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 insomnie sèvère, voire totale.

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azvedie




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MessageSujet: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMar 20 Nov 2012 - 18:00

Bonjour à tous et à toutes, je tacherai de faire simple par souci de clarté. J'ai 24 ans et suit étudiant, j'ai repris les cours en octobre après un mois de septembre de laisser-aller. Pendant ce mois de septembre, j'ai abusé de mon temps libre pour rattraper le travail d'été, j'ai notamment joué à des jeux en réseau de manière quotidienne jusqu'à 6/7h du matin, comme je le faisais parfois en week end.

Jusque là rien d'anormal. Je tombe bizarrement malade à la mi-septembre, une espèce de rhume avec grande fatigue m'oblige à me coucher tôt. Une fois la maladie évacuée, je reprends ce rythme effréné jusqu'à anticiper la rentrée en octobre. Anticipant naturellement un décalage, je décide dans un premier temps de me coucher vers 2h du mat. Rien n'y fait, je n'arrive pas à dormir ou difficilement. Je décide de m'instaurer un lever tôt en espérant revenir à un rythme normal, cette espérance va être rapidement contredite et d'une manière inquiétante.

Depuis quasiment 2 mois, je n'arrive presque plus à rentrer dans un sommeil. J'ai beau accumuler les déficits de sommeil, rien n'y fait. La fatigue est d'ailleurs peu ressenti au point que je commence à croire à être atteint d'une de ces maladies neurologiques condamnant à une mort certaine.

A chaque fois, je me retrouve à sentir une espèce de rêves rapides alors que je suis à demi-conscient, notamment en me sentant dans mon lit, parfois en me grattant. Cet état de demi-conscience fait que je me rappelle de l'intégralité des rêves et que je n'ai pas l'impression de dormir, loin de là car je ressens bien l'heure s'écoulait au ralenti, il n'y a pas ce trou noir caractérisant un réveil d'un sommeil. Je crois encore pouvoir avoir un sommeil, il doit durer 2/3 heures et n'est plus inconscient totalement. D'ailleurs, parfois j'aime bien me " caresser " (pas sexuel, juste me chatouiller) pour me faire frissonner dans le lit, et je constate que je le fais en sortant du prétendu rêve ; cet état confusionnel se passe pendant la nuit, sinon le bilan serait directement psychiatrique.

A l'heure actuelle je ne sais plus quoi penser. Je me dis que si je suis effectivement atteint d'un trouble neurologique mortel, ma situation s'aggravera tôt ou tard. Le stress m'a exposé à des nuits blanches consécutives (la peur de la mort), en revanche sans stress, je m'endors parfois assez rapidement mais me réveille systématiquement à 2/3 h de " sommeil " avec cette sensation de faux sommeil et peu de fatigue.Cela fait plusieurs semaines que je n'ai plus eu de réel sommeil et je crains de peindre un journal d'un condamné par une rarissime pathologie qui a décidé de tomber sur moi.

Le pire c'est que je ne ressens qu'une fatigue légère malgré les 2 mois chaotique de sommeil, sans subir d'altération cognitive encore : maladie de morvan, insomnie fatale familiale ou le cerveau peut-il à ce point déconner par un mauvais rythme de vie ? (je me couche parfois à 2/3h du mat sans tomber dans les excès de septembre, parfois prise de coca avant le sommeil) la simple reprise d'un bon rythme n'a quasi eu aucun effet sur deux semaines, si ce n'est provoquer une grosse fatigue le soir pour dormir 2/3h.

En plus la situation est angoissante la nuit car je vis des rêves rapides dans un état à demi-conscient, mon cerveau ne semble plus capable de provoquer le sommeil total.

