Enormes difficultés apprentissage sommeil bébé 11mois

Bonjour à tous lecteurs et aux gens dans ma pbtique (et je ne dois pas être le seul) :

- Contexte :
2è enfant né en Nov. 2017 (aucun pb somatique ou antécédent de qq nature que ce soit), allaité encore maintenant (la soirée et nuit) avec déménagement en juillet 2018 et un aîné (3a) qui n’accepte pas son frère et nous fait endurer le pire depuis sa 1ère scolarisation de sept2018 et accapare notre attention depuis de nbx mois (congé parental de maman de Nov 17 à Sept 18). Bref, il était commode de l’endormir au sein pour faire des cartons et s’occuper de la maison (sans compter la bonne idée du lit de cododo qui est facilitant sur le court terme mais contre-poductif le sur le long terme pour apprendre a se securiser dans un lit à soi).
Contrairement à son aîné, il reste fusionnel avec maman (le sein) ou papa (le contact, le massage) et refuse obstinément tout objet transitionnel. Et nous sommes actuellement dans une contradiction entre le sécuriser par l’allaitement et le sevrage brut pour forcer un comportement transitionnel.

- Nos tentatives d’apprentissage :
Depuis août, nous avons réussi à le mettre enfin dans un lit (hors celui de cododo) sans qu’il hurle de terreur et nous sommes parvenus en journée à lui faire faire la sieste en apposant la main sur son ventre et en la laissant jusqu’à acquisition du sommeil.
A son âge, il s’assoit, se met debout et fait du 4 pattes : il a fallu d’abord le maintenir fermement avec la main pour qu’il s’abandonne (on supprime la sieste du matin pour faciliter l’endormissement de 13h). Le rituel est le même (mise en turbulette et chant du Dodo). Mais il n’enchaîne pas les cycles. Il s'abandonne... que pour 1 cycle de 30 à 45min...

- Le timing nourrice :
Nous nous sommes séparés de notre 1ère nourrice au bout de 8jrs d’essais fin aout car au-delà du pb du dodo, elle ne parvenait pas à établir un lien sécure avec lui. Il hurlait de terreur pdt des heures durant (et il endurant). Et pareil en halte-garderie. La 2nde, intuitive a su le prendre et le câliner pour établir un lien secure. Mais elle commence à être en difficultés avec ses autres enfants en mode dommage collateral sur la sieste de tout le monde (le sien et son futur bébé arrivant en nov 18) : elle procède quasi de la même manière que nous mais elle quitte la chambre après endormissement (moi j’y reste pour tenter de sécuriser un 2e cycle). Nécessité faisant loi, elle lui fait parfois faire un 2e cycle en le couchant à coté d’elle sur le canapé du salon.
Etant sensible au massage, j’essaie quant à moi de le rendormir au contact physique (massage).
Mais je ne parviens pas à le sécuriser assez : il prend ses doigts en bouche pour se rassurer … mais je pense qu’ils n’ont pas l’effet puissant recherché du sein maternel et se met à hurler de plus en plus fort. Bref, pas de transition (alors que l’aîné est encore tétino-dépendant à 3ans et a refusé de lui-même le sein à 4mois).
En attendant, au 2e cycle je le prends sur moi sur un matelas au sol dans sa chambre et il se rendort immédiatement sur mon ventre ou contre mon bras. Ca permet quelques siestes récupératrices pdt mes repos (WE, mercredis et congés).
J’ai remarqué qu’il pouvait enchaîner plusieurs cycles tout seul dans son lit parfois le WE (lorsqu’il voit bcp maman et tête souvent). Chez la nourrice, il dort péniblement 30 min x2 sur 8 heures…
On essaie de bosser de manière synergique la nourrice et moi-même pour le securiser au sommeil et l’autonomiser dans son lit. Mais je crains qu’elle ne s’essouffle sous peu...
Je précise que nous n'avons aucun grand-parent à proximité et que ayant été malade de dec 17 à juin 18, j'ai peu investi ma place de papa durant ce tps là. J'essaie de plus jouer mon rôle de sécateur..

