Depuis 10 ans… et maintenant ???

Chers insomniaques de tout bord,
Je viens de découvrir ce site et cette association et c’est bien la première fois qu’en lisant tous ces messages, je me sens… simplement comprise. J'ai 26 ans et je souffre d'insomnies sévères depuis 10 ans maintenant. Souffrir c'est bien le mot, et combien je me reconnais dans vos témoignages.
J’apporte le mien, car je vois combien c’est important de se rendre compte que non, on n’est pas seul à souffrir d’insomnies, non pas de celles « banales » de Mr ou Mme tout le monde, mais des insomnies chroniques, récurrentes, insupportables et qui empoisonnent et envahissent la vie.
Mes insomnies ont commencé a l’adolescence, j’ai commencé à ne pas dormir très exactement le jour de la rentrée des classes de 1ere. Cette année là a été un enfer, je ne dormais plus, je faisais des crises de larmes et des crises d’angoisse, mes résultats sont tombes en chute libre alors que j’avais toujours été « une excellente élève ».
Ma vie s’est nettement ameliorée quand j’ai été mise sous anti dépresseur ; depuis 8 ans maintenant le Deroxat m’accompagne en parallèle de ma psychothérapie. J’ai réussi à faire de longues études et j’ai aujourd’hui le diplôme dont je rêve depuis toute petite, mais mon problème persiste, même s’il est moins flagrant avec le Deroxat.
Je déteste aller me coucher le soir, je déteste être fatiguée, ça me stresse terriblement. Je ne sais pas me reposer, je ne l’accepte pas. Je déteste m’abandonner dans le sommeil, et souvent quand je sens que je m’endors, ça m’angoisse et… je me re-réveille en sursaut. Comme ça serait simple si on pouvait dormir comme on mange ! On le décide, on le fait, on le vérifie, et hop le problème est réglé…. J’ai des insomnies de début et de fin de nuit, enfin un peu tout le temps.
Comme beaucoup ici, j’ai tout essaye : le yoga, l’acupuncture, les plantes, l’homéopathie. Il n’y a que la sophrologie qui a donné qques résultats, en partie pq j’avais une très bonne relation avec la sophrologue, qui souffrait aussi de pbs de sommeil, mais j’ai quitté la ville.
C’est difficile de vivre ça car les gens ne comprennent pas. « Tu as essayé les plantes ? » « Tu es sure que tu ne fais pas partie des « petites dormeuses » ? », « Mais tu as bien dormi cette nuit, pourquoi t’es encore fatiguée ?? ». J’ai renonce depuis longtemps à expliquer, ou alors j’ai trouvé un raccourci simple, « ben moi je fais comme une anorexie du sommeil, sauf que c’est pas que je ne veux pas manger, je ne supporte pas de dormir. » Et comment expliquer qu’après 10 ans d’insomnies, une ou deux bonnes nuits ne suffisent pas, j’ai une telle dette de sommeil que je devrais dormir un an à plein temps et encore, lol.