Edit: j'oubliais de préciser que j'ai souvent des picotements sur l'ensemble du corps la nuit, m'obligeant à me gratter par réflexe, il n'a bien entendu aucune lésion sur la peau, c'est psychologique ou neurologique.
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMer 21 Nov 2012 - 12:11

Bien que les maladies neurologiques comme le syndrome de Morvan que vous mentionnez sont excessivement rares, une consultation auprès de votre médecin traitant pourrait, si nécessaire, vous permettre d'être complètement rassuré à ce sujet...
Ce que vous décrivez évoque tout à fait un retard de phase, auquel s'exposent d'ailleurs toutes les personnes qui malmènent leur rythme veille sommeil...
Comme celui de tous les êtres vivants, notre organisme suit une rythmicité, et nombreux sont nos rythmes qui ont une période de 24 heures (rythmes circadiens). Tous ces rythmes sont synchronisés, à la fois entre eux et par des synchroniseurs externes, et c'est cette bonne synchronisation qui permet leur fonctionnement optimal. Ainsi, nous sommes "programmés" pour dormir la nuit, nous sécrétons différentes hormones aux moments ad hoc pour un meilleur métabolisme, notre température varie pour optimiser le bon fonctionnement de tout notre corps, etc... tout cela selon une véritable horlogerie bien régulée.
Dans votre cas, il est probable que votre horloge biologique ait été dans un premier temps décalée par vos nuits passées devant un écran: en effet, la lumière est le synchroniseur le plus puissant de notre horloge, c'est l'alternance du jour et de la nuit qui permet la bonne synchronisation de chacun de nos rythmes (qui ont en fait une période légèrement supérieure ou inférieure à 24 heures) et qui sont ainsi remis quotidiennement sur une période de 24 heures. Il semble à présent que votre horloge soit en total libre cours, avec un rythme veille sommeil totalement découplé de la pression de sommeil (habituellement le moment de notre propension à dormir s'ajuste sur la pression de sommeil, ce qui nous donne envie de dormir la nuit avec une ouverture des "portes du sommeil" entre 22:00 et 01:00 en moyenne).

Le déphasage de nos différents rythmes s'accompagne d'un grand inconfort physique, et peut être responsable de divers symptômes tels que ceux que vous décrivez, un peu comme si on était en décalage horaire permanent... Même la bonne succession des différents stades de sommeil (qui suivent eux aussi une rythmicité), est elle aussi mise à mal par cette désynchronisation.

Il est extrêmement difficile de se recaler en avançant ses horaires. La chronothérapie qui est souvent indiquée, est quant à elle, difficile à mettre en oeuvre sans l'encadrement proposé par un centre de sommeil.
En attendant une éventuelle date de consultation dans un tel centre (les délais sont souvent longs), vous pouvez suivre une très stricte hygiène de sommeil, en proscrivant tout excitant et tout toxique (café, coca, ...) et surtout en gardant une heure de lever absolument fixe, quelle que soit la nuit d'avant. Il est souvent nécessaire de commencer par une nuit blanche afin de favoriser l'endormissement grâce à la pression de sommeil, et de ne jamais déroger à l'heure de lever fixée. Le soir attendez les signes de somnolence pour aller vous coucher, quitte à enchainer deux jours sans dormir si l'endormisssemnt n'est pas venu de la nuit.
Vous allez parallèlement favoriser les synchroniseurs en vous exposant à la lumière dès le réveil le matin (la période automnale est la plus difficile il vous sera peut être utile de vous procurer une lampe de luminothérapie), et en proscrivant rigoureusement toute utilisation d'écran après 14 heures. L'exercice physique le matin (en élevant la température) aide également à la bonne synchronisation (de façon symétrique, il est à éviter le soir).
Ces consignes sont difficiles à suivre, et doivent être tenues dans la durée (au moins 5 semaines, avec une période de consolidation équivalente pendant laquelle les horaires de coucher et de lever restent rigidement fixes, le moindre écart fait revenir au point de départ)
pour être efficaces). N'hésitez pas à demander l'aide de votre médecin, de manière à être bien encadré dans ces consignes!
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azvedie




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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMer 21 Nov 2012 - 12:38

Je vous remercie pour votre réponse. Il est vrai que mon absence d'hygiène de sommeil, voir d'hygiène de vie tout court, laisse espérer une cause explicative. J'ai déjà sollicité l'avis d'un médecin généraliste, l'inefficacité notable des somnifères ne m'a guère rassuré. J'aimerais bien trancher la question en me rapprochant d'un centre spécialisé mais comme vous le dites les délais de plusieurs mois ne sont guère encourageants.