- Mes interrogations :
Je n’ai plus assez de recul pour y voir clair. J’ai besoin de distance… et de temps. C’est pourtant un bébé très curieux, tonique, souriant et charmeur. Mais qui vit perpétuellement dans l’angoisse de séparation dans un lit. Actuellement la nuit, maman l’allaite au moins 6fois (sans qu’il y de faim bien sûr, il est diversifié et mange bien ses petits pots). Sachant qu’ayant un petit estomac il a toujours pris de petites fractions d’allaitement quotidien. On commence à tous fatiguer de ne le voir lâcher prise et s’autonomiser.
* Faut il aborder un sevrage maternel immédiatement et s’attaquer au sommeil de nuit (que nous avions d’abord laissé de côté car trop anxiogène la nuit pour lui) ?
* De quelle(s) manière(s) le sécuriser?

Je commence à envisager toute solution même un Bazooka comme le 5/10/15 (plus brutal) mais je trouve qu’en 1mois on a pas bcp avancé (enchaînement d’un 2e cycle non acquis). Je me suis même interrogé sur une sortie de scène complète de maman pdt qq jours et qq nuits..
Je suis preneur de tout avis. Merci de m'avoir lu et de votre soutien.
PapaRambo

Edit :
J'ai tenté de dormir avec mon fils la nuit dernière : Il a dormi 3h d'abord contre moi en cododo puis dans son côté de lit.
Mais Besoin fort de téter à minuit et ensuite il s'est scotché à moment à maman toute la nuit (après avoir réveillé tout le monde). Bref, on est pas sortis de l'auberge pour un sevrage allaitement...
Quant au dodo ds son lit, c'était même pas la peine vue son angoisse forte (para rapport aux siestes de journée).
J'avoue commencer à me décourager...

edit :
Nous tentons actuellement un sevrage partiel via la méthode GORDON sur 10jrs à 15jrs.
Maman garde bébé avec elle la nuit et lui interdit le bar à lait pdt 1 période nocturne s'accroissant sur 10jrs.
A voir dans le tps . Mais Maman a des doutes sur sa capa à terme à dodoter dans un lit.
En tout cas, il s'endort de + en + sans allaitement après bcp de colère au début.
Je sais pas si c'est un progrès. Mais paradoxalement, il est encore plus impossible de le mettre au lit en journée (il fait plus la glue la nuit mais la journée !) .. Je ne sais qu'en penser ...

Bonjour Paparambo,
La dissociation sein/sommeil est une étape importante, donc je pense que c'est un progrès vers l'autonomie au sommeil.
Le rebond de "glu" en journée est normal. Votre loulou est en train de chercher d'autres comportements pour se sécuriser, il va les trouver!
Quand cette étape aura un peu avancé n'hésitez pas à réexpérimenter la nuit avec lui, sans recours possible à maman!

Merci Dr MORPHEE, j'attendais votre réaction avec impatience !
Effectivement, la méthode semble fonctionner progressivement depuis 5jrs. Il cherche à se positionner à la recherche du sommeil en journée ds 1 lit comme il le fait la nuit (et non l'inverse que nous recherchions initialement).
Mais il est vrai qu'il est délicat d'expliquer à la nourrice qu'il faut encore qu'elle tienne bon et qu'il est normal qu'il compense en journée par l'effet "Glue", c'ead 1 contact physique minimal pour le rassurer et enchaîner les cycles.

Aujourd'hui, je m'en suis occupé tte la journée.
Sous la pression du sommeil, il s'est instantanément endormi ds son lit à 10h30 mais n'a pas enchainé le cycle. Je l'ai repris en cododo au matelas au sol. Il avait juste besoin de toucher mon coude.
La sieste d'aprem à 14h a été directe en Cododo (très agité dans son accès au sommeil, j'y ai été à l'instinct) mais par la suite, je n'étais plus à son contact ds le lit lors de ses enchainements de phases de sommeil. Il prend également plus de bib de lait, plus en quantités et en fréquence.
Et il est + sociable, moins peureux dans un contact à la fois + distant et moins "porté" qu'à l'habitude. Il joue bcp en ce moment au je te donne/tu me rends et dvpe son langage par imitations.

Je sais qu'on tient le bon bout et que le sevrage allaitement portera ses fruits pour un endormissement secure ds un lit autonome.
J'ai toutefois un énorme doute quant au lit fermé à moyen terme (en bois ou parapluie) : Va-t-il pouvoir se sécuriser ds un lit "fermé" après avoir tant connu le cododo (même lointain) sur un matelas ("ouvert") au sol ?

la question mérite d'être posée
il existe des lits à barreaux qui peuvent se baisser d'un côté, ce qui permet à l'enfant de ne pas se sentir enfermé. Cela pourrait être une bonne alternative dans votre cas.

