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 Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage

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mrpignon




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Date d'inscription : 30/04/2012

Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage Empty
MessageSujet: Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage   Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyLun 30 Avr 2012 - 15:01

Je témoigne pour mon sevrage du rivotril et ce en reconnaissance des témoignages nombreux lus sur le net pendant ma dure période de sevrage.

Moi et le rivotril a été une longue histoire d'amour, j'en ai pris 11 ans entre 2001 et 2012 pour résoudre à la base une sévère insomnie. Mon médecin ne m'avait pas prévenu expressément des dangers de dépendance mais j'en avais été bien conscient après un essai de sevrage à la dure il y'a 6 ou 7 ans.

Donc sans suivre les conseils de mon docteur, on peut dire que j'en ai fait qu'à ma tête, ce rivotril avait changé ma vie, j'en ai pris en moyenne 20 gouttes par mois ces dernières années, j'ai souvent fait le yoyo pouvant en consommer jusqu'à 40 gouttes, j'ai bien dormi toutes ces années sans me soucier de mon addiction.

Car il faut bien parler d'addiction lorsque, comme pour de nombreux patients soumis au rivotril, j'ai du arrêter suite à l'arrêt récent de la prescription par les médecins généralistes.
J'ai eu mon dernier flacon début 2012.L'année précédente, mon docteur m'avait prescrit du laroxyl et de l'atarax pour anticiper le sevrage mais que je n'ai débuté sérieusement qu'à partir de janvier 2012.

Durant 3 mois, j'ai donc baissé ma dose quotidienne de rivotril qui s'était stabilisé à 12-14 gouttes par soir, je n'ai pas été encore exemplaire encore durant cette période ce qui fait qu'au début de mars 2012, j'ai ressenti les 1ères nuits difficiles. De dépit, j'ai jeté mon dernier fond de flacon.

Mon sevrage a débuté dans les faits à compter du 12 mars 2012.Les 5 semaines suivantes ont été pour le moins éprouvantes. Les premières nuits, je n'ai dormi que 3 heures, la fatigue s'est cumulé et est devenu épuisement. J'ai du me mettre en arrêt-maladie, moi qui n'était jamais malade. Un syndrome de jambes sans repos s'est ajouté comme symptôme de sevrage en plus de l'insomnie de rebond.

Je suis resté au fond du trou jusqu'au 15 avril, pendant ces 4 semaines je ne pensais jamais m'en sortir, j'étais pessimiste à lire les nombreux témoignages sur le net sur les sites médicaux ou sur les sites militants anti-benzo. Mon docteur m'a rajouté du loxapac en gouttes pour m'aider à retrouver le sommeil. Je pensais au plus dur de l'épreuve que je traînerai encore des mois et des mois et voire plus ces symptômes de sevrage.

Après le 15 avril, mes nuits de sommeil se sont rallongés malgré ce SJSR qui me triturait le cerveau. A vrai dire, je ne n'avais les jambes qui remuaient mais comme on dit des impatiences, des tensions, comme des ondes électriques qui me cannibalisaient le cerveau au moment du coucher, durant mes réveils nocturnes et même le matin

Un peu plus reposé, j'ai repris le travail le lundi 23 avril 2012
mais très vite, des signes avant-coureurs de dépression ont surgi. Notamment des idées suicidaires le mercredi soir du 25 avril une heure après mon coucher parce que je psychotais sévère sur mon SJSR. Mon docteur, que je dois remercier pour sa patience, m'a prescrit du Lexomil, maintenu le Loxapac, donné un nouveau anti-dépresseur en comprimé à la place du Laroxyl parce que j'avais lu son possible lien avec un SRJS secondaire.

La nuit du 26 au 27 avril a été la date de déclic officiel de sortie de mon sevrage, 3/4 de Lexomil m'ont soulagé intérieurement, j'ai pu dormir en paix. J'en ai pris un quart le lendemain puis ai pu dormir avec que 20 gouttes de Loxapax samedi et dimanche soir.

