usage prolongé du zolpidem

Bonjour,
Je souffre d'insomnie sévère persistante due à l'arrêt brutal d'un médoc, un neuroleptique le Nocertone en juillet 2017.
J'ai eu un syndrome de sevrage horrible quelques semaines et il m'est restée une insomnie sévère qui me pourrit la vie.
J'ai tout essayé : thérapie comportementale et cognitive (1 ans...suivi avec une psy spécialiste des troubles du sommeil), tous les compléments alimentaires possibles et imaginables, y compris ceux que j'ai fait venir des USA car interdits en France... Rien à faire, je dors mieux quelques semaines et je replonge au fond du trou, là il n'y a que le zolpidem (1/2) qui soit efficace et qui me permette de mener une vie normale (tout est un problème : dormir chez des potes, aller à l'hôtel, les vacances...). J'envisage donc d'en prendre tous les jours car je n'en peux plus, je pense au suicide, c'est dire...
La thérapie a donné de bons résultats mais cela ne dure que quelques temps : dès que j'atteins 7h de sommeil par nuit, ou que je m'accorde une grasse matinée, tout se détraque et je dois attendre plusieurs semaines avant d'avoir un résultat positif, résultat le manque de sommeil fait que je suis crevée, à cran, et que j'ai des idées suicidaires de plus en plus présentes.

Je voudrais savoir si il y a des personnes parmi vous qui prennent du zolpidem depuis longtemps sans pour autant devoir augmenter les doses ?

Merci de vos réponse,
Val

Bonjour,

Pour répondre à votre question, j'ai pris du zolpidem assez longtemps à la même dose. A la fin par contre, il ne fonctionnait plus.
Je n'ai pas l'impression d'être un cas majoritaire là-dessus, beaucoup de personnes expliquent que le besoin d'augmenter la dose arrive assez vite.
Enfin, j'ai quand même pas mal galéré pour en faire le sevrage (insomnies de rebond, cauchemars).

Bon courage.

Quand on prend ce type de molécule pendant longtemps sans changer le dosage, il est probable que cela ne serve plus à rien. L'effet chimique est donc nul, sans doute le sommeil n'a-t-il pas besoin de la béquille chimique.
En revanche, il est possible que le sommeil soit amélioré par le fait d'avoir fait "tout ce qu'il faut pour garantir mon sommeil", autrement dit l'effet placebo a une vraie efficacité.
De plus, le fait d'arrêter la molécule peut entrainer un effet de sevrage, avec un rebond d'insomnie: c'est pourquoi l'arrêt doit toujours être très progressif, afin que les récepteurs se réhabituent et ne soient pas en manque…

Pour éviter ces effets d'accoutumance, on suggère une prise discontinue. Vous gagnerez Val 41 à réserver la prise pour les nuits qui suivent une période vraiment trop difficile, mais de ne rien systématiser… Par ailleurs, il semble que les modifications comportementales vous aient permis une belle amélioration, cela peut également vous encourager…
Peut être pourriez vous reprendre la tenue d'un agenda de sommeil, qui vous permettra de "voir" que vos efforts payaient, même quand le ras le bol vous gagne...

Merci à tous les 2 pour vos éclaircissements.

J'avais bien amélioré mon sommeil grâce a la TCC et la RTPL que j'ai reprise sur le créneau minuit - 05H45. Pour l'instant je n'ai pas encore des résultats probants : je me suis endormie sans problème 2 nuits (et sans médoc) mais la nuit suivante a été nuit blanche, j'ai voulu voir si je pouvais m'endormir sans zolpidem alors que c'était mal parti (relevée plusieurs fois, retournée me coucher une fois somnolente mais rien à faire).

J'ai eu une grosse contrariété professionnelle qui m'a fait replonger dans l'insomnie. Je tiens toujours un agenda pour voir les bonnes périodes. I faut dire que j'ai aussi ce syndrome prolongé de sevrage (au médicament Nocertone, contre la migraine) qui me pourrit bien la vie : moral (et sommeil) sur des montagnes russes, c'est très dur pour moi et mon entourage aussi.

Je comprends que la prise de somnifère n'est pas viable sur du long terme, j'essaie donc qu'elle ne soit pas quotidienne. Il me suffit en général de 5 nuits sans problème pour reprendre confiance, mais là j'ai du mal...

