insomnies et sjsr

Bonjour à tous,
nouvelle arrivée j'ai lu avec beaucoup d'attention tous vos messages. Ce que vous vivez je le vis également au quotidien : mon syndrome a été annoncé en 2009 par mon médecin généraliste. Depuis je aire de traitement en traitement (adartel sifrol) et antidépresseurs, somnifères... Aujourd'hui je baisse les bras je refuse d'ailleurs de retourner voir ma neurologue qui n'a qu'une idée en tête c'est de me mettre une étiquette de dépressive, elle a d'ailleurs fini par me prescrire du laroxyl 25mg (que je n'ai pas pris). Je n'ai pas réussit à lui faire comprendre que je ne suis pas dépressive mais je veux simplement ne plus SOUFFRIR (mal aux jambes) et pouvoir DORMIR (mes jambes m'en empêchent). Malheureusement mon état actuel a des répercutions sur mon travail, je suis infirmière, et je n'arrive plus assurer mon travail tellement je suis épuisée ; je suis très inquiète pour la suite.
Mon médecin généraliste a bien compris les choses et du coup m'a fait un courrier pour avoir un rdv avec un neurologue spécialiste du syndrome mais également des problèmes de sommeil mais les rdv sont très longs, cela fait 3 mois que j'attends et ce n'est qu'à la mi-avril. Je suis arrêtée depuis 3 semaines, je n'ai pas la pression du travail donc physiquement mes jambes sont un peu moins douloureuses mais les impatiences sont là et mes insomnies ne sont pas réglées. Je dois reprendre le travail la semaine prochaine, mais avec les mêmes problèmes je suis angoissée à cette idée de devoir lutter contre la fatigue pendant mes 8 h de boulot et entendre les médecins me dire " aller Isabelle on s'active hop hop hop, faut dormir la nuit !!! . Mais si ils savaient l'énergie monstrueuse que je doit déployer pour que rien ne paraisse et être l'infirmière modèle.
Bref voilà mon histoire du jour. Merci d'avance à ceux qui m'auront lu.

J'aurai aimé remercier Dream_blue pour son message de réconfort en mp mais apparemment étant nouvelle je ne suis pas encore autorisée à répondre en mp ( compliqué l'informatique !!!). Je voulais juste te dire que j'ai 38 ans et qu'en effet je doit payer les conséquences de mon travail de nuit que j'ai exercé pendant quelques années ; la santé est vraiment fragile ; mais comme toute infirmière on s'occupe en priorité de la santé des autres avant la notre. Tu as beaucoup de courage car ayant travaillé en pneumo j'ai beaucoup assisté les premiers appareillages des personnes atteintes d'apnée du sommeil, il faut s'armer de patience et de courage et ne pas baisser les bras mais c'est très contraignant.
A+ Isabelle

Etre à l'hauteur quand on dort mal n'est pas évident. Est ce qu'on sait pourquoi vous avez le SJSR? Avant de voir votre spécialiste, je vous conseille de faire un petit bilan sanguin afin d'écarter les causes secondaires d'un SJSR - donc une glycémie, créatinine, fer, ferretine et bilan thyroïde, un agenda du sommeil (à télécharger sur le site du réseau Morphée) et le questionnaire IRLS que vous allez trouver sur le page 5 du document de l'HAS sur le lien suivante http://api.vidal.fr/data/bum/com/vidal/data/bum/090026e58018afd5.pdf. Il faut éviter les antidépresseurs (et donc le Laroxyl) pour le moment car il risque d'aggraver votre SJSR et vous avez besoin de bien dormir devant la reprise du travail. Bon courage et tenez-nous au courant.

Les insomnies sont réellement pénibles! Elles sont revenues il y a quelques semaines et mon médecin m'a fait augmenter les doses de Sifrol. Première nuit : pas de changement, la nuit dernière, un petit répit supplémentaire! Pourvu que ça continue sur cette lancée! Courage à vous!