Quelques jours de pseudo-évolution-stagnation-regression... Pas top.
On a été embêté par le somatique (percée 2 premières incisives et rhinite associée).
Youpi . A nouveau glue la nuit et insecure la journée.

Je sens qu'il va falloir "se séparer" physiquement dans la douleur et les cris (en clair j'envisage + ou - le 5/10/15).
La main ne suffit plus à le rassurer et à le contenir. Il se rebelle... de plus belle... Et je commence à me dire que c'est un frein à l'acquisition de comportements transitionnels qu'il trouverait lui-même quitte à ce que ce soit au forçing . En tt cas, c'est l'impression du moment.

PS/ le lit en bois à barreau est HS. Donc lit parapluie for the moment.

Après double poussée dentaire, nous rééssayons un dodo nocturne exclusif avec papa tout en lâchant pas la tentative de dodo ds un lit la journée à la faveur de cette semaine de vacances.
A voir pour retenter de gagner du terrain..

Alors, le cododo de nuit avec papa a foiré puisque mon fils s'est remis à chercher le contact toutes les heures vers moi. Ca a juste permis de consolider le sevrage allaitement (je me suis rendu compte que maman avait du mal à établir le sevrage et la séparation)... spa simple
=> Donc plus d'autre choix que les méthodes + coercitives

Depuis 15jrs, mise au lit autonome forcée avec en général 30min de pleurs (+souvent de fatigue que de colère). Puis accalmie par bercements, massage, caresse et remise au lit couché. Son lit à lui.
Seulement le + souvent, c'est un bébé qui va rester [b]assis somnolent[/b], s'éveillant à chaque seconde pour ne pas dormir (comme un skipper qui lutte contre le sommeil à la barre de son navire)
Il est très impressionnant. Il peut lutter dans la somnolence et un "vigi-sommeil" pendant +de 5h. Il n'atteint pas le sommeil paradoxal ou lent. Il plonge du nez dans ses pieds ou le matelas toutes les 4sec puis se relève et ce, à l'infini. Il ne semble pas en détresse ou a posteriori mais ce n'est pas un sommeil réparateur. Il est totalement épuisé après ce type de dodo. Et le reveiller le perturbe autant que qu'éveiller un somnambule.
Donc on maintient encore régulièrement des cododos réparateurs au matelas au sol pour ne pas qu'il y ait de "dommages" trop importants. Mais quand il est épuisé, il ne mange plus et décale tout (bib à 1h du mat..).

Bref, je sens une meilleure trajectoire après avoir testé toutes les autres pdt 3 mois (surtt les + douces) et nous n'avons d'autre choix que ce simili-5/10/15 mais je ne pensais qu'il était capable de lutter avec autant de résistance, avec nous, la nourrice, diurne ou nocturne. C'est terrible de le voir prostré en lutte mais je me rends compte aussi de l'effet camera : les aînés n'avaient pas de babyphone avec visio nocturne. Du coup, on peut toutafé penser que l'enfant dort du sommeil du juste alors qu'il lutte sans bruit en somnolant. Je me sens un peu seul car personne n'a jamais vu ça autour de moi.

Qu'en pensez vous Dr MORPHEE ? Notamment si cette lutte somnolente s'installe ? (je crains des dégâts importants pour le dvpt neuro)

Bonjour,
Un bébé en bonne santé dans un environnement favorable ne se prive pas spontanément de sommeil. Donc je pense qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter chez vous.
Les "bébés veilleurs" sont souvent des bébés en hyper vigilance en raison du contexte environnemental et familial, ce qui ne semble pas être votre cas.

Come back 1 mois + tard : Aucune amélioration (pour nous).
La nourrice a décidé de tenter l'intentable, sieste en journée ds le salon à leur proximité (et de celle de la TV en marche..) Mais ça marche !
Il enchaîne les cycles et demeure moins "fracassé" par ses journées sans dormir.

