centres du sommeil

Bonjour,

Alors voici mon problème,

ma soeur a de gros problèmes d'insomnie depuis maintenant 2 ans, ca devient vraiment problématique dans sa vie de tous les jours. Ses nuits se résument à quelques heures de sommeil et le lendemain les journées sont très très difficiles pour elle et son entourage.
Elle a essayé toutes sortes de médecines et disciplines, sophrologie, yoga, medecine chinoise, magnétiseurs, acupuncteurs, homéophate, et même psychologue, rien n'y fait. Seul le medecin generaliste lui a prescris du Rivotril et grâce à ça elle arrive a dormir quelques heures.
Son but est maintenant de se désintoxiquer de ce Rivotril mais impossible de diminuer, les nuits sont vraiment trop difficiles ensuite.

Ma question est la suivante : depuis longtemps nous lui parlons de se rendre dans un centre du sommeil, mais elle refuse catégoriquement pensant (à tord ou raison je ne sais pas) que dans ces centres, les médecins vont lui prescrire des somnifères et repartir dans la spirale infernale des médicaments. Je pense plutot qu'il s'agit de spécialistes qui vont analyser son sommeil et ses différents problèmes psychologiques, si elle en a.
Pouvez vous m'éclairer par rapport aux centres du sommeil ? Qui va t elle rencontrer exactement ?
Est ce la bonne solution ou faut il mieux voir un psychiatre ?

Merci de vos réponses, je suis prête à tout pour l'aider dans cette difficile mission de retrouver un jour un sommeil serein .

Elodie

elle est completement a coté de la plaque. dans la plupart des pathologies du sommeil, justement les somnifères sont interdit. Elle ferait bien de passer une polysomno.

Les centres du sommeil fonctionnent assez différemment les uns de autres. Le plus souvent, le patient est accueilli par une équipe pluridisciplinaire composée de différentes spécialités: pneumologie, ORL, psychiatrie ou médecine générale oentée vers les troubles du sommeil.
Il est vrai cependant que dans une proportion importante d'insomnies, un facteur psychiatrique (anxiété ou dépresion essentiellement) est en cause. Si vous pensez que ce type de difficulté participe aux problèmes de sommeil de votre soeur, il pourrait être en effet judiceux de consulter directement un psychiatre.
Lui et/ou le médecin traitant sera égaement à même d'accompagner votre soeur dans le sevrage du rivotril; dans tous les cas de figure, le sevrage doit être très progressif,à la fois dans l'étalement dans le temps et l'aspect quantitatif.
Néanmoins, il faudra préalablement évaluer l'opportunité d'un tel sevrage, en fonction du contexte conjoncturel de votre soeur, car tout hypnotique n'est pas à bannir systématiquement.