Chercher à tout prix à s’endormir, avec en plus une forte appréhension que cela ne vienne pas, est évidemment la plus mauvaise situation pour que le sommeil (qui nécessite un abandon, un lâcher prise) survienne. Cette anxiété de performance induit une situation de paradoxe qu’il va falloir chercher à rompre, en posant les choses autrement.
C’est l’intérêt de la prise d’un médicament, sur lequel on peut s’appuyer pour sortir du cercle vicieux : plus j’essaie de dormir, moins j’y arrive.
On peut également renverser les éléments de la situation en cherchant à reculer au maximum l’heure du coucher, jusqu’à ce que les signes de somnolence soient très présents. Si le sommeil ne survient quand même pas, vous vous relevez et entreprenez une autre activité, bien différenciée du sommeil, mais pas trop excitante et loin des écrans, et vous attendez à nouveau que les signes de somnolence reviennent. Vous faites cela autant de fois que nécessaire, tout en gardant une heure fixe de lever, c’st à dire en acceptant que votre nuit soit « trop » courte. Au bout d’un moment, la pression de sommeil sera telle, qu’elle favorisera l’endormissement.
Le lever à heure fixe (y compris le week end !)permettra de ne pas décaler votre rythme veille sommeil, et même de renforcer la bonne synchronisation de vos rythmes biologiques, (dont le rythme veille-sommeil), essentielle à leur bon fonctionnement.
La lumière est extrêmement impliquée dans cette bonne synchronisation, et vous y exposer dans la journée et surtout le matin vous aidera. Inversement évitez toute stimulation lumineuse le soir, notamment celle des écrans (TV ou ordinateur).
Vous trouverez également des conseils en suivant le lien :
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil
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