A 26 ans, je suis une hyper-fatiguée chronique. Ma fatigue chronique, constante, ma pire ennemie, omniprésente et insidieuse, j’ai appris à la gérer au jour le jour, mais elle m’empêche de bâtir des projets, de vivre ma vie à 100%. Je suis une jeune fille globablement heureuse, du moins pas malheureuse, j’ai des amis, un copain ; mais je ne suis pas épanouie. Je ne peux pas passer une journée sans faire de sieste. Les RDV importants ou le travail tôt le matin sont ma hantise car je dors encore moins bien la veille tellement j’angoisse de ne pas dormir, alors je me pointe toujours avec 3 heures de sommeil, des cernes jusque sous les genoux et bien sûr, l’esprit comme un lendemain de cuite…Moi qui ai naturellement des facilités à apprendre, ma mémoire en a pris un coup au fur et à mesure des années, et j’oublie fréquemment ce qu’on me dit, j’ai du mal à me concentrer, et comme j’ai un métier exigeant sur le plan physique comme intellectuel je vis dans la peur de faire une (grave) erreur par étourderie, par fatigue. Je compense par un stress constant et j’essaie de vérifier ce que je fais mais c’est une grosse pression. C’est très, très angoissant, et surtout je ne vois guère de porte de sortie.
Les antidépresseurs m’évitent de tomber dans le désespoir le plus profond et de vivre une vie à peu près normale au moins en apparence. Quand on dit que la dépression et les insomnies = cercle vicieux, rien de plus vrai… Comme je suis d’un naturel plutôt optimiste, et surtout grâce aux antidépresseurs, je me dis que je vais m’en sortir un jour…
Et c’est là que c’est intéressant car je suis tellement conditionnée à être fatiguée que je …. n’imagine plus ma vie sans insomnies. Ca me fais même peur quand j’y pense ! Comme dit ma sophrologue, on préfère toujours ce qu’on connaît, même si c’est une situation difficile… peur d’une vie « normale », adulte ?
Je vais passer le permis dans qques semaines, mais j’ai très peur de conduire car la fatigue fait aussi des ravages au volant. Quant à ma vie amoureuse, je suis avec mon copain depuis peu de temps et c’est une relation a distance alors quand on se voit 2 ou 3 jours j’arrive a tenir, mais qu’en sera t il si on commence a vivre ensemble et que je suis tout le tps crevée ? Avoir un enfant, je n’y pense même pas car ça m’épuise d’avance !
Je viendrai souvent sur ce forum, ça me fait du bien.
Courage à tous, Aurore, Ines, Raplapla et tous les autres...C’est le soir, mais je n’ose pas dire « dormez bien »…..

Votre témoignage résume toutes les conséquences de l'insomnie...je comprends vos difficultés.
Votre parcours est déjà émaillé de nombreuses consultations, et vous avez déjà lu beaucoup sur les conseils d'hygiène du sommeil.
Mais les modalités de prise en charge évoluent, et il faut garder confiance.
Parfois le sommeil revient aussi brutalement qu'il est parti...
Avez-vous déjà consulté un spécialiste du sommeil ?
Vous a-t-on déjà parlé de thérapie cognitivo-comportementale dans la prise en charge de l'insomnie ?
En lien sur : http://www.morphee.biz/categorie-183711.html
des tas de petits articles autour du thême, qui peuvent peut-être vous éclairer. Bon courage !
Avant de vous relire l'année prochaine, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année !

Bonjour Dr Morphée,
Merci pour votre réponse réconfortante!!
J'ai décidé d'aller voir un spécialiste du sommeil (voir mp); c'est en Ile de France et j'habite dans l'Est mais tant pis, quand il le faut il le faut!!!
Je vous enverrai des nouvelles, d'ici la courage a tout le monde.
Et vraiment, vraiment, merci pour ce site.
Leya

[quote:3b86="Leya"]Bonjour Dr Morphée,
Merci pour votre réponse réconfortante!!
J'ai décidé d'aller voir un spécialiste du sommeil (voir mp); c'est en Ile de France et j'habite dans l'Est mais tant pis, quand il le faut il le faut!!!
Je vous enverrai des nouvelles, d'ici la courage a tout le monde.
Et vraiment, vraiment, merci pour ce site.
Leya [/quote]

Bonjour Leya,
je m'interresse aux problèmes d'endormissement car ma fille de 10 ans y est confronté depuis l'age de 7 ans. Une psy, qui s'appuye sur des résultats cliniques, l'a mise sur une piste... en lui faisant faire un test de QI.
Et toi, est tu sûre de ne pas avoir de facilités importantes et peut etre un QI plus elevé qui fait de toi un cerveau "précoce" ?
J'espère que ton spécialiste du sommeil va te mettre sur la bonne voie ;-)

Bonjour Phil'osophe!
Non, je suis pas une fille surdouée; j'ai certes des "facilités" et une bonne mémoire (bcp moins maintenant...) mais rien à voir avec un QI de génie.

