Le sevrage suppose deux précautions: d'une part que la cause de l'insomnie soit enrayée, (sinon, même un sevrage réussi fait revenir le problème de départ), et d'autre part qu'il soit fait progressivement de sorte que ni la confiance ni la chimie n'aient une trop grande marche à franchir.
Ainsi, de la même manière qu'une personne qui s'est cassé la jambe n'envoie pas valser ses béquilles dès qu'on lui enlève son plâtre, il est préférable de se sentir un minimum en charge de son sommeil avant d'éliminer tous les hypnotiques, ainsi que vous le proposez en premier lieu.
Parallèlement, il est important d'évaluer avec votre médecin traitant l'équilibre avantages - inconvénients de votre traitement. Si la prise d'un anxiolytique, qui peut être très bénéfique pour le sommeil, suscite davantage d'inquiétude et de contrariété qu'il n'apporte de détente, il semble raisonnable de l'arrêter, voire de lui substituer une alternative comme des techniques de relaxation par exemple. On retrouve alors votre deuxième idée tout à fait pertinente que le sevrage compenserait la possible altération des nuits par la meilleure forme dans la journée.
Enfin, s'il est tentant lors d'un sevrage de reprendre un hypnotique après 2 ou 3 mauvaises nuits sans traitement, on ne peut guère savoir si l'amélioration du sommeil tient plus à l'hypnotique ou à la pression de sommeil accumulée par deux mauvaises nuits. C'est dans la durée que la restriction produit des effets sur l'endormissement...
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