Mon SJSR s'est beaucoup atténué et dans les tous cas ai pu constaté un recul de ses manifestations. Donc je pense que ce SJSR est d'origine iatrogène et que son ressenti disparaîtra dans les semaines à venir.

Je suis heureux d'avoir redécouvert un endormissement quasi-naturel ces deux dernières nuits et ce sans aide du Lexomil.

Voici donc cette courte chronique de mon sevrage de rivotril. Une bonne santé à 42 ans a du jouer en ma faveur pour en sortir en quelques semaines bien qu'elles aient été traumatisantes. Par contre, mon sevrage a sans doute été quelques peu compliqué par des insomnies de deuxième partie de nuit liées à ma dépression naissantes.

Naturellement j'ai beaucoup appris de cette expérience, appris de mon je-m'en-foutisme à me me croire plus fort qu'un flacon pour dormir, appris que les benzo étaient une véritable drogue, appris que s'en détacher était une épreuve physique, appris aussi qu’en dépit de 11 ans d'addiction, un sevrage a toujours une fin si l'on tient vraiment à s'en sortir et si l'on peut se faire aider d'un arrêt-maladie.

Aujourd'hui, je me soigne pour ma dépression, j'ai repris le travail avec une forme correcte, un moral passable et ai redécouvert le goût des nuits de sommeil sans dépendance chimique violente. Il me reste un peu de chemin bien sûr...

Mais je voudrais par ce témoignage dire à tous ceux qui me liront qu'un sevrage aux benzos est possible en dépit de 11 ans de prise de 10 à 20 gouttes en moyenne par nuit.

Rivotril mon amour je t’ai quitté et tu me fais plus de mal…
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MORPHEE
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Date d'inscription : 29/11/2005

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MessageSujet: Re: Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage   Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyMer 2 Mai 2012 - 12:19

Merci de ce témoignage, qui montre bien que les périodes difficiles peuvent être suivies de succès en matière de sevrage. On voit aussi tout l'intérêt d'un travail d'équipe avec le médecin traitant, et comment l'utilisation ponctuelle de traitement peut aider à passer un cap difficile.
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loan22




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MessageSujet: je commence   Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyDim 5 Mai 2013 - 16:31

Bonjour de mon coté, j'ai le même genre de parcours et j'ai commencé depuis le mois dedecembre 2012 et vu le peu de connaissance des médecins j'aimerai beaucoup discuter avec Mr pignon, mais comme je suis jeune inscrite je ne peux lui envoyer de message en privé; S'il me lit peut-il entrer en contact avec moi ? je suis à 15 gouttes au lieu de comme lui 20 à 40 gouttes depuis 15 ans. et j’ai très peur de tout ce que je lis.Personne ne semble arriver à se sevrer :-(
[quote:bd1f="mrpignon"]Je témoigne pour mon sevrage du rivotril et ce en reconnaissance des témoignages nombreux lus sur le net pendant ma dure période de sevrage.

Moi et le rivotril a été une longue histoire d'amour, j'en ai pris 11 ans entre 2001 et 2012 pour résoudre à la base une sévère insomnie. Mon médecin ne m'avait pas prévenu expressément des dangers de dépendance mais j'en avais été bien conscient après un essai de sevrage à la dure il y'a 6 ou 7 ans.

Donc sans suivre les conseils de mon docteur, on peut dire que j'en ai fait qu'à ma tête, ce rivotril avait changé ma vie, j'en ai pris en moyenne 20 gouttes par mois ces dernières années, j'ai souvent fait le yoyo pouvant en consommer jusqu'à 40 gouttes, j'ai bien dormi toutes ces années sans me soucier de mon addiction.

Car il faut bien parler d'addiction lorsque, comme pour de nombreux patients soumis au rivotril, j'ai du arrêter suite à l'arrêt récent de la prescription par les médecins généralistes.
J'ai eu mon dernier flacon début 2012.L'année précédente, mon docteur m'avait prescrit du laroxyl et de l'atarax pour anticiper le sevrage mais que je n'ai débuté sérieusement qu'à partir de janvier 2012.