Peut être trouveras tu plus d'informations pour ta fille sur des forums spécialisés pour enfants surdoués?

Bon courage car cela doit être difficile à vivre (en tant que parent, et pour ta petite fille).

Leya

Salut Leya,

J'ai 21 ans et je souffre d'insomnie depuis 3mois environ. Maintenant, le cercle vicieux de l'insomnie est bien installé. Je compatis et je comprends ( il faut vraiment le vivre pour le comprendre ! )

Je voulais savoir si tu voulais qu'on en parle ?

Bien à toi

Ce message a été supprimé à la demande de son auteur

que ça dure
cela ne va sûrement pas te réconforter mais je suis toujours en vie, des fois je me dis que mon organisme nerveux et physique peut supporter des supplices incroyables.
Ce qui est difficile à accepter, c'est que c'est moi-même qui me l'impose ou je suis mon propre bourreau et victime à la fois sauf que comme tu le dis si bien où est l'issue de secours?
Je me reconnais dans quasiment tout ton tableau clinique, excepté que je suis une maman épuisée (un seul enfant heureusement)et donc angoissée
ça a débuté pour moi à l'entrée au collège et parallèlement à la déchéance personnelle, professionnelle, sociale de mon père(suite à un licenciement abusif, il a sombré corps et âme dans l'alcoolisme)
Depuis 28 ans, je vivote au jour le jour ou à la petite semaine.
Même si la vie m'offre des cadeaux(un compagnon, un enfant de vraies amis, un métier), mon problème occulte et courtcircuite tout plaisir, je suis régulièrement au bout du rouleau(pas plus tard que hier où j'étais oppressée physiquement par les insomnies successives de ces dernières semaines) à bout, à cran , prête à tout bazarder, désirant un internement où quelqu'un m'aide à m'endormir et à me reposer.
dans ces cas extrêmes, c'est aussi physiquement que je souffre, mal de dos et surtout asphyxie avec sensation d'armoire normande à la place du thorax!
A plusieurs reprises, j'ai été sous Ad, surtout du prozac plus de deux ans, cela m'a aidé, j'avais 23 ans mais c'est tellement contraire à ma nature, je suis à fond pour les médecines douces et puis je craignais d'être sous ad toute ma vie alors j'ai peu à peu espacé les prises pour finalement cesser.
Depuis ce temps, j'ai quasi tout essayé, la phyto, l'homéo, l'acupuncture, le yoga, les massages, le sport intensif, le plasma hypertonique marin et finalement ce qui m'aide le plus c'est le sport même si en ce moment c'est inefficace, depuis six jours, je prends de l'imovan à contre coeur mais c'est un moindre mal même si au bout de cinq, six heures je me réveille, un peu assommée mais un peu reposée aussi
mes insomnies d'endormissement se sont radicalisées depuis deux mois, suite à une agression sexuelle, je me suis faite agressée à 14 h alors que je me rendais au travail en vélo, j'ai cru que mon heure avait sonné et j'étais morte de peur surtout quand il a simulé un étranglement
ça n'a pas aidé à ma détente et au lâcher prise!
je suis évidemment en thérapie, depuis 15 ans, les aléas de ma vie(formation à Paris, vie à Rennes), mon instabilité psychique m'ont donné une grande expérience de ces soit disant professionnels de la santé,
je peux témoigner que trouver un bon thérapeute c'est un peu chercher une aiguille dans une botte de paille, j'en ai l'expérience(j'en ai vu une bonne quinzaine)
trop souvent, j'ai eu le sentiment d'être devant des murs, de ne pas être entendue, comprise, soutenue par ces psychanalystes ou psychothérapeutes gardant leur froide distance, leur écoute d'une oreille,leur soupirs agacés, retranchés derrière leur silences, leur manque de bienveillance, de compassion et surtout d'empathie, je les sens tellement impuissants à être simplement humain, à savoir dire aussi la bonne phrase qui apaise
c'est vrai que mon anxiété et angoisses doivent un peu les débordés

