Je suis sujet depuis le début de mon adolescence à des troubles parasomniaques. Cela n’affectait pas vraiment ma vie quotidienne. Peu à peu, mes réveils sont devenus de plus en plus difficile et les crises de plus en plus fréquentes. A 30 j’ai donc décidé de consulter mon médecin qui m’a orienté d’abord sur un EEG (rien) puis sur un centre du sommeil. Après un très (trop?) long délai d’attente, j’ai pu bénéficier d’un enregistrement du sommeil. Résultat : l’enregistrement a confirmé l’existence d’une parasomnie du sommeil lent profond sans toutefois mettre une évidence sur les causes de ces éveils. Plus en détails mon sommeil présentait une efficacité de 79%. L’enregistrement a aussi mis en évidence 4 cycles dont 27% de sommeil lent profond (avec 3 hypersynchronies) et 28% de sommeil paradoxal. Respiration normale, pas de mouvements périodiques des jambes. Il m’a été proposé un traitement préventif et ponctuel avec un Rivotril et des siestes en fin d’après-midi.
Ces siestes sont difficiles - voir impossibles - à réaliser en semaine compte tenu de mes activités professionnelles. Reste donc le Rivotril, d’une efficacité redoutable, que je prends de temps en temps notamment en déplacement. Le problème est que le reste du temps, soit 6 jours sur 7, les crises reviennent. Toujours une demi-heure à une heure après l’endormissement avec des hallucinations visuelles et sensorielles (bruits, étouffement…) suivies de déambulation et rarement de paniques. Seul un repas arrosé me permet de dormir sur mes deux oreilles… Mais comme le Rivotril, l’alcool est à prendre avec des pincettes pour éviter l’addiction. J’ai aussi essayer l’acuponcture, l’ostéo, les la phyto, l’homéo… Aucun effet.
Je me trouve donc dans une impasse. Bien qu’acceptant cette situation - de fait ma compagne aussi - je m’étonne face à l’absence de réponses médicales à cette parasomnie du sommeil lent profond. J’ai lu quelques posts relatifs à des causes psychologiques. Mes quelques amis travaillant en psy ont écarté cette hypothèse tant les crises sont régulières et surtout non régulées par un état émotif. A quoi est-ce du ? Que faire pour passer une bonne nuit sans dormir de 6 à 7, prendre du Rivotril ou s’enfiler un bon Bordeaux ? Je compte sur vos témoignages et sur une réponse non sibylline du dr Morphée pour essayer d’entrevoir de nouvelles pistes. Merci.