Traitement court Zopiclone et sevrage?

Bonjour,

Je reviens ici pour demander conseils sur ma prise de zopiclone et un potentiel sevrage.

Je fus sous Zopiclone pemdamt environ 3 semaines a 7.5 par nuit voire 10 en cas de non action une fois.
Au bout de deux/trois prises de zopiclone, il me semble que j’ai developpe une anxiete de jour intense avec coeur a 100 a l’heure non stop, je pleurais beaucoup, des maux de dos et(pardon des details) des diarrhees immondes.
J’ai arrete le zopiclone le 15 juillet apres une prise d’environ 20 jours de manière quotidienne. L’arret s’est plutot bien passee avec une disparition de cette angoisse diurne hallucinante et des diarrhees.
Neanmoins, celles-ci ont reprit il y a 4 jours avec une reprise de ces angoisses incroyables de jour jusqu’a hier (aujourd’hui je me sens calme) (soit deux jours apres l’arret complet de zopiclone).

L’arret de zopiclone a ete accompagne de seresta 10mg au coucher.

Je suis quelqu’un de tres sensible aux medicaments, et je sais que ma prise n’a pas ete longue. Auriez-vous ds conseils our des temoignages sur zopiclone? (Mon medecin me verra surement comme folle: je suis qqun de tres anxieux de base). Est-il possible de faire de tels  phenomenes de sevrage/rebond avec une courte prise?

Merci pour votre aide.

Bonjour,
En effet le zopiclone a une durée de vie courte ( 5h) et peut entrainer des symptômes de sevrage dès qu'il n'est plus actif donc le lendemain de la prise avec rebond d'anxiété, diarrhées...
De même pour seresta qui agit 8h environ dans le sang...
Si le traitement est prolongé, la dépendance s'installe et les symptômes peuvent être encore plus virulents au point d'empêcher l'arrêt.
C'est un des reproches fait à ces médicaments, qu'il convient de ne prendre qu'en cas de nécessité et de manière limitée dans le temps à doses minimales.
Il existe de nombreuses autres solutions non médicamenteuses pour lutter contre anxiété et insomnies...qui valent la peine d'être testées, comme sophrologie, relaxation, méditation.
Toutes les activités physiques peuvent être favorables.
Quand un traitement est vraiment indispensable en chronique, il est possible de se tourner vers certains antidépresseurs ; à discuter avec votre médecin.
Bon courage !