à Paris durant plus de deux ans, un analyste maternant et expressif (sans effusion) m'a bc soutenu mais à quel prix, 70 euros cash les 40 minutes!
mnt il me demande 75 par téléphone!!!!
je ne comprends pas pourquoi il a fallu quinze ans environ pour que je puisse mettre des mots sur mon malaise, à savoir de l'angoisse,de l'anxiété, un état dépressif due à une gigantesque souffrance d'enfant négligé, exposé à la violence familiale(alcoolisme d'un père caractériel et dictatorial, mère passive, soumise et apeurée), personne ne m'a aidé à le faire avant alors qu'on ne peut prendre de la distance qu'avec ce qui est nommé!
alors oui je ne les trouve pas doués ces thérapeutes
celui qui me suivait jusqu'alors(psychiatrepsychothérapeute cognitivocomportementaliste)m'a donné son premier rendez vous après trois mois d'attente avec dans l'attente de maints appels d'urgence de ma part puis il n'avait pas de rendez vous pour moi durant quinze jours puis il me proposait des rendez vous sur mon temps de travail en me disant qu'il pourrait me faire des arrêts de travail à la journée (j'hallucine encore!!)après il m' carrément dit qu'il ne m'apporterait en terme de ttt pas plus qu'un généraliste.
par contre il est très soucieux du temps qu'il consacre à sa patientèle, vingt minutes toutes rondes!
j'exprime mon indignation
alors oui mon quotidien est un vrai chemin de croix avec le calvaire en ligne de mire à tous les virages.
néanmoins, j'ai trouvé bc d'aide dans un manuel très concret et rigoureux"comment retrouver le sommeil par soi même" du Dr Sylvie Royant-Parola où elle préconise de tenir un agenda du sommeil et de sortir du lit après vingt minutes d'insomnie, se lever six fois par nuit c'est raide mais je crois que c'est le remède pour sortir de la spirale
là j'ai un rdv dans trois semaines avec un psychiatre spécialiste du sommeil au CHS qui ne consulte que deux heures par semaines, bien sûr ça tombe sur mon temps de travail
où la aussi, je me sens mal, évidemment avec un manque de confiance, des doutes, des malaises physiques
car insomniaque, les jours noirs c'est les nuits plus le jour
la double peine quoi!
mes symptômes sont liés mais je ne sais plus qui de la poule(angoisse) où de l'oeuf(insomnie)nourrit le monstre
bon je n'ai pas tout développé mais je suis contente d'avoir témoigné et je vous remercie de me soutenir et de me pardonner pour les propos parfois décousus
merci Leyla pour la clareté de ton témoignage
plein de doux rêves aux compteurs de moutons noirs

ananda

Merci pour votre témoignage.
Le livre que vous citez est effectivement une excellente aide pour engager un travail autour de votre sommeil.
Par contre, il ne remplace pas le soutien que vous pouvez trouver auprès d'un thérapeute. Il faut garder à l'esprit vos expériences positives en ce domaine et garder confiance.
Bon courage.