Nous du coup, on a toléré la régression pour pas déstabiliser cet équilibre ultra-précaire (et provoquer une cascade de pb) donc on continue le cododo de nuit. Et forcément la marche arr pour le sécuriser ds son lit est d'autant plus hard (maintenant, il se met à hurler à la mort si on stoppe le cododo). Je préfère ça qu'en sens inverse pour la nounou (une démission nous serait fatale pour nos boulots respectifs).
On va ptet essayer de le mettre ds notre chambre "conjugale" pour rétablir une étape intermédiaire de sécurité "dans la même pièce" vu que les conditions d'hygiène sur matelas au sol sont limites (ds sa chambre). En mm tps, je sens qu'on aura pas d'autre choix que des soluces intermédiaires et bricolées (donc insatisfaisantes) puisqu'on est régulièrement pollués par des pbtiques purement somatiques (poussées dentaires, vaccins, maladies, fièvre, pic de croissance ou éléments extérieurs) qui l'insécurisent ponctuellement certes, mais suffisamment pour ramener en peu de tps des semaines/mois d'efforts.
J'ai mis en place un suivi psycho qui abonde sur des pbtiques d'angoisses au sommeil de générations en générations.. mais avec un climax pour mon dernier.
En somme, résultat contrasté au bout d'1mois. Il est tjrs très abandonnique de maman et je compte essayer des cododos nocturnes avec papa et dodos ds son lit ds notre chambre... avant de le déstabiliser un peu plus en bougeant à Noel et "dormir" chez les grands-parents...
Si vous avez des conseils ou des éléments de distanciation, je suis tjrs preneur.

Bonjour Paparambo,
Les solutions "intermédiaires" dont vous parlez ne sont pas à mon sens des solutions insatisfaisantes. Vous adaptez vos choix aux compétences de votre enfant, et c'est très bien!
S'il existe un problème d'insécurité profond votre objectif d'autonomie au sommeil va se faire progressivement. Les étapes seront plus longues que celles espérées, mais vous allez cheminer au rythme de la famille. L'important c'est d'arriver à prendre le recul nécessaire pour savoir où mettre le curseur, et ensuite de garder un cadre constant, identique tous les soirs, ce qui est très sécurisant pour l'enfant.

Merci bien pour votre réponse qui me conforte dans nos choix alternant cadre et lâcher prise.

C'est vrai qu'avec le recul, on imaginait initialement un apprentissage au sommeil en 15jrs ! Au bout de 4mois pour un bébé d'1an dépassé, on a dû apprendre à composer avec ! Et les doutes souvent nous envahir.
On se laisse du temps, donc...
Je reviens bientôt donner des nouvelles.

Bonjour paparambo,

Je me permets de vous contacter non pas pour vous apporter des solutions hélas, sachant que chez moi c'est pas mieux mais pour vous demander comment se porte votre moral à la maman et vous avec le sommeil compliqué de votre petit car mon bébé aussi n'est pas un champion du dodo et étant en congé parental ben c'est le congé de la déprime party, je profite bien de mon enfant mais son sommeil laisse un goût amère au point que je me suis coupée du monde et donc fatelemnt mis ma famille en quarantaine avec moi et ce n'est pas la joie. Alors comment faites vous pour si j'ose dire continuer à vivre lol et surtout à partir en vacances ou wkd chez la famille avec un bébé au sommeil compliqué et l'épuisement que cela doit générer.
Par avance merci pour votre retour et vous souhaite de bonnes fêtes

Slt Lynda,
Le moral est fluctuant on dira ! On essaie aussi de se compléter maman et papa.
Disons qu'on assume notre position depuis 4mois et notre isolement en conséquence (y en a qui comprennent et d'autres non et tant pis pour eux). Oui c'est relou mais c'est temporaire. Ca va pas durer 15ans. On a pas encore tester le départ en vacances : surprise dans 8jrs !! Peut-être que voir ses parents ds un lieu inconnu va in fine le sécuriser ? Ce qui nous rassure aussi, c'est notre aîné de 3ans qui n'a jamais connu ces difficultés sauf maladies ou angoisses ponctuelles typiques et normales. Connaître les stades de dvpt ultérieurs nous permet de pas pas partir en vrille et de relativiser.
Par exple, on se dit qu'au debut de la marche debout, ds qq semaines/mois, il sera + fatigué physiquement et sera demandeur d'une + grande émancipation. A l'inverse, sous la virulence d'une poussée dentaire, c'est même pas la peine de s'opposer à un besoin de réassurance (enfin, à mon humble avis basé sur ma seule expérience).