Coucou Valérie,

Je suis désolé de voir que tu as toujours des difficultés. En fait j'ai pu constater que la qualité du sommeil est vraiment très cyclique surtout pour les insomniaques ou ex-insomniaques. Une période de mieux semble nous faire dire que tout est rentré dans l'ordre et qu'on s'en est sorti mais derrière y'a une période de moins bien parfois inexpliquable qui peut te faire replonger dans les pires difficultés si on commence à y accorder toute notre attention et toute notre inquiétude. Je pense que c'est ton cas, à chaque fois que tu replonges un peu pour X ou Y raison (contrariétés personnelles, professionnelles ou même sans raison comme ça m'est souvent arrivé) bah tout de suite en quelques jours ça prend des proportions énormes parce que tu te dis que le cauchemar recommence or en fait la plupart du temps ce n'est que conjoncturel. Le sommeil se renormalise au bout de quelques jours mais en revanche si ça provoque immédiatement appréhension, angoisses, baisse de moral, ruminations alors c'est parti pour de nombreuses semaines de galères avant de pouvoir difficilement restabiliser ça avec l'aide de la TCC.

J'ai expérimenté plusieurs fois ce schéma au mois de Mars puis en Avril-Mai par exemple, après 2 bonnes semaines, 2 nuits blanches en 3 nuits, la reprise de somnifères et tout s'est écroulé et il m'a fallu de 6 à 8 semaines pour restabiliser les choses et me passer de médocs. S'en ai suivi le même schéma, 2 semaines sans difficultés majeures début Juillet, on gagne la coupe du monde le moral était de nouveau au beau fixe, les choses allaient mieux et de nouveau la rechute avec une nuit blanche puis 2/3 autres nuits de merde, j'ai repris 1/2 cachet pendant 3 jours pour essayer de "restabiliser" puis j'ai fait de nouveau une nuit blanche mais à partir de là je me suis dit stop pour les médocs et ce stop a été respecté puisque depuis fin Juillet je n'ai plus rien repris même pas une gélule de valériane j'ai tout rangé, je me suis dis que je voulais à tout prix arrêter de subir et de ne plus me prendre la tête sur ces soubresauts d'insomnies. Depuis ça a été de mieux en mieux, toujours des rechutes ponctuelles mais de moins en moins fréquentes, et de plus en plus anecdotiques et depuis je dors beaucoup mieux, plus longtemps, avec moins de réveils comme quoi le cerveau dirige vraiment tout.

Ça me fait dire qu'au delà de la TCC et des somnifères, seule une véritable prise de conscience m'a aidé mais c'est compliqué parce que je ne connais toujours pas de méthode miracle pour s'en sortir de ces insomnies psychologiques. Pour certains c'est évident, ils seront même jamais insomniaques comme ça ou ça durera quelques jours et basta ils balayeront ça d'un revers de main. Pour d'autres c'est un calvaire qui s'installe et même si on a conscience que tout est dans notre tête et que notre cerveau est seul responsable, c'est plus fort que nous. De plus on "s'habitue" à mal dormir, à moins dormir ou à être insomniaque au point que ça peut devenir aussi naturel que de dormir ou respirer par exemple. En ce sens les somnifères peuvent être utiles pour réapprendre au cerveau à dormir "normalement" mais on déconseille la prise continue à cause de l'accoutumance et la dépendance qui eux aggravent les choses donc c'est complexe y'a plusieurs sons de cloches. Je te conseillerais simplement de rester sur une utilisation au besoin, si tu vois que tu arrives pas à dormir et que tu te sens pas bien, tu le prends ou encore en préventif dans une situation compliquée, genre tu dois te lever tôt et être en forme demain matin parce que t'as une dure journée en perspective. Mais limite toi à maxi une semaine de prise en continu et à la dose mini efficace pour éviter les rebonds d'insomnie à l'arrêt. Tu as déjà bien assez de mal comme ça pour pas que les médicaments en rajoutent...

En tous cas faut que tu ai conscience que tu n'es pas condamné à subir toute ta vie ou des années durant ces choses là. Je me dis qu'il te faudrait un déclic ou alors quelque chose qui fassent passer tes problèmes de sommeil au second plan, ça peut être un évènement dans sa vie (comme être parent, grand-parent, changer de voie professionnelle) ou une nouvelle passion qui devienne presque obsessionnelle et qui réléguerait les problématiques de sommeil au second plan. Ces insomnies là ont besoin de carburant et c'est ton cerveau qui le fournit par les pensées obsessionnelles, la dépression, l'angoisse, toutes les émotions négatives générées. si ton cerveau est occupé par d'autres choses, sous quelques semaines à quelques mois elles mourront ! Courage parfois le bout du tunnel est proche mais on ne le sait qu'après.