Durant 3 mois, j'ai donc baissé ma dose quotidienne de rivotril qui s'était stabilisé à 12-14 gouttes par soir, je n'ai pas été encore exemplaire encore durant cette période ce qui fait qu'au début de mars 2012, j'ai ressenti les 1ères nuits difficiles. De dépit, j'ai jeté mon dernier fond de flacon.

Mon sevrage a débuté dans les faits à compter du 12 mars 2012.Les 5 semaines suivantes ont été pour le moins éprouvantes. Les premières nuits, je n'ai dormi que 3 heures, la fatigue s'est cumulé et est devenu épuisement. J'ai du me mettre en arrêt-maladie, moi qui n'était jamais malade. Un syndrome de jambes sans repos s'est ajouté comme symptôme de sevrage en plus de l'insomnie de rebond.

Je suis resté au fond du trou jusqu'au 15 avril, pendant ces 4 semaines je ne pensais jamais m'en sortir, j'étais pessimiste à lire les nombreux témoignages sur le net sur les sites médicaux ou sur les sites militants anti-benzo. Mon docteur m'a rajouté du loxapac en gouttes pour m'aider à retrouver le sommeil. Je pensais au plus dur de l'épreuve que je traînerai encore des mois et des mois et voire plus ces symptômes de sevrage.

Après le 15 avril, mes nuits de sommeil se sont rallongés malgré ce SJSR qui me triturait le cerveau. A vrai dire, je ne n'avais les jambes qui remuaient mais comme on dit des impatiences, des tensions, comme des ondes électriques qui me cannibalisaient le cerveau au moment du coucher, durant mes réveils nocturnes et même le matin

Un peu plus reposé, j'ai repris le travail le lundi 23 avril 2012
mais très vite, des signes avant-coureurs de dépression ont surgi. Notamment des idées suicidaires le mercredi soir du 25 avril une heure après mon coucher parce que je psychotais sévère sur mon SJSR. Mon docteur, que je dois remercier pour sa patience, m'a prescrit du Lexomil, maintenu le Loxapac, donné un nouveau anti-dépresseur en comprimé à la place du Laroxyl parce que j'avais lu son possible lien avec un SRJS secondaire.

La nuit du 26 au 27 avril a été la date de déclic officiel de sortie de mon sevrage, 3/4 de Lexomil m'ont soulagé intérieurement, j'ai pu dormir en paix. J'en ai pris un quart le lendemain puis ai pu dormir avec que 20 gouttes de Loxapax samedi et dimanche soir.

Mon SJSR s'est beaucoup atténué et dans les tous cas ai pu constaté un recul de ses manifestations. Donc je pense que ce SJSR est d'origine iatrogène et que son ressenti disparaîtra dans les semaines à venir.

Je suis heureux d'avoir redécouvert un endormissement quasi-naturel ces deux dernières nuits et ce sans aide du Lexomil.

Voici donc cette courte chronique de mon sevrage de rivotril. Une bonne santé à 42 ans a du jouer en ma faveur pour en sortir en quelques semaines bien qu'elles aient été traumatisantes. Par contre, mon sevrage a sans doute été quelques peu compliqué par des insomnies de deuxième partie de nuit liées à ma dépression naissantes.

Naturellement j'ai beaucoup appris de cette expérience, appris de mon je-m'en-foutisme à me me croire plus fort qu'un flacon pour dormir, appris que les benzo étaient une véritable drogue, appris que s'en détacher était une épreuve physique, appris aussi qu’en dépit de 11 ans d'addiction, un sevrage a toujours une fin si l'on tient vraiment à s'en sortir et si l'on peut se faire aider d'un arrêt-maladie.