J'attends de voir les effets d'un rythme fixe avant de m'emballer. La nuit dernière fut meilleure mais toujours étrange ; légèrement fatigué par l'accumulation de déficit de sommeil les derniers jours, j'ai réussi à m'endormir assez vite en me couchant à 1h du matin ; je me réveille 3h plus tard avec cette impression de trou noir (donc un semblant de sommeil), je me rendors 1h30 et après plus rien : je me sentais en pleine forme, limite frais à 5h du matin pour moins de 5h de sommeil ! Conscient intellectuellement que mon corps ne pouvait être réparé avec si peu de sommeil, je me suis forcé à rester au lit pour au final alterner réveil et sommeil rapide jusqu'à 7/8h ; puis à partir de cette heure j'ai du m'endormir jusqu'à 10h car je ressens toujours une fatigue vers cette heure ? On dirait que mon horloge de sommeil est totalement déréglée ou que le cerveau déconne totalement, cette nuit confirme que je ne ressens peu ou pas la notion de fatigue et que c'est la cause principale de mon trouble de sommeil ; seules des journées complètes avec un minimum d'activité me permettent de ressentir une fatigue suffisante pour m'endormir, mais réveil rapide.
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azvedie




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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyVen 23 Nov 2012 - 7:33

Je vais finalement me décider à consulter un centre rapidement, faut-il necesserairement passer par un generaliste pour prendre un rendez-vous ? Sur celui de Nantes il faut apparament une lettre de medecin. Mes nuits n'existent plus, le rythme me donne une petite fatigue le soir et me plonge dans un sommeil pour 1/2h, apres je subis l'activité onirique en etat demi conscient, je ne dors donc pas mais le temps passe vite du fait d etre a demi conscient. J'ai beau en parler a mes proches ils ne comprennent pas ou tente de l'expliquer par une anxiete naturelle chez moi alors que pour une fois je ne pense à rien et constate seulement le dysfonctionnement. Etant donné que je ne ressens peu ou pas de fatigue malgré un sommeil de 3/4h max cumulé laborieusement toute une nuit, je pense vraiment que c est une pathologie neurologique, je ne sais pas vers quel medecin me tourner ? C est triste comme sort car je vois bien que ca correspond à une fin proche..
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMar 27 Nov 2012 - 12:02

Vos deux réponses appellent des commentaires différents.
La dernière donne envie de vous suggérer de consulter un neurologue, de façon à ce que vous soyez clairement fixé sur une éventuelle pathologie neurologique. Votre appréhension semble en effet trop importante pour que vous puissiez vous concentrer sur la difficulté de sommeil proprement dite.
Toutefois, beaucoup d'éléments positifs dans votre première réponse, qui invitent à vous proposer de continuer dans ce sens. En effet, vous expliquez bien combien vous avez réussi à forcer votre endormissement grâce à votre dette de sommeil. De plus, vous avez alors gagné en qualité de sommeil, comme en témoigne votre sentiment de bonne récupération après ces quelques heures de sommeil. Vous avez en effet bénéficié d'une bonne qualité de sommeil, bien plus importante en termes de récupération que le simple nombre d'heures, et on ne peut que vous inviter à privilégier cette qualité dans un premier temps.
Le piège est de rester au lit pour "grapiller" quelques malheureuses heures supplémentaires de sommeil, (bien moins restauratrices car de moindre qualité) mais qui viennent en plus redécaler votre rythme veille sommeil.
Pour retrouver une bonne rythmicité de votre cycle veille sommeil, il est indispensable que vous gardiez une heure de lever très fixe (et pas trop tardive, de façon à limiter la période que vous allouez à votre sommeil). ce qui vient renforcer la bonne synchronisation de l'ensemble de vos rythmes.
Privilégiez également la bonne activité de la journée, c'est là que se prépare une bonne nuit: l'accumulation de substances de sommeil dans la journée est indispensable pour enclencher le sommeil...
Enfin, rappelez-vous que les besoins de sommeil sont différents d'une personne à l'autre, si la moyenne se situe autour de 7heures et demie, il n'est pas rare d'avoir besoin de 5 ou 6 heures, le record en la matière est détenu par un Australien à qui 3 heures et demie de sommeil quotidiennes suffisent pour qu'il fonctionne parfaitement bien dans la journée!
Bon courage et tenez nous au courant!
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMar 27 Nov 2012 - 12:46

