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Tout est dit par un éminent spécialiste.
En voici un bref résumé :
Aujourd’hui, le syndrome de haute résistance est le plus souvent considéré comme un sous-groupe au sein du syndrome d’apnées du sommeil et non une entité distincte. Sa prévalence est mal connue, dans les populations cliniques comme dans la population générale.
Le syndrome d'apnées du sommeil est défini par une hypersomnolence diurne ou au moins 2 symptômes parmi : étouffements nocturnes, éveils multiples, sommeil non récupérateur, fatigue ou troubles de la concentration, avec plus de 5 événements obstructifs par heure (apnées, hypopnées ou événements de haute résistance).
La comparaison entre des patients apnéiques et des patients présentant un syndrome de haute résistance révèle que, dans ce dernier cas, le seul paramètre significativement corrélé avec la somnolence est la quantité moyenne d’effort respiratoire , tandis que dans le SAOS, d’autres déterminants interviennent tels que le nombre de désaturations, l’index de micro-éveils ou l’index d’événements respiratoires [2].
Présentation clinique
Le SHRVAS correspond à des anomalies anatomiques spécifiques : patient non obèse avec une face longue, un palais ogival et un profil rétrognathe .
Plus d’insomnie, de céphalées matinales et de signes de dépression chez les patients concernés. Les tableaux sont mixtes le plus souvent avec une association de différents types d’événements respiratoires anormaux, selon le stade de sommeil ou la position pendant la nuit.
Diagnostic
La méthode de référence pour diagnostiquer un syndrome de haute résistance des VAS est la mesure des efforts respiratoires par la pression œsophagienne, reflet des pressions intra-thoraciques, mais c'est rarement fait en pratique courante.
La mesure de la pression nasale est plus souvent utilisée car moins invasive. La forme du signal inspiratoire de débit (qui est le reflet de la résistance des voies aériennes supérieures) perd sa linéarité en cas d’augmentation de la résistance des VAS, avec allongement de l’inspiration ; elle pourra être considéré comme une limitation de débit ssi cette déformation est associée à d'autres signes d'obstruction (ronflements, opposition de phase des efforts thoracique et abdominaux...) et à un microéveil réactionnel.
Enfin, un traitement par pression positive continue peut être proposé aux patients symptomatiques, sachant que l’observance est plus aléatoire ; les prothèses de propulsion sont probablement une meilleure alternative.
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[b]Pour en savoir plus sur le sommeil : [url=www.reseau-morphee.fr]www.reseau-morphee.fr [/url]- Le site de référence pour le sommeil de 0 à 18 ans :[/b][b][url=www.sommeil0-18.fr] www.sommeil0-18.fr[/url][/b]