Aujourd'hui, je me soigne pour ma dépression, j'ai repris le travail avec une forme correcte, un moral passable et ai redécouvert le goût des nuits de sommeil sans dépendance chimique violente. Il me reste un peu de chemin bien sûr...

Mais je voudrais par ce témoignage dire à tous ceux qui me liront qu'un sevrage aux benzos est possible en dépit de 11 ans de prise de 10 à 20 gouttes en moyenne par nuit.

Rivotril mon amour je t’ai quitté et tu me fais plus de mal…
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Marmotte21

Marmotte21


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Date d'inscription : 12/12/2011

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MessageSujet: Re: Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage   Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyJeu 9 Mai 2013 - 23:57

Coucou Loan,

Comme mrpignon a écrit ici le 30 avril 2012, que c'est son seul message et qu'il n'est plus jamais revenu (selon son profil), il nous a peut-être un peu oubliés scratch . Mais je pense que tu peux sans autres continuer à écrire ouvertement ici.

[quote:f4f7="loan22"]Bonjour de mon coté, j'ai le même genre de parcours et j'ai commencé depuis le mois dedecembre 2012 et vu le peu de connaissance des médecins j'aimerai beaucoup discuter avec Mr pignon, mais comme je suis jeune inscrite je ne peux lui envoyer de message en privé; S'il me lit peut-il entrer en contact avec moi ? je suis à 15 gouttes au lieu de comme lui 20 à 40 gouttes depuis 15 ans. et j’ai très peur de tout ce que je lis.Personne ne semble arriver à se sevrer :-(
[/quote]
Pas de panique, je pense que, au contraire, presque tout le monde arrive à se sevrer sunny . Chez moi, c'étaient 80mg de Prazepam++/jour pendant 8 ans et ils ne sont plus qu'un (très) mauvais souvenir.

Connais-tu les programmes de sevrage de la Professeure Ashton ?

http://www.benzo.org.uk/freman/bzsched.htm

En point 5 et 6 tu as des exemples pour le Rivotril. Mais avant de faire une substitution par du Valium, tu peux déjà essayer de te sevrer directement du Rivotril (à moins qu'on te le retire définitivement sous le nez) au même rhythme que ce qu'elle propose.

Prenons ce que j'ai trouvé sur le Vidal pour le Rivotril : d'une part on a 2,5mg/ml et d'autre part on a 20ml = 500 gouttes (par flacon). Ça fait donc 1 goutte = 0,1mg ou 15 gouttes = 1,5mg. En première approximation, tu peux donc diminuer d'une goutte toutes les 1 à 2 semaines.

Quand, vers la fin, ça deviendra plus dur, tu pourras toujours intercaler des semaines où tu prends p.ex. à tour de rôle 3 ou 4 gouttes par jour avant de passer de 4/jour à 3/jour.

Que penses-tu de cela ?

On dit généralement que la fin est particulièrement difficile, mais ce n'est pas systématiquement le cas. Chez moi, la fin est arrivée à l'improviste des mois plus tôt que prévu et maintenant j'ai à la pharmacie une prescription pour du Lexomil à renouveler pendant 6 mois et je n'y suis plus jamais retournée en chercher sunny .
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jacoulm




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Date d'inscription : 08/12/2010

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MessageSujet: Re: Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage   Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyVen 10 Mai 2013 - 8:47

Au bon lien indiqué par Marmotte, on peut ajouter celui-ci : http://benzo.forumactif.org/
Il s'agit d'un forum spécialisé sur le sevrage selon la méthode Ashton, et l'accompagnement lors de celui-ci. Apparemment ça aide pas mal de gens...