Je vous remercie pour le soutien et le recul. J'ai pris rendez-vous avec mon médecin généraliste pour commencer à clarifier la situation. Cette nuit, je me suis levé à 4h du matin, couché vers 1h, et je ne ressens pourtant peu de fatigue. C'est pourquoi l'absence de sentiment fatigue dans la journée n'est à mon sens pas rassurante à ce stade ; en revanche je confirme que le rythme fixe me permet de ressentir une fatigue régulière le soir pour dormir, reste que je n'ai pas respecté le lever par excès de fatigue il y a deux jours. J'essaye donc, en attendant l'avis médical, de m'instaurer ce rythme pour observer une éventuelle régulation. C'est surtout l'absence de fatigue qui m'angoisse, elle ne peut être simulée, purement objective et donc penche plus vers une pathologie neurologique sauf à considérer que je sois devenu brutalement un résistant au sommeil alors que j'étais un grand dormeur (8/9 heures de sommeil).

Merci

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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMar 27 Nov 2012 - 13:15

Avez-vous bien exploré toute l'hygiène de sommeil? N'hésitez pas à proscrire toute consommation de café ou autres excitants, vérifiez si des traitements éventuels ne seraient pas responsables d'un évil inhabituel...
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyMer 28 Nov 2012 - 11:49

J'ai véritablement instauré une rigueur depuis 1 semaine et demi : arrêt cigarette, consommation coca, utilisation ordinateur en fin de soirée et meilleur régime alimentaire. J'ai l'impression de faire ces efforts en vain sachant que la nuit dernière fut horrible malgré mes 2 heures et demi de la veille ; couché à 22h30, réveillé vers 23h46, recouché et réveillé à 2h, incapable de me rendormir après, puis une fatigue vers 4h du matin - avec baisse température du corps - qui m'a permis de somnoler jusqu'à 9h, mais je me réveille toutes les heures. Bref ça ne s'arrange pas mais j'essaye d'y croire, l'absence de fatigue me permet pour le moment une vie normale ; je crains seulement une aggravation avec dissociation totale de l'activité onirique (hallucination) sachant que j'ai déjà des rêves dés endormissement ( donc stade 1 ou 2 ).
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyJeu 29 Nov 2012 - 12:27

Bravo pour votre hygiène de sommeil irréprochable. Couplée avec la bonne mise en oeuvre des consignes comportementales (garder l'heure de lever absolument fixe tous les jours même le week-end et restreindre le temps passé au lit en reculant au maximum l'heure de coucher), elle est nécessaire mais doit être tenue dans le temps pour retrouver le sommeil. Il existe une inertie qui peut faire abandonner alors même que l'amélioration se dessinait...
Les évènements qui interfèrent avec le sommeil comme les hallucinations peuvent être majorées par le manque de sommeil mais aussi par des périodes de transition (entre deux stades de sommeil, ou entre veille et sommeil) qui sont augmentées. Gardez votre heure de lever quelle que soit la nuit d'avant, accumulez une activité suffisante avant de vous coucher (de façon à augmenter la presion de sommeil), et relevez-vous si vous ne vous rendormez pas lors d'un éveil. Vous éviterez ainsi les périodes "entre deux", (ni sommeil ni éveil), qui favorisent à la fois un éveil et un sommeil de mauvaise qualité, ce qui renfrce évidemment le cercle vicieux!
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyJeu 13 Déc 2012 - 1:25

