Je hurle la nuit, je n'en peut plus !!

Bonjour tout le monde,
j'espère que mon histoire ne va pas etre trop pénible à lire pour vous
j'ai toujours eu un sommeil "normal", sans problèmes d'endormissement, assez lourd, dormant pendant des heures, me réveillant si besoin est : boire, toilettes, enfants qui pleurent etc ... et me rendormant à peine la tete reposée sur l'oreiller .
Mais il y quelques années, le doc m'a mise sous anti dépresseur, c'etait le debut du mois de décembre, j'ai commencé à petite dose et je devais augmenter celle ci 8 jours apres, à partir de là je me suis reveillée toutes les nuits en hurlant car j'avais une sensation d'etouffement, manque d'air, comme si je perdais pieds, comme si je mourrais quoi
je me retrouve assise à trembler de peur car je viens de lutter pour sortir de là, à avoir le coeur qui s'emballe, et apres j'ai du mal à m'endormir car j'ai peur, je vous dit pas la réaction de mon mari à mes cotés, car il parrait que c'est un vrai cri de grosse frayeur que je pousse !!!
on devait partir en vacances pour Noel je me suis dit ça va aller mieux, ben non pas du tout, meme en vacances rebelotte.
en rentrant j'en ai parlé a mon médecin qui m'a reduit la dose de l'anti dép. et je n'ai plus hurlé pendant quelques mois, voir année .
Mais de temps en temps ça recommence.
au mois de mars dernier je suis partie 1 semaine avec ma soeur et neveux, je prenais du tramadol pour mes douleurs ( j'ai des problèmes de discopties etagées sur toute la colonne vertébrale ) et malgré la fatigue de la journée, ben je me reveillait en sursaut car je hurlais, la aussi pas top pour la famille .
Je prend du rivotril épisiodiquement, le doc me l'avait prescrit pour mes douleurs pendant la nuit, et quand je le prend pas de problème.
Mais il se trouve qu l'on m'a diagnostiqué fibromyalgique, et j'ai vu un médecin de la douleur, qui veut que j'arrete le rivotril, mon medecin m'a alors dit de l'arreter et de prendre du laroxyl à la place, j'ai donc commencé à le prendre il y a 1 semaine, et depuis 3 ou 4 jours à nouveau je me réveille en hurlant, car j'ai cette sentation de mourrir étouffé qui revient.
la nuit dernière j'ai pris 2 klipals en allant me coucher, car j'avais de grosse douleurs, je n'ai pas pris de gouttes et j'ai quand meme hurlé, alors que j'ai l'habitude d'en prendre du klipal.
Je ne comprend plus rien, je commence à me poser des questions : est ce s'est du à ces médicaments que je prends ? est ce que s'est psycologique ? est ce que s'est à cause de la fatigue ?
du coup je n'ose plus dormir, car j'ai peur de ressentir à nouveau cette sensation d'ettouffement, peur de réveiller mon mari, car lui par rapport à moi a un sommeil très léger.
Est ce que l'un d'entres vous saurez d'ou vient mon problème ? mercredi je retourne voir l'algologue et je compte bien lui en parler.
En tout cas merci de m'avoir lu.
Cisca

Donc si j'ai bien compris vous avez la sensation de s’étouffer, et vous vous réveillez en hurlant. Les troubles sont aggravés par la prise des antidépresseurs et des antalgiques forts

Les terreurs nocturnes font partie des parasomnies, sont souvent héréditaires et peuvent réactiver à l'age adulte. Il faut demander à vos parents si vous étiez somnambule, somniloque ou adepte des terreurs pendant votre enfance. Les épisodes arrive typiquement dans les premiers deux heures du sommeil. Les terreurs sont aggravés par le stress, par certains traitements sédatifs (y compris l'alcool)ou éveillants (une surconsommation du café) et par un rythme du veille sommeil irrégulier. Chez certains les terreurs sont précipitées par une fragmentation du sommeil du (par exemple) aux apnées du sommeil - ronflez-vous beaucoup? Le fait que vous êtes fatigué le matin est aussi un argument pour un sommeil de mauvais qualité, mais il s'agit d'une plainte fréquents chez les patients atteints d'une fibromyalgie... Le Rivotril augmente le seuil de l'éveil faisant en sorte que vous ne vous réveillez pas mais il est un anti-épileptique et n'a pas l'AMM dans cette indication. Je comprends que votre médecin traitant ne peut pas vous le prescrire.

Si malgré une hygiène du sommeil irréprochable les troubles perdurent il se peut qu'une orientation vers un centre du sommeil soit utile. Parlez-en à votre médecin traitant...