NB, aux médecins qui passeraient par là : La prise de connaissance des difficultés rencontrées par de nombreuses personnes lors de leur sevrage de ces drogues devrait être obligatoire en faculté de médecine. Je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.
Tout comme l'étude des liens entre l'industrie pharmaceutique et le corps médical. La sécurité sociale aurait beaucoup à y gagner.
Qu'en pensez-vous ?
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loan22




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Date d'inscription : 05/05/2013

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MessageSujet: réponse à marmotte    Rivotril mon amour je t'ai quitté : histoire d'un sevrage EmptyVen 10 Mai 2013 - 12:21

Coucou Marmotte,
J'ai bien lu le programme de Ashton , le problème c'est qu'il faut passer par du valium ou du rivotril en journée et moi je n'en prends que le soir et ne souhaite pas en prendre la journée :-( En plus ma mère a été internée avec du valium du gout psychologiquement, je ne peux pas avaler ça.
je suis descendue à 14 gouttes depusi hier, je fonctionne avec de la titration et je diminue d'une demie goutte chaque fois, puis quand c'est ok je diminue encore d'une demie goutte. Au début j'ai fait un sevrage de 2 gouttes par semaine en suivant mon médecin et arrivée à 12 gouttes c'était horrible , il m'a donc remontée à 20 gouttes. Je précise que j'ai pris comme toi du lisanxia pendant très longtemps quelque chose comme 10 ans et j'en était à 10 lisanxia jour + 2 le soir combinés à 2 stylnox, je sais pas si tu imagines ? :-( du coup c'est pour me sevrer du lisanxia qu'on m'a fait passer au rivotril à seulement 5 gouttes, le problème c'est que j'ia pris ce médicament pour le gentil médicament et qu'avec un autre médecin moins regardant j'ai monté les gouttes jusqu'à 26 gouttes, puis je l'ai grugé et là je me servais à volonté ex : 26 gouttes le soir + 10 + 10 la nuit en fonction de mes réveils nocturnes. Donc quand j'ai voulu descendre la 1ère fois mon médecin n'a pas pris en compte le fait que j'étais parfois à 46 gouttes par nuit ( je ne pouvais pas lui dire, c'est le médecin qui m'a prescrit 5 gouttes pour me sevrer du lisanxia qui m'aide, alors déjà il n'a pas compris comment j'étais arrivée à 26 gouttes alors que pour lui à partir de 5 gouttes il aurait fallu commencer le sevrage et descendre) et donc je suis descendue en partant d'un sevrage à 26 gouttes ce qui était faux. j'ai tenue bon à 20 gouttes mais ça a été horrible, toute bloquée, pleurs etc... Bref du coup je descends tout doucement et mon médecin m'aide avec une dilution trsè faible de naltrexone. j'ai écrit un blog que je donnerai pour ceux qui veulent suivre ma descente.
Juste pour te dire que je connais bien le lisanxia et que pour avoir essayé de le descendre même s'il est coriace car demi vie très longue, il ne donne pas du tout les mêmes effets sur le cerveau, je veux dire que j'avais essayé de m'en sevrer ( mal car seule et pas d'infos) et à part des mains qui tremblaient c'est tout ce que j'avais , le rivotril lui ne fait pas ça, il te fatigue, te rend maussade, il fait chauffer la tête et les membres du corps ( un truc incroyable, comme une épilepsie à bas bruit) . Il crispe tous les membres, intestins compris et les médecins se trouvent tellement désemparés qu'ils tentent de remplacer par des AD, mais ça ne fonctionne pas. je précise que je suis à mon compte et que je teins seule mon affaire ce qui fait que je ne peux être en arrêt maladie ou mal dans ma boutique. J'ai déjà lu ton idée de faire 3/4 sur plusieurs jours pour passer à 3 finalement, mais je n’ai jamais essayé ça. ce n’est pas Ashton qui préconise ça, pourrais-tu me dire où tu as trouvé cette méthode ?
En tous les cas merci pour ta réponse et pour ceux que ça peut aider car je suis quand même passée de 46 gouttes à 14 en 5 mois ce qui n'est pas mal. Il faut ensuite que j'arrête d'être impatiente et que je me laisse du temps car effectivement la fin risque d'être trsè tendue. j'ai une amie qui était à 6 gouttes, elle s'est sevrée d’une goutte tous les 3 mois comme indiqué par son neuro, ( je ne comprends pas ce sevrage mais bon pourquoi tous les 3 mois ?) du coup elle a mis 18 mois pour descendre à 1 goutte matin et 1 goutte soir et là elle me dit avoir des souvenirs inopportuns et des tocs à caractères sexuels, je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça l'a faite remontée à 3 gouttes tellement c'est dur à vivre et à son travail grande fatigue etc... idem pour les intestins elle était tellement bloquée qu'elle a fini aux urgences et là ils n'ont rien compris et lui ont donné du doliprane. j'hallucine combien les médecins sont à la ramasse sur le sevrage et aucun ne vient faire un tour sur les forums pour voir combien c'est dur pour tout le monde quand il s'agit du rivotril. Les neurologues ne savent pas plus quoi faire, ils ne connaissent même pas la méthode Ashton et ne veulent pas la connaitre, or pour le rivotril il n'y a pas de substitution possible comme pour le lisanxia ou autre. Bref... voilà, ma question est marmotte, combien prenais-tu de lisanxia si tu mets ça en comprimés et où as-tu trouvé la technique de 3/4 jours stp ?
Voici mon blog tenu au jour le jour pour ceux qui commencent. Bises à tous.
PS: je ne peux pas poster mon blog :-( il faut que j'attende 7 jours on me dit :-( je le posterai plus tard. C'est dommage ça aurait donné de l'info aux gens