Bonjour Loïc, bonjour Valérie,

Valérie je suis dans le même cas que toi...le sommeil revient et repart sans raisons. La seule différence est que je refuse tout médicament. Les réponses rassurantes de Loïc m aident un temps et paf un soir où je ne sens pas le sommeil comme la semaine dernière puis encore hier et paf. Tout repart. Et c est la cata. La peur de nouveau de la nuit blanche, de ne pas dormir, la mauvaise humeur, rumination...la colère des insomnies et me voilà repartie.
Je subis en plus depuis plus d un mois des crises de tachycardie la nuit avec un coeur qui s emballe à 160. En plus de la joie des insomnies je connais cette peur là aussi...d être réveillée la nuit parce que mon coeur s emballe. Je suis même partie aux urgences en pleine nuit emmenée par les pompiers. Bref. Je suis aussi à bout de tout ça.

Pourtant curieusement mon sommeil malgré ça allait mieux, enfin plutôt je n avais pas de problème d endormissement. Car moi c est ça qui me fait paniquer. D aller me coucher me soir et de ne pas sentir le sommeil. Bref. Pour moi j abandonne l espoir de guérir de ces insomnies. Je remercie quand même loic car ses réponses m ont aidées à reprendre un peu confiance en mon sommeil pendant ces presque deux mois. Même sila peur est toujours omniprésente. Car je suis incapable le soir de passer du bon temps en famille à cause de cette peur qui me gâché la vie.

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Bonsoir ou bonjour (vu l'heure)

Je sais pas si ça va vous rassurer ou au contraire vous lamenter mais les rechutes n'épargnent pas grand monde y compris moi qui suit pourtant guéri depuis longtemps. Ça a beau faire maintenant 6 mois que j'ai pris le dessus sur cette maladie, depuis certaines choses ont changé en moi et les réflexes d'insomniaque n'ont en fait jamais réellement disparu, ils reviennent avec ou sans raison.

1 ou 2 fois par mois en moyenne, la plus longue période sans insomnie de l'année 2018 était de 5 semaines entre mi-Novembre et mi-Décembre, je pensais que l'épisode insomniaque était définitivement à ranger au placard mais non ça revient encore, de temps à autre, aléatoirement et cette nuit c'est la 1ère insomnie de 2019, il est 4H et je n'ai toujours pas sommeil, pas de chance pour moi je dois me lever dans 1 heure pour prendre un train, ce sera donc une nuit blanche dans les règles de l'art. bon j'ai quelques raisons : l'énervement quand je vois que j'ai pas sommeil et que je dois me lever très tôt, le combo est fatal, j'aurais du anticiper en écourtant la nuit précédente peut-être mais à chaque fois je me dis "non c'est bon t'es guéri, arrête de t'emmerder avec ça". Bref, dure journée en perspective parce que d'habitude je grapille toujours du sommeil sur le petit matin mais là je peux pas, va falloir attendre ce soir

Tout ça pour dire que je ne suis pas surpris par vos histoires de rechute, mais pour te répondre deshaies, il ne faut pas perdre l'espoir parce que ça n'empêche pas qu'on peut guérir à 90 ou 95% de ces insomnies à la condition d'accepter les 5 ou 10% qui posent problème. Espérer 100% ça me semble trop utopiste pour des gens comme nous qui avons expérimenté plus ou moins longuement l'insomnie chronique.

Marrant ou pas ma nuit a aussi été pourrie ...alors que rien mais alors rien du tout ne présageait de ça...
Mise à part la pleine lune je ne vois pas d'autres explications
1h30 de sommeil tout au plus. endormi vers 4h30 réveillé à 6h

ça va être une journée SUPER GENIALE...

Il faut garder l'espoir que les nuits meilleures puissent revenir.
Je suis de tout cœur avec vous...courage

Bonjour Loïc et merci pour ta réponse. Tu es d une aide précieuse sur ce site...j ai d ailleurs écouté tes conseils pendant ce laps de temps d absence, et grâce à cela j ai pu revivre une période avec un sommeil correcte. Enfin toujours peuplé d éveil nocturne et parfois très long mais en tout cas avec une moyenne de sommeil correcte et pas de problème d endormissement...car moi c est bien cela qui me pose problème. De ne pas réussir à dormir et de voir le si peu de sommeil.

