Bonjour,
Tout d'abord, merci d'avoir crée et d'entretenir ce site très instructif et ce forum. Cela demande certainement de l'investissement et est très précieux pour nous, parents, qui connaissons bien nos enfants mais manquons parfois de recul et de stratégies.
Nous rencontrons des difficultés marquées d'endormissement (et cela est donc associé à de multiples réveils, puisque l'enjeu est le même visiblement) avec notre fils de 22 mois.
Il y a toujours eu des "phases" plus difficiles par moments (rappels au coucher et la nuit, "encore un calin", "les bras"), mais elles restaient transitoires et[b] la norme était globalement de s'endormir seul dans sa chambre dans son lit à barreau[/b], et de faire une nuit continue. Il est installé dans sa propre chambre depuis l'âge de 5-6 mois. Pas de co-sleeping hors maladie exceptionnelle.
A noter, [b]notre fils a toutefois toujours mis beaucoup de temps à s'endormir (30-60min) malgré un coucher "tardif"[/b] vers 20h30-45, un rituel (histoires, parfois un peu longuet), a besoin de se "raconter" sa journée, parle à voix haute, etc., ce qui en soit n'est pas un soucis.
Il s'agit par ailleurs d'un petit garçon très joyeux, très bavard, qui parle particulièrement bien pour son âge, s'exprime beaucoup, pose beaucoup de questions, mais qui a besoin d'être rassuré y compris la journée, d'observer avant d'agir, d'analyser avant de se lancer. Les journées se passent bien.
[b]Depuis toujours : longues siestes de 2-3h[/b]. A la MAM, souvent réveillé avec difficultés vers 16h parfois 16h30.
[b]Depuis 3-4semaines, la phase difficile s'éternise et nous nous épuisons[/b] (son frère a 3 mois et tête encore la nuit, nous faisons des travaux dans notre future maison, je reprends le travail dans moins d'un mois). Nous avons tenté en vain de trouver un équilibre entre fermeté et bienveillance, de lui expliquer que le jour est fait pour le jeu / les calins et la nuit pour se reposer. Nous avons tenté l'endormissement dans les bras (mais il faut aussi le faire la nuit..), dans son lit en le caressant, sans son lit en restant assis dans la chambre, nous avons également tenté des allers retours dans sa chambre, de laisser du temps s'écouler, mais rien n'y fait.
[b]A noter : aucune difficulté à s'endormir seul au moment de la sieste [/b](mais beaucoup plus de temps d'éveil avant de se coucher : de 8h à 13h30, versus de 16h-16h30 à 20h30)
[b]Cette nuit, épuisés, pour la première fois nous avons essayé de le laisser pleurer : intensité croissante[/b] pendant plus d'une demi heure (sans jamais s'endormir : "veux aller en turbulette dans le salon", "un câlin, "les bras", en pleurant), on sentait qu'il était impossible pour lui de lâcher prise. En sachant qu'il se calme immédiatement lorsque l'on entre dans sa chambre. Il a fini dans notre lit.
La liste des facteurs "déstabilisants" pourrait être la suivante :
- [b]Déménagement prévu courant avril[/b], visites régulières de notre future maison qui est en travaux
- [b]Naissance de son petit frère[/b] il y a 3 mois
Toutefois : naissance du petit frère très bien acceptée, peu de moments de "jalousie", sommeil parfait durant un mois et demi - deux mois, son frère fait très peu de bruit la nuit. Pas encore de cartons chez nous, pas encore de changement de chambre. Ne changera pas de mode de garde.
[b]Dans ce contexte, nous repoussons tout autre facteur déstabilisant : changement de lit (pour un lit de grand), installation de son frère dans sa chambre (qui sera, à terme, partagée).[/b]. Notre second fils rejoindra son frère à la MAM dans 2-3 semaines.
J'ai dormi 4h cette nuit, je suis en hypovigilance et je m'épuise. Mon mari est présent le soir, couche également notre fils, sans plus de succès. Il se lève à 5h30 pour partir travailler, je gère les deux le matin.
Nous prenons note de vos conseils sur les séquences de 5 visites de plus en plus espacées, mais craignons un échec (notre fils est adorable mais particulièrement têtu et tenace)... Nous sommes donc preneurs de tout conseil que vous jugerez pertinent.
Merci !
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