Réveils prématurés

Bonjour,

Je suis un homme de 33 ans, en léger surpoids (24Je travaille dans le domaine de la logistique administrative (donc stress et réactivité permanente) depuis 7 ans au sein de la même entreprise avec des résultats toujours bons (donc sans plus de pression que ça de la hiérarchie).
Je suis marié depuis 2ans et demi avec une vie de couple qui a connu un léger "tumulte" avec l'arrivée de notre premier enfant (14 mois aujourd'hui), i.e. repères chamboulés, rapports distants et incompris, et sexualité en hibernation (bref, que du normal j'imagine). Mais avec beaucoup d'amour et d'attention, on avance sur notre chemin.
Le bout de chou est très agréable et la complicité papa/maman/enfant s’enrichit chaque jour.
De tempérament anxieux, je suis tout de même à sans cesse positiver et part du principe que c'est en allant de l'avant que les problèmes restent dans le passé.
Je n'ai jamais été un gros dormeur (6h/7h de sommeil en général me suffisent amplement) mais pas un "couche trés tard" non plus (rarement au-delà de 00h). Et par là même ne pratique jamais de siestes (sauf pour recharger les batteries après une fête par exemple). En semaine je me réveille à 5h/5h30 et le weekend à 7h/7h30 (car couché plus tardif)

Cependant, avec ces éléments et sachant qu'en ce moment aucun phénomène extérieur dans ma vie ne me perturbe, depuis bientôt une semaine je me réveille systématiquement au milieu de la nuit, sans possibilité de me rendormir.
Ces réveils ont lieu de manière aléatoire (par ex: 4h du matin Lundi, 3h30 Mardi) et sans angoisse ressentie à l'éveil.
Je me réveille simplement "en forme" alors que l'heure du chouché se situe à 22h30/23h.
Je ne ressens pas de somnolence la journée, mais le soir "ça tire un peu".
J'ai essayé de prendre un "lidène" hier soir, pensant ainsi stabiliser mon sommeil. Non seulement je n'ai pas ressenti le besoin de me coucher plus tôt, mais je me suis réveillé à 2h30 !!!
Bref, je me demande bien ce qu'il peut se passer.

Si vous avez réussi à atteindre cette dernière ligne, et avez des questions avant des réponses, je vous dit "à bientôt" (et merci ).

Vos éveils durent-ils longtemps? Arrivez-vous à vous rendormir avant le matin?
Avez-vous essayé de vous lever, de lire ou d'avoir une activité calme, bien différenciée du sommeil mais pas trop stimulante ? (il faut également éviter les écrans, ordinateur ou télévision, car la lumière des écrans peut être de nature à décaler l'endormissement).
Enfin, comme vous vous dîtes plutot "court dormeur", comment vous sentez-vous le jour qui suit ?
Si vous êtes en forme (ce qui serait signe que vous avez votre "compte" de sommeil), pensez-vous que vous pourriez reculer un peu votre coucher? En effet, autant l'heure du lever doit être la plus régulière possible, autant le coucher doit se situer au moment où on ressent des signes de somnolence, bâillements, yeux qui piquent, frisson, tonus musculaire qui se relâche,etc...
ou peut -être avez-vous trouvé des solutions entre temps....
Tenez nous au courant!

Bonsoir,

Dans la mesure où une fois réveillé je reste entre 30min et 1 heure dans le lit sans pouvoir me rendormir et me lève ensuite; on peut dire que ces éveils durent longtemps.
Le lendemain n'est absolument pas difficile (si ce n'est que le soir je suis moins "endurant". Comprenons par là que les signes d'endormissement apparaissent plus tôt).

Effectivement, je pratiquerai des activités moins stimulantes (en règle générale c'est: musique, ordi, cuisine).

On ne peut vraiment dire que des solutions ont été apportées, mais ces réveils sont très irréguliers (cette semaine tout a été normal et régulier).

Aux prochains signes, je vous tiendrai informé.

Merci en tout cas pour vos réponses.

Bon weekend.

C'est une excellente chose que vous vous leviez , même s'il est sûr que ce n'est pas confortable (surtout l'hiver...). Vous gagnerez même à ne pas attendre si longtemps avant de vous relever, afin de garder une association très étroite entre le lit et le sommmeil pour favoriser un conditionnement positif.

Excellente idée aussi de favoriser un "sas de décompression" entre votre journée (qui semble bien active!) et le relâchement que nécessite la survenue du sommeil. N'hésitez pas à prévoir des activités de détente avant d'aller vous coucher, afin de diminuer progressivement votre niveau d'éveil. De même que lors des éveils nocturnes, il est important d'éviter non seulement les activités éveillantes mais également toute stimulation lumineuse comme la télévision et l'ordinateur.

Vous pourriez peut être aussi, dans les périodes plus difficiles, augmenter un peu votre pression de sommeil en reculant un peu votre heure de coucher pour l'ajuster aux signes de somnolence (et ne vous coucher qu'à ce moment là), puisque ce que vous décrivez de votre absence de somnolence dans la journée semble confirmer des besoins de sommeil moins importants que la moyenne.

Bon courage!