Bon je t avoue que ton message d aujourd'hui fait qu'en effet je me lamente...et bien entendu plongé dans la rumination négative de l insomnie je me dis que nous restons donc bien esclaves de ce sommeil capricieux !!!!. Moi c est ma deuxième nuit pourrie....mon moral est en berne...

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Je ne peux m empêcher de réagir aujourd'hui tellement le manque de sommeil se fait sentir. Quand je vois Val désespérée face à son sommeil, judodo, bien sûr que mon moral est en berne, car çà confirme bien ce que je pense. Un insomniaque le reste à vie. On marche sur la corde raide chaque jour que dieu fait. On Profite des.nuits où l on dort car cette nuit en est une autre et peut être que l.insomnie nous guetera et que demain sera maussade. Malgré l hygiène du sommeil, il n y a pas de règles. C est comme ça. Quand je vois les conseils du réseau morphee, ce sont toujours les mêmes mais quand au final quand on essaie et que ca ne marche pas bah on est.condamné à rester depressif et de mauvaise humeur à cause de ce manque de sommeil. Car c est ça l insomnie, la colère...navrée mais je sature.

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[quote:fbcd="JuDodo"]Marrant ou pas ma nuit a aussi été pourrie ...alors que rien mais alors rien du tout ne présageait de ça...
Mise à part la pleine lune je ne vois pas d'autres explications
1h30 de sommeil tout au plus. endormi vers 4h30 réveillé à 6h

ça va être une journée SUPER GENIALE...

Il faut garder l'espoir que les nuits meilleures puissent revenir.
Je suis de tout cœur avec vous...courage[/quote]

Je me serais au moins contenté de ça, dormir 1h30 ça m'aurait suffi mais là à l'heure où tu t'endormais, je devais me lever lol. Encore 4h avant de retrouver mon cher lit, je vais l'apprécier comme rarement.

Deshaies tu vois les choses de manière trop négative. Tu accordes beaucoup trop d'importance à la rechute en comparaison avec la période, 2 mois, où ça allait beaucoup mieux et qui prouve que tu as un sommeil plus normal que tu ne l'imagines. Tu n'as pas de maladie sous-jacente. C'est normal de pester contre le manque de sommeil mais il faut s'aider de cette fatigue pour apprécier le sommeil quand il est là. J'apprécie les lendemains soir de nuit blanche quand t'es tellement somnolent que tu ne peux plus résister à l'appel de Morphée, j'ai appris à apprécier ce moment de lâcher prise. Avant c'était un véritable calvaire comme pour toi mais avec le temps et l'expérience il faut apprendre à susbituer un peu les émotions. Plutôt que d'être esclave de l'insomnie, jouons avec elle, exploitons là à notre tour. Si le cerveau ne veut pas débrancher, fais quelque chose qui te plait. La vie de famille ou la vie professionnelle ne laisse parfois que peu de temps libre, après tout une nuit d'insomnie est un créneau inespéré pour se laisser aller au calme de la nuit, lire un livre, regarder un replay que t'as pas le temps de voir. Tu ne veux pas t'endormir cher cerveau ? C'est pas grave je te laisse divaguer tant que tu voudras et tu réclameras bien assez tôt un sommeil bien mérité. La nuit suivante n'en sera que plus agréable.

Vos messages reflètent parfaitement la réalité de l'insomnie: on a l'impression que tout va et ira toujours de travers, ce qui renforce évidemment le cercle vicieux de l'insomnie, puis quelque chose ou quelqu'un nous fait voir les choses sous un autre angle, ce qui permet alors de réamorcer un cercle vertueux…

Val41, il faut relire l'ensemble de vos messages, il y a beaucoup de ce deuxième aspect, et cela devrait vous aider…

Bonjour à tous et merci pour votre soutien !

Je vous donne de mes nouvelles, et j'en profite pour féliciter Loic qui semble s'être sorti pour de bon du cercle vicieux...

Depuis le mois de décembre, j'enchaîne les problèmes (surtout professionnels, qui me prennent bien la tête). Mon sommeil se dégrade de plus en plus, là il semble un peu stabilisé, mais je prends 1/2 zolpidem quasiment tous les soirs, sinon il est 2h et je ne dors toujours pas (alors qu'à 21h je m'endors devant la télé) et comme j'ai gardé la bonne habitude de me lever tous les jours à 5h45, je ne peux pas fonctionner avec 3h de sommeil, car je n'ai vraiment pas le moral et le manque de sommeil joue trop dessus, je vois tout en noir.