Bonjour à tous, cela fait longtemps!
Je suis heureuse d'avoir pu apporter mon témoignage. Une fois encore, je suis la preuve que oui, on peut, sinon s'en sortir, du moins.... aller bcp mieux!
Aurélia, je t'ai répondu par mp! (je prends toujours un peu de temps pour répondre!)
Pour donner des news de mon côté, j'ai trouvé un équilibre (précaire soit...) et ma vie est bien réglée (et j'en ai besoin); un boulot que j'adore à mi-temps, peu de transports, une bonne sieste possible entre midi et deux, un copain à distance, une vie pas trop fatiguante et rythmée et où ma fatigue est sous "contrôle". Je dors bien, vraiment. Je suis toujours sous antidépresseurs, que maintenant, je me fais prescrire par mon généraliste; je n'ai pas encore eu le courage d'aller taper à la porte d'un psychiatre quelconque (après le départ en retraite de celle qui me suivait depuis 10 ans); comment dit Ananda, des médecins c'est comme dans tout; il y en a des plus ou moins compétents...dur dur d'en trouver un parfois.... Ananda jusqu'à maintenant tu n'as pas bcp eu de chance.... moi j'ai vu une vraie psychiatre, qui me demandait un truc comme 49 euros pr une consult je crois, enfin les tarifs normaux pour un médecin spé recommandés par la sécu, + remboursés normalement, maintenant c'est en Province (à Paris il y a fréquemment des dépassements d'honoraires) et chez un médecin conventionné. Donc tu vois, il y a moyen de te faire suivre sans te ruiner. Et normalement les médecins ne doivent pas être "dépassés" par tes angoisses; ils sont là pour ça. Sinon... va voir ailleurs! (enfin tu l'as déjà fait bcp apparemment!)
Par contre je voudrais te conseiller qqch Ananda: ne crache pas trop vite sous les anti-dépresseurs, ils ont leur utilité. Il y a les deux extrêmes: ne compter QUE sur les anti-dépresseurs pour s'en sortir, et NON ça ne règlera pas tout seul ton problème effectivement! MAIS parfois ils sont nécessaires! Comme le disait très bien ma psy:
"Les anti-dépresseurs c'est comme quand on se casse une jambe; ce sont les béquilles; et après on réapprends à marcher (psychothérapie), jusqu'au moment on on n'a plus besoin de béquilles". Même si c'est long. Moi sans AD, jamais je n'en serais sortie. Si on peut s'en passer tant mieux; si on en a besoin je pense qu'il faut l'accepter, pour moi ce n'est pas un aveu de faiblesse et il ne faut pas dramatiser ni culpabiliser, d'autant que ton histoire n'est quand même pas très simple à vivre!
Et surtout n'écoutez pas les gens qui crachent sur les AD ("ouais, moi j'ai une copine qui prend des anti dépresseurs, tu te rends compte, toutes ces cochonneries..."); ben quand on n'a pas connu de dépression c'est bien facile de dire ça. Moi je ne dis rien sur moi-même (très peu de gens autour de moi savent que je prends des AD, et ça ne regarde personne; même si les gens savent plus ou moins que j'ai des difficultés à dormir) mais par contre je défends les gens qui prennent des AD (enfin yen a sans doute qui abusent, il faut bien sûr trouver le juste milieu) .
Le premier pas vers la guérison je crois, c'est de s'accepter comme on est, de s'accepter dépressif; moi c'est "héréditaire, avec ma mère et ma grand-mère; et c'est assez drôle car ma mère est aussi dépressive mais elle elle fait de... l'hypersomnie; elle dort tout le temps! eh oui...

Ce qui m'a bcp aidé également, je ne sais plus si je l'ai déjà dit, c'est ma consultation avec le Dr Royan-Parola, l'auteur du livre que tu as lu Ananda. Je suis allée à Paris exprès, la consultation est chère (mais c'est normal car une psychiatre encore spécilisée ds les troubles du sommeil), mais cela vaut le coup; notamment si tu lui montre tes "agendas du sommeil", moi aussi je l'ai fait et cela m'a aidé à voir combien mon sommeil était désorganisé. Je n'y suis pas encore retournée. (en revanche je crois qu'elle ne désire pas être une "psychiatre traitante" , ce sont vraiment des consultations axées sur le sommeil).

Sur ce... eh bien; je vais faire ma sieste du midi...
A bientôt à tous... courage!

Merci pour ce témoignage encourageant. Votre métaphore autour des antidépresseurs comme "béquilles" est très bien ! Bon courage.