Je viens donner des nouvelles. Mon médecin m'a prescrit des somnifères et une cure de magnésium. Du fait du rythme de travail de mes études, j'ai repris un très mauvais rythme et mon sommeil est revenu d'un coup sans médicament ! J'ai l'impression que je dois être épuisé pour avoir le sommeil et je dors plutôt bien, en revanche j'ai un rythme totalement décalé mais c'est bien plus agréable que ces troubles de sommeil. Je crois que j'ai surtout sous-estimé ma tendance hypocondriaque qui peut me faire provoquer n'importe quel symptôme. Pour le moment je me couche vers 3 heures du matin et me réveille toutes les 3/4H avec une moyenne de 12h de sommeil (par jour) sur la dernière semaine. Il me reste à trouver une solution pour reprendre une hygiène irréprochable, c'est triste à dire mais avec de la consommation de coca je dors bien alors que mon rythme irréprochable ne m'aidait pas. En revanche je n'ai pas refumé car je me sens moins stressée sans fumer.

J'espère ne pas revenir me lamenter, je vous remercie pour le soutien qui m'a bien aidé.
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyJeu 13 Déc 2012 - 11:06

Le sommeil suit deux mécanismes: le premier est celui de la pression de sommeil qui fait qu'on dort d'autant plus (et d'autant plus vite) que l'on a été longtemps éveillé; cela peut expliquer que vous domez plus facilement quand vous avez accumulé une grosse dette de sommeil (et notamment celle liée au côté dopant de la cocaïne). Toutefois dormir plus facilement, tout à fait agréable dans un premier temps, ne signifie pas nécessairement un bon sommeil, restaurateur et efficace.
En effet, il faut considérer aussi le deuxième mécanisme qui sous tend le sommeil, celui de la rythmicité de notre cycle veille sommeil, dont la bonne synchronisation avec nos autres rythmes garantit la bonne qualité. C'est la bonne régularité des horaires, de l'alternance de la veille et du sommeil, de l'exposition à la lumière du jour, qui permet la bonne amplitude du rythme et donc son optimisation.
Le fait d'aller se coucher en minimisant votre niveau de stress participe également à la bonne qualité de votre sommeil, comme vous le faites remarquer à la fin de votre message.
Ainsi on ne peut que vous inviter à continuer vos efforts, tout en adaptant vos comportements en fonction de ce qu vous connaissez maintenant de votre sommeil et des exigences de votre quotidien!
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptySam 11 Mai 2013 - 1:56

Je redonne des nouvelles après ce temps pour dire que mon état s'est bien aggravé ! A force de chercher la grosse fatigue j'ai un décalage insupportable, me couchant parfois à 6/7H. Sitôt que j'essaye un rythme normal, je reste dans un sommeil phase 1 ou 2 et le cerveau n'enclenche jamais un sommeil profond. Ce n'est donc pas du tout psychologique et quelque chose bloque dans le cerveau :/
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyJeu 16 Mai 2013 - 10:03

Remplir un agenda de sommeil, téléchargeable sur notre site, en bas à droite de la page d'accueil, vous permettra d'objectiver vos plages de sommeil et la durée de chacune d'entre elles.
Vous trouverez ainsi peut être un compromis qui vous permette de concilier vos horaires de prédilection et le bon respect des mécanismes qui sous-tendent le sommeil (voir vos messages et les réponses précédentes)
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyVen 5 Juil 2013 - 0:42

Je donne de mes nouvelles. Je crois avoir enfin compris mon insomnie, une opportunité dans mes études s'est réalisée récemment,pour ce faire je devais m'atteler à plusieurs rendez-vous, j'étais si motivé que je n'ai même pas réalisé que j'avais passé la semaine sans aucune insomnie. C'est presque difficile à expliquer, je ne me considérais pas dans un stade dépressif mais avec du recul je ne faisais rien de mes journées, si bien que j'ai perdu mes repères, "glandant" le soir, sans obligation de levé. Mes nuits ne sont pas toujours parfaites, parfois tumultueuses mais je crois reconnaitre la cause psychologique derrière cela, il ne s'agit pas d'anxiété mais de dépression, pas la grande dépression que je me figurais mais juste celle qui fait perdre la motivation, les repères, un grand ennui si je puis dire sans pour autant avoir des idées noires ou tristes.