[quote:0c51="Marmotte21"]Coucou Loan,

Comme mrpignon a écrit ici le 30 avril 2012, que c'est son seul message et qu'il n'est plus jamais revenu (selon son profil), il nous a peut-être un peu oubliés scratch . Mais je pense que tu peux sans autres continuer à écrire ouvertement ici.

[quote:0c51="loan22"]Bonjour de mon coté, j'ai le même genre de parcours et j'ai commencé depuis le mois dedecembre 2012 et vu le peu de connaissance des médecins j'aimerai beaucoup discuter avec Mr pignon, mais comme je suis jeune inscrite je ne peux lui envoyer de message en privé; S'il me lit peut-il entrer en contact avec moi ? je suis à 15 gouttes au lieu de comme lui 20 à 40 gouttes depuis 15 ans. et j’ai très peur de tout ce que je lis.Personne ne semble arriver à se sevrer :-(
[/quote]
Pas de panique, je pense que, au contraire, presque tout le monde arrive à se sevrer sunny . Chez moi, c'étaient 80mg de Prazepam++/jour pendant 8 ans et ils ne sont plus qu'un (très) mauvais souvenir.

Connais-tu les programmes de sevrage de la Professeure Ashton ?


En point 5 et 6 tu as des exemples pour le Rivotril. Mais avant de faire une substitution par du Valium, tu peux déjà essayer de te sevrer directement du Rivotril (à moins qu'on te le retire définitivement sous le nez) au même rhythme que ce qu'elle propose.

Prenons ce que j'ai trouvé sur le Vidal pour le Rivotril : d'une part on a 2,5mg/ml et d'autre part on a 20ml = 500 gouttes (par flacon). Ça fait donc 1 goutte = 0,1mg ou 15 gouttes = 1,5mg. En première approximation, tu peux donc diminuer d'une goutte toutes les 1 à 2 semaines.

Quand, vers la fin, ça deviendra plus dur, tu pourras toujours intercaler des semaines où tu prends p.ex. à tour de rôle 3 ou 4 gouttes par jour avant de passer de 4/jour à 3/jour.

Que penses-tu de cela ?

On dit généralement que la fin est particulièrement difficile, mais ce n'est pas systématiquement le cas. Chez moi, la fin est arrivée à l'improviste des mois plus tôt que prévu et maintenant j'ai à la pharmacie une prescription pour du Lexomil à renouveler pendant 6 mois et je n'y suis plus jamais retournée en chercher sunny .[/quote]
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