Bonjour Nemon,
Je suis désolée de ne répondre qu’aujourd’hui mais je n’avais pas pris connaissance de votre message.
Je vais essayer de vous indiquer quelques pistes.
[b]Les grands principes de ce que j’ai mis en place : [/b]
[b]- Procéder par étape/Attendre que chaque étape soir bien « consolidée » avant de passer à une autre :[/b] le plus important pour nous était de retrouver des nuits correctes.
Donc dans un premier temps, nous nous sommes d’abord attelés aux nuits.
Ensuite, nous sommes attelés à l’endormissement du soir. Et enfin à l’endormissement des siestes.
[b]-Etre sûr de soi/convaincu de ce que l’on fait[/b] (j’applique là le conseil souvent donné par le Dr Morphée).
[b]-Verbaliser/ expliquer à l’enfant.[/b]
[b]-Trouver une routine :[/b] des horaires à peu près réguliers et un rituel court du soir.
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Concrètement, comment cela s’est passé pour nous :[/b]
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1) Pour les nuits.[/b] 1- Ce qui a marché pour nous, c’est d’envoyer le papa quand bébé pleurait. Autrement, avec moi, bébé réclamait le sein et je ne m’en sortais plus… Cela a permis de dissocier sein/sommeil. 2-C’est aussi, ne pas intervenir trop vite/trop tôt, si bébé pleure, pour laisser le temps à l’enfant de se rendormir seul ou parfois, bébé pleure aussi en dormant ! Je pense que pendant longtemps, ne voulant pas laisser mon enfant pleurer, je suis bien souvent intervenue trop vite.
Astuce : bébé pleure, je regarde la montre, je me fixe une heure pour intervenir (dans 2/3 ou 10 minute…).
[b]2) En amont, travail pour faire accepter le lit.[/b] L’un des problèmes avec notre fils c’est que pendant longtemps, il hurlait dès qu’il était posé dans son lit ou même dès qu’on s’approchait du lit ! Donc, avant même de « travailler » sur l’endormissement en lui-même, on a travaillé avec le papa pour rendre le lit agréable. Pendant cette période transitoire, cela a consisté à trouver chaque jour des moments où on investissait le lit, non pas pour dormir, mais pour chanter des chansons, lire une histoire, projeter des étoiles au plafond, jouer avec des marionnettes, bref tout ce qui pouvait faire que bébé arrête de hurler à l’approche du lit et casser une sorte d’association lit = quelque chose que je n’aime pas. Dans un second temps, on a arrêté de le faire dans la journée, pour le faire uniquement au moment du coucher, même si notre fils ne s’endormait pas seul, cela permettait qu’il accepte de rester un peu dans son lit, sans pleurer, avant de dormir. Aujourd’hui, cela ne fait plus partie du rituel et je peux le poser sans problème dans son lit sans l’entendre hurler.
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2) Pour l’endormissement le soir. [/b]Il y a eu un déclic. Un soir, j’en ai eu ras-le-bol de donner le sein, bercer etc… D’un coup, il m’a semblé que j’étais VRAIMENT convaincue, que bébé était suffisamment grand, et je l’ai expliqué à mon fils très clairement « maintenant tu es grand, donc maman ne va plus te donner le sein ni te bercer, cela fatigue maman et surtout tu es un grand bébé, tu vas t’endormir tout seul, j’ai confiance en toi, je suis fière de toi, je suis là, dans la maison, tout va bien… bla bla ». Bref, je lui ai fait tout un speech, en expliquant que j’allais sortir de la chambre et que je ne reviendrai pas pour le bercer. J’étais absolument sûre ce soir-là de moi.
Ça peut paraître magique. Mais ça a marché. Je l’ai quitté sûre de moi, il a chouiné. J’ai attendu ½ min, je suis revenue pour le rassurer sans trop parler mais sans le prendre dans les bras, deux ou trois fois. Et il s’est endormi seul. Au bout de trois nuits, plus de chouinements du tout. Je le pose dans son lit, il prend son pouce, je sors de la chambre et c’est tout… Je n’ai même pas eu à le « laisser pleurer » (ce que j’aurais eu du mal à faire), il n’y a eu que de petits « chouinements ».
Maintenant nous avons un rituel, court et précis : changement couche/pyjama/toilette du soir ; regarder la nuit à la fenêtre/dire bonne nuit ; regarder quelques pages d’un livre dans la semi-obscurité dans la chambre ; turbulette et câlin et pose dans le lit + je verbalise énormément avec les mêmes mots/phrases (« tu vas t’endormir tout seul », « c’est l’heure » « je vais te poser dans ton lit… etc… »)
[b]3) Pour les siestes. [/b]J’ai laissé passer du temps, avant de m’attaquer aux siestes. D’abord celle du matin, puis l’après-midi.
J’ai procédé de la même façon. Cela a été plus long, (10/15 jours peut-être ?) avec des régressions. Aujourd’hui, ça roule aussi…
Cela fonctionne aujourd’hui globalement et cela a changé mon quotidien. Avec les bémols suivants : l’endormissement seul ne se fait qu’avec maman (avec son père ça ne marche pas…), et à la maison. Si je suis chez mes parents ou chez des amis, ça ne fonctionne pas et bébé s’endort aux bras (mais plus au sein
il est toujours allaité)…
Ça ne me pose pas de problème car je trouve que les progrès ont été énormes. Si je suis à l’extérieur et que bébé s’endort aux bras, je l’explique à bébé. Et de retour à la maison, on reprend notre routine, et cela refonctionne.
Si mon témoignage peut vous aider, tant mieux ! Je suis convaincue qu’il n’y a pas de recette miracle, mais des astuces, des solutions, des adaptations à trouver pour chaque couple parents/enfant unique…
Ayez confiance. Ne vous découragez pas. Avec amour, patience et persévérance, on y arrive.