Il faut d'abord se déculpabiliser en ce qui concerne votre choix d'amener avec vous votre petit à l'église pour les obséques de sa grandmére - je doute que ç'a dérangé pour autant son sommeil. Que la vie de la famille a été bouleversé par le décés et que vous êtes tous tristes a probablement joué un role plus important.
Les troubles de sommeil de l'enfant sont trés fréquent, habituellement transitoire, et une source d'angoisse réelle aux parents. Les difficultés sont beaucoup plus dur à supporter quand vous êtes seule, car ce n'est que vous qui puisse se lever la nuit, et donc vous êtes rapidement privé du sommeil - heureusement que votre famille peut vous aider.
Pour les pleurs au coucher, en effet votre enfant a oublié comment s'endormir tout seul, et il faut qu'il fasse un petit apprentissage pour s'en souvenir comment le faire. Chosir quelques jours ou votre enfant dort chez vous et préparer vous pour 3 ou 4 nuits difficiles.
Je vous conseil de coucher votre bébé à son heure habituel, ayant suivi votre rituel de coucher (bain, histoire....) en expliquant de facon ferme que c'est l'heure de s'endormir. Sortez et laissez la porte en position entrebâillée. Ensuite, quand il pleure il ne faut pas réagir tout de suite. Laissez votre enfant pleurer pendant 10 ou 15 minutes et ensuite, de la porte de sa chambre, vérifiez qu'il va bien et répéter qu'il faut dormir. Il ne faut pas lui prendre dans vos bras. Répétez d'autant de fois que nécessaire, avec un délai chaque fois un tout petit peu plus longue (passez de 10 à 15 à 20 minutes par exemple). Finalement il va s'endormir, mais il est probable qu'au moins la premiere nuit il aura quelques éveils. Utiliser la meme approche pendant ses éveils.
Si vous répétez cette approche 3 jours de suite, son sommeil sera beaucoup amélioré. Par la suite vous aurez une phase de consolidation de une ou deux semaines ou il faut s'assurer un bon hygeine de sommeil et des horaires assez régulieres. Attention - cette thérapie, bien que trés efficace et rapide, exige beaucoup sur le plan emotionnel des parents. Parlez-en à votre pédiatre, et cherchez d'aide et de soutein de votre entourage.....