aimerais tellement avoir un bébé mais je serai bien incapable de trouver l'énergie pour m'en occuper.

Je me suis mise à détester tous les gens autour de moi qui ont la chance de dormir et d'avoir une vie normale.

J'aimerais beaucoup avoir de vos nouvelles et pouvoir discuter avec qqun qui me comprenne.

Bonne soirée

Les hypnotiques sont souvent des médicaments qui aident à "éteindre" l'éveil, ce qui rend difficile de faire la part des choses entre l'effet résiduel du traitement et le manque de sommeil réparateur quand la somnolence est là dans la journée.
Il peut être utile que vous discutiez avec votre psychiatre des modalités de votre traitement, (heure de prise et posologie à adapter éventuellement) car il reste néanmoins important que vous soyez soutenue sur le plan psychiatrique.
Il est également essentiel que vous gardiez parallèlement une bonne hygiène de sommeil, en ne passant au lit que le temps qui correspond à votre besoin afin que votre sommeil reste de bonne qualité. Dans ce sens, vos horaires de travail vous "protègent" de la tentation de passer trop de temps au lit, et vous aide ainsi à garder un sommeil restaurateur. Visez ainsi un sommeil dense et concentré qui sera alors plus efficace que des heures passées à somnoler.
Vous retrouverez ces conseils sur notre site, en suivant le lien:
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Bonjour,

Pour être tout à fait sincère, je pense qu'à votre stade, le mieux est de tenter de changer de train de vie.
Pour ma part, à chaque fois que je pars en voyage, que je rencontre des gens, etc. ..., je récupère un bon sommeil.
Il semblerait qu'en faisant tout cela, vous mettiez votre corps à rude épreuve, et comme vous dite : plus on tape fort, moins ça marche. Donc vous devriez peut-être cesser de taper, et tenter de trouver une autre méthode que la médicamentation.
Je suis sur Marseille aussi, si vous voulez en parler de plus près, je suis personnellement très ouvert à ça.

Bon courage,


Théophile

effectivement un changement aide souvent
il y a deux ans je suis partie à berlin avec 2 amis qui avaient loué un appart, de mon côté je m'étais trouvé un endroit pour moi et contre toute attente (l'endroit était lion du petit nid cosy que je m'étais imaginé), j'ai dormi comme un bébé pendant 10 jours, ce qui ne m'était jamais arrivé!!!
je commence un boulot toujours en tant qu'assistante véto lundi 09, je suis un peu angoissée de me frapper des journées de 11h sans avoir dormi la veille mais peut-être cela va-t-il relancer un cercle vertueux?
je suis d'accord pour que l'on se voit, pour tout te dire je ne connais pas grand monde rapport à ce problème
je te laisse mes coordonnées en mp

Votre suggestion de voir repartir un cercle vertueux grâce à une modification est tout à fait pertinente...
De plus, le sommeil se prépare dans la journée, et des journées bien remplies (pas seulement par de la stimulation physique mais aussi riches de satisfactions, sur les plans intellectuel, affectif, émotionnel, etc...) sont souvent en faveur d'un meilleur sommeil!

Plus de nouvelles d'alexandrine? Ses témoignages étaient bouleversants.

j'ai été tres touchée par votre temoignage et j espere que vs allez mieux ?
Je suis moi meme insomniaque depuis mon adolescence et moi aussi j'ai eu un parcours plutôt cahotique avec le sommeil...c'est un vrai calvaire pour ne pas dire enfer mais bon comme on dit tant qu'il ya de la vie ya de l espoir alors espérons qu'un jour on pourra dormir paisiblement:)
Au plaisir d echanger avec vous alexandrine, on pourrait se soutenir mutuellement entre "incompris".
A bientôt !

Je fais aussi parti des incompris insomniaque. Le problème peut se régler je l'ai fait déjà 3 fois. À la longue on n'y croit plus mais un jour ça revient et là on est en extase. Comme vous dites c'est l'enfer pratiquement au quotidien ces foutus insomnies. Présentement j'essais de diminuer ma médication pour revenir au sommeil le plus naturel possible et voir si mes mauvaises sensations le jour ne venaient pas de cette consommation de médoc.

[quote:039d="Itsimsgood"]Je fais aussi parti des incompris insomniaque. Le problème peut se régler je l'ai fait déjà 3 fois. À la longue on n'y croit plus mais un jour ça revient et là on est en extase. Comme vous dites c'est l'enfer pratiquement au quotidien ces foutus insomnies. Présentement j'essais de diminuer ma médication pour revenir au sommeil le plus naturel possible et voir si mes mauvaises sensations le jour ne venaient pas de cette consommation de médoc.  [/quote]