Depuis 2 jours j'ai repris la RTPL 00h30 - 05h45, mais problème à 00h30 je n'ai plus sommeil (alors que vers 23h si). Je pense qu'il faut que je continue, en prenant 1/2 comprimé de zolpidem si vers 1h je ne dors toujours pas, qu'en pensez vous ?

En gros j'ai sommeil : vers 13h, 21h et 23h (mais pas dit que je m'endors pour autant si je vais à lit à 21h ou 23h par exemple).

La dernière fois la RTPL a mis 3 mois à faire effet, j'ai un peu peur que cela ne recommence... D'autant plus que je ne suis pas dans les mêmes conditions mentales hélas !

Je ne voudrais pas être accro au Zolpidem, car je suis toujours en sevrage prolongé du neuroleptique pour la migraine, donc je suis vraiment motivée pour la RTPL.

Bonjour,

J'ai moi aussi pris du nocertone pendant de longues années pour des migraines, j'ignorais que c'était un neuroleptique, les médecins qui me l'avaient prescrit se sont bien gardés de me le dire , sinon j'aurai refusé.

Moi il ne me faisait aucun effet, et je l'ai stoppé du jour au lendemain sans problème.

Pour le zolpiderm je l'ai pris moi aussi pendant 7 ans, ( j'ai stoppé depuis décembre ) sans aucun effet sur mon sommeil, donc je ne prends plus rien.
Il m'arrive de m'endormir vers 5 heures pour me réveiller vers 6h30 ( je travaille).

Je me suis résignée, vouloir dormir à tout prix ne sert à rien, c'est toujours le corps qui gagne de toutes façons.

Par contre le manque de sommeil m'a rendu dépressive, ou le contraire je ne sais pas.
Le jour ou mon corps va lâcher, il lâchera, je serai en arrêt de maladie et voilà.
Je suis contre tous ces médicaments pour dormir, ou ces anxios et anti dépresseurs que les médecins vous prescrivent en veux tu en voilà.
Je dormais très bien sans aucun réveil de nuit jusqu'à mes 51 ans.
Je regrette ce temps béni.

La prise de certains traitements hypnotiques peut aider à passer un cap difficile, en empêchant de systématiser un cercle vicieux comme celui de l'insomnie (où on dort d'autant moins bien qu'on a peur de ne pas y arriver).
Une bonne façon de limiter le problème de l'accoutumance à un traitement médicamenteux est de le prendre de façon ponctuelle, et non pas systématique. On peut s'aider pour cela du fait que le sommeil étant un rythme, on doit l'envisager sur une plus longue période que 24 heures: savoir qu'on aura une bonne nuit après 3 ou 4 mauvaises peut aider à tenir son quotidien tant bien que mal. Ainsi, la prise d'hypnotique un jour sur 3 ou sur 4 permettra de continuer à tenir les comportements indispensables à la bonne qualité de sommeil, comme le lever à heure fixe, tout en évitant une prise quotidienne et l'accoutumance qui risque d'en résulter.

Bonjour Valérie, bonjour Morphée, bonjour à tous.

Merci Valérie pour tes félicitations, oui j'espère que d'autres pourront connaître la même réussite et toi la première parce que tu en as bien assez bavé de tout ça. On a suivi le même programme donc je pense que tu connais bien la recette. Tu gères bien ton rythme, essayes de garder une utilisation ponctuelle des somnifères pour éviter l'accoutumance mais tu n'as pas l'air d'en abuser donc ça ne pose pas souci et essayes de te détacher le plus possible de tes soucis que ce soit les soucis d'insomnie comme tous les autres d'ailleurs. Fais des activités qui te plaisent à la fois en journée et le soir en attendant le sommeil pour juguler ton anxiété pour l'endormissement.

Comme le dit Morphée, effectivement une utilisation ponctuelle de l'hypnotique est une bonne solution pour passer une période difficile. Avec du recul je me demande comment j'ai fait pour me mettre dans un état pareil l'an dernier alors que la solution était juste de la patience, de la persévérance dans les efforts (RTPL notamment) et du lâcher prise. Mais c'est tellement plus facile à s'en rendre compte après avoir passé la tempête.