Endormissement difficile 18 mois

Bonjour
Notre fille de 18 mois a des difficultés à s'endormir depuis 2 mois.
Nous l'avons dans un premier temps accompagné dans cet endormissement mais cela générait de nombreux sommeil nocturne.
Nous avons ensuite diminué les interactions et sommes sortis petit à petit de sa chambre mais depuis 1 semaine elle pleurs et hurle le soir en nous appelant.
Aller la voir n'arrange pas les choses, ses pleurs redoublent dès que nous sortons de la chambre.
Même lorsqu'elle ne pleurait plus au coucher elle mettait environ 45 min à s'endormir.
Son rythme actuel est :
6h15/6h30 : levé
13h-15h : sieste
19h/19h15 : couché
Je précise que nous avons une routine du coucher qui est en place depuis ses 3 mois (qui a évolué avec le temps).
La journée elle est en pleine forme et semble fatiguée le soir.
J'ai l'impression que cela correspond plus à une angoisse de la séparation mais je n'arrive pas à l'apaiser et je suis à boit d'idée pour l'aider à cet endormissement.
Je vous remercie par avance pour votre aide

Bonjour,
Quelques pistes pour accompagner votre réflexion:
- les routines de fin de journée sont les activités, de moins en moins stimulantes, qui conduisent progressivement à une mise au lit avec un enfant de plus en plus calme, et prêt à être réceptif aux signaux de sommeil.
- le rituel du coucher est un moment d'intimité qui prépare la séparation de la nuit, et marque la transition entre monde de l'éveil, avec les parents, et monde du sommeil, où l'on est tout seul. Il est important qu'il soit limité dans le temps pour rester sécurisant. Les limites que vous allez instaurez sont des cadres qui renforcent l'enfant dans la perception qu'il est en sécurité seul dans son lit.
Si vous avez le sentiment d'une angoisse de séparation il est important de garder ces objectifs. Plus vous accompagnez l'enfant physiquement dans son endormissement, plus ça peut être compliqué pour lui de se séparer de vous, et d'arriver à lâcher prise pour partir explorer le monde du sommeil.

Merci pour votre réponse et ces pistes de réflexion.
Je n'interviens plus physiquement mais n'y a-t-il pa sun risque de l'angoisser encore plus si l'on ne répond pas à ces pleurs et appels?

Il n'est pas question de ne pas répondre à ses appels. Toute la subtilité est dans la manière de répondre , et vous êtes bien sûr les mieux placés en tant que parents pour savoir ce qui est nécessaire à votre enfant.
J'aime bien l'image du camion de pompier. Je vous réactualise une réponse faite sur ce sujet à une maman:

"Si vous avez le sentiment que le cercle de sécurité de votre fils est mis à mal alors il faut restaurer ce cercle de sécurité pour lui permettre de partir à nouveau seul explorer le monde de la nuit.
L'important est donc d'avoir une attitude sécurisante, qui lui permette à terme de retrouver son autonomie au sommeil. Le niveau de "sécurisation" dépend de votre ressenti : plus vous avez le sentiment que votre fils est " en panique", plus vous allez avoir de proximité physique. Et petit à petit vous allez progressivement prendre vos distances. C'est comme si votre fils tirait un signal d'alarme, en vous exprimant un sentiment d'insécurité auquel vous devez répondre pour qu'il arrête de tirer ce signal d'alarme. La difficulté est de ne pas répondre de manière disproportionnée car sinon vous mettrez beaucoup de temps à le rendre à nouveau autonome pour l'endormissement : imaginez que vous déplacez un camion de pompiers avec la grande lance à incendie pour un mini feu dans une maison ; les habitants de la maison vont s'inquiéter et se dire que leur situation doit être vraiment préoccupante puisqu'il faut d'aussi grands moyens! et bien c'est pareil avec votre fils : petite insécurité, petits moyens, grande insécurité, grands moyens! vous êtes les mieux placés en tant que parents pour savoir s'il faut déplacer un camion de pompiers ce soir, ou juste un pompier à vélo "