Bonjour Isimsgood,

Apparament je souffre depuis longtemps du même type d'insomnie que toi.
Ce n'est pas vraiment joyeux car en plus je ne comprends vraiment pourquoi je me reveille toujours si tôt.
J'ai déjà tout essayé mais je n'arrive pas à avoir une bonne nuit de sommeil .
C'est un véritable cercle visieux .L'insomnie provocant de la tension et des maux de têtes .Tension interne que je discerne pas vraiment
mais qui provoque apparament des nuits trop courtes.
Je n'abandonne pas et suis en train de suivre un cours de mindfulness . Peut-être que ceci aidera .Plusieurs centres hospitaliers
emploient ce nouveau protocol afin de lutter contre l'insomnie. J'espère donc et je m'arme de patience.

bonjour Itsimsgood,

Mon nombre de messages ne me permet pas de t'envoier des messages privés.
Mes nuits sont de 12:00 à 5:30 à 6 heures (souvent entrecoupé d' un réveil sanitaire) ce qui n'est pas suffisant (7 heures serait bon).
L'endormissement est souvent assez facile mais ce sont ces réveils précoces qui me gênent.
J'ai déjà essaié de tout.Resctriction,acupuncture,sport,méditation et j'en passe.
Cela gache souvent mes journées ,ceci du à la fatigue.
Je refuse de prendre des médocs.
J'espère que mon cours de mindfulness donnera des résultats.
Mais je ne comprends toujours pas pourquoi mon cerveau me refuse des nuits de 7 heures.
Tout ceci me tracasse beaucoup.


midodo

Ca ressemble vraiment beaucoup à moi pour les heures de sommeil. Moi aussi ca me fait un peu peur. Genre jusqu'où je vais me rendre comme ca. Je me questionne aussi. Pourquoi je ne réussi pas à me rendormir, pourquoi moi et pas les autres, etc. Tout comme toi 7 heures j'apprécierais beaucoup...

Bonjour alexandrine et les autres,

J'ai 22 ans, j'ai exactement les mêmes symptômes que toi alexandrine. Je ne dormais jamais. Et quand je dormais, j'étais toujours fatigué le matin. Toutes mes journées étaient une lutte pour tenir debout. Je me forçais à maintenir un rythme très stricte, à me coucher et levé tous les jours à la même heure, à lire 1h avant de me coucher pour me détendre, mais rien à faire. J'ai résisté 1 an comme ca, avec une grosse aggravation au milieu de l'année. Pour finir, je ne pouvais plus aller en cours, plus sortir avec des amis, plus avoir de responsabilité, plus rien faire pendant les week-ends, les vacances...

J'estime que j'ai ce problème depuis 10 ans. J'ai perdu 10kg cette année.

Et puis le mois dernier, je suis allé faire un test pour l'apnée du sommeil, un peu par hasard. Et donc il s'est avéré que toute mes fatigues extrêmes sont due à cause d'un bout de langue qui s'affaisse la nuit, obstrue ma trachée et oxygène mal mon cerveau. Et ce bout de langue est le mien.

Il faut aller chez une pneumologue. J'ai eu mon rendez vous assez rapidement, en 1 semaine. Elle donne l'équipement pour faire le test à domicile, et 3 jours après, le temps de revenir chez elle, j'étais diagnostiqué.

Ne perd pas espoir, mes symptômes se ressemblent beaucoup, ca serait intéressant si tu pouvais faire ce test.

Edit : et aux autres aussi, qui se reconnaissent dans ces maux

Bravo pour avoir trouvé la cause de votre fatigue.

Nombreux d'entre nous ne trouvent ni la cause ni une solution durable  . A croire qu'on est damnés à vivre ces insomnies pour le restant de nos jours . J'en souffre déjà 15 ans et je dois avouer que ma qualité de vie en souffre beaucoup. Il me manque parfois des messsages de gens qui s'en sortent .Cela serait encourageant.

Beaucoup de paramètres peuvent causer une insomnie, et il n'est pas rare de voir plusieurs d'entre eux impliqués conjointement chez une même personne se plaignant d'insomnie, ce qui explique que la prise en compte, bien que pertinente, d'un élément ne suffise pas à régler le problème...
Cependant toute insomnie peut se traiter, il n'y a pas de cas désespéré!
Dans un premier temps, la tenue d'un agenda de sommeil est très utile, à la fois pour soi même, car on objective la situation, mais également pour le médecin qui pourra identifier plus facilement les paramètres impliqués. C'est le médecin qui est à même de repérer si un enregistrement du sommeil est nécessaire, par exemple quand il suspecte des apnées ou un autre trouble organique. Les autres facteurs possibles sont soit liés à l'anxiété ou la dépression, soit comportementaux, (comme quand notre horloge biologique n'orchestre plus si bien nos différents rythmes dont celui du sommeil) ce que l'agenda de sommeil va permettre de visualiser. Celui ci est téléchargeable sur notre site, an bas à droite de la page d'accueil.
D'une manière générale, les personnes qui sentent leur sommeil comme fragile gagnent à respecter rigoureusement les conseils d'hygiène de sommeil, et notamment la régularité de leur heure de lever, l'activité physique quotidienne et l'exposition à la lumière du jour. La durée de sommeil est très variable d'une personne à l'autre, et se modifie également avec les années, donc il est plus utile de viser la qualité du sommeil et de sa bonne architecture!