J'ai donc supprimé tout jeux vidéos le soir, imposer un rythme de 7h de sommeil maximum (couché à 2h du matin, lever à 9h) et surtout, j'essaye de faire d'être plus optimiste (facile à dire, le cerveau ne se laisse pas avoir par des pseudo activités), de provoquer une dépense d'énergie mentale (pratique du sport dans un contexte de mal-être ne m'a rien apporté, de même qu'imposer un rythme pour mes cours n'a eu aucun effet). En fait, je ne comprends même pas la logique de cette insomnie, très virulente alors qu'il n'y a aucune anxiété, juste de l'ennui dans un contexte désorganisé.

Bref, j'espère stabiliser le trouble, je sais juste que la réapparition brutale d'un vrai sommeil montre que tout espoir n'est pas perdu ! J'ai tellement peur de dérégler le cycle que je n'ose même pas dormir plus que 7h, je préfère assumer une petite fatigue en journée et m'assurer d'un bon sommeil. Reste à savoir si le revirement est durable, çà c'est une autre question !
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyVen 5 Juil 2013 - 10:53

Plus vous redonnez une bonne rythmicité à votre alternance veille sommeil, (à la fois par la régularité de votre heure de lever mais aussi grâce à un temps dédié au sommeil ajusté à vos besoins, et même plutôt en deçà que supérieur) plus l'amélioration risque de tenir dans le temps. En tout cas, votre organisme sait faire, ce qui ne peut que vous conforter dans la confiance en vos capacités à dormir.
Vous mettez également très bien en évidence qu'un bon sommeil se prépare dans la journée: c'est le fait d'avoir été bien actif (dans tous les sens du terme, pas seulement physiquement) qui vous a permis de retrouver un meilleur sommeil, de même que l'ennui (ou un creux de l'humeur) entravait la bonne qualité de sommeil en plus du fait qu'il vous conduisait à adopter des comportements renforçant l'altération de cette qualité.
Il est vrai qu'on incrimine souvent l'anxiété dans l'insomnie, mais ce n'est pas le seul facteur potentiellement impliqué, en sachant que es différents éléments peuvent même se cumuler!
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyLun 8 Juil 2013 - 0:35

Je vous remercie de votre message. Je vais maintenant oublier l'insomnie -autant que possible- et me contenter de ce sommeil correct. En maintenant un rythme strict (le simple fait de faire une soirée a déréglé le sommeil pendant 2 jours, comme quoi l'équilibre est précaire) sur plusieurs mois, j'espère redevenir le bon dormeur d'antan ! merci à vous !
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyVen 25 Oct 2013 - 11:09

Rapide nouvelle pour confirmer que je ne présente plus trop d'insomnie. Mon sommeil n'est jamais parfait (je souffre d'ailleurs d'engourdissement aux mains d'origine circulatoire qui m'oblige à passer des examens assez graves...). Je me rends compte que les divers phénomènes relatés précédemment sont plus ou moins présent, mais que n'y prêtant guère attention, je passe outre et finit par m'endormir. C'est comme si j'avais accepté le rituel de l’inconscient et toutes ces manifestations oniriques. Je me réveille la nuit, dans un état demi-conscient, me rendort ; si ma fatigue n'est passez forte, je me retrouve presque dans la situation de départ, avec une incapacité à faire une sieste par exemple. Certes, je pourrais m'en inquiéter mais au vu de la durée (1ans bientôt), je crois juste que j'ai des troubles insomniaques.
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MessageSujet: Re: insomnie sèvère, voire totale.   insomnie sèvère, voire totale. EmptyVen 25 Oct 2013 - 16:59

Merci de vos nouvelles et bravo pour le chemin accompli!
Gardez bien une pression de sommeil suffisante, tenez régulière votre heure de lever et soignez votre hygiène de sommeil. Cela vous aidera à pérenniser l'amélioration!
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