Mais on est très cycliquement épuisés -sans compter le boulot- avec grosses faiblesses sur le plan de la santé (baisse immunitaire, maladies à répétition et se compliquant, infections..). Et surtout, sur un plan plus psychologique et de manière tout aussi cyclique on perd régulièrement le cap dans le brouillard de l'impuissance et on a besoin de prendre du recul. Quelques phrases de notre psycho ou du Dr Morphée suffisent à prendre un peu de recul et à stopper une démarche (lâcher prise) ou nous encourager voire persister dans telle autre (on sélectionne les avis pertinents et on jette les avis des quidams).
Après, ma femme a repris le travail depuis 3mois, moi je me suis mis à 80%. Il est trop tôt encore pour nous pour faire un bilan du congé parental de ma femme. Mais j'aurais tendance à dire qu'il y a du positif et du négatif comme ds chaque expérience. Les forumeurs voient bien le négatif, c'est évident. Mais le positif, sur l'allaitement tardif, une consolidation de son Moi qui sera peut-être meilleure que celle de son frère (très dépendant aux objets transitionnels à 3,5ans) et j'en passe sont des éléments à bien avoir en tête. Pour notre aîné, le congé parental lui a permis un bond dans le langage fulgurant (stimulation insuffisante chez la nounou d'alors). Je trouve qu'en plus on a du mal à analyser les choses car on est une génération 3.0 sans transmission de nos valeurs actuelles par un passé finalement absent : Allaitement, Parents travaillant tous 2, Père présent et impliqué, Partage des tâches, Eloignement des grands-parents, Mobilités, Moindre fratrie, familles recomposées.... Et après on gère, relativement seul(s).
Ensuite, on essaie de bcp varier le quotidien pour éviter la déprime. D'une part parce que le bébé se nourrit de nouveautés. D'autre part parce que j'ai remarqué que la déprime m'envahissait vraiment qd on s'enferrait ds une routine à la fois emprunte de solitude et de répétition dans l'impuissance. Et pis on est dynamisés par l'aîné, l'école, les activités. En revanche, on fait attention au dodo time, sinon, chaque trajet en voiture peut se solder par un dodo (et ça lui apprend rien l’hypnotisation en poussette ou en voiture). Bref, un compromis permanent.
Chai pas si je t'ai bien répondu, n'hésite pas à me relancer stu veux. Et ne cède pas à la déprime, il y a du positif voire du nécessaire en toute chose.
Bref, on fait ce qu'on peut et on essaie de se remettre en question.

Dernières nouvelles -bonnes !- pour 2019,

La psycho a pu faire entendre à maman que l'allaitement devait cesser -ce qu'on savait tous très bien, mais il fallait l'entendre d'un Tiers pour passer à l'acte d'abstention.
Maman s'est -et a- imposé un sevrage à bébé fin décembre. 3 Nuits de cododo compliquées avec des pleurs très forts, la frustration sur le recherche de sein mais ensuite stabilisation. Ensuite, j'ai pris le relais en cododo pdt 4 nuits pour imprimer clairement le message...

3 semaines + tard, il était temps de s'attaquer au cododo : Nous avions remarqué, après surlignage de la psy, que notre enfant entendait parfaitement désormais le NON (en l'occurrence, en salle de consult', de vouloir toucher une prise électrique).
Nous constations que s'il était capable de comprendre le NON, il était donc capable de RENONCER (âgé alors de 13mois).
Et ce fut le cas : maman lui a expliqué lors de la mise au lit et il a dû renoncer au cododo... sans broncher, posément, tranquillement.
Quelques pleurs légers nécessitant bercement ponctuel, sans plus.
C'était le 12/01/19 : alors âgé de 14mois, il a concédé dormir seul dans son lit, toute la nuit sans réveil ni pleurs.
Il dort nettement mieux et plus que en cododo. D'entrée de jeu, il a dormi 13h !!

Bien sûr la sieste est pas encore optimale : réveil persistant au bout d'1 cycle (45min). Cycles enchaînés à l'inverse chez la nourrice (2h).
Mais la sécurisation est en cours d'acquisition.
Pas d'objet transitionnel adopté définitivement mais différents essais avec des tétines, des peluches, mais surtout ses doigts et des caresses dans les cheveux. La psycho tient absolument à ce qu'il élabore et trouve 1 objet transitionnel attitré. Alors je me ballade souvent avec une peluche que j'ai choisie et laisse tomber au sol lorsque je quitte la pièce..

Je précise qu'on a bénéficié d'une petite fenêtre de tir entre 2 poussées dentaires / maladies. Mais on cherche à consolider cette acquisition avant les prochaines maladies déstabilisantes (douleurs, fièvre et peur sont tjrs compliquées à gérer même pour les + âgés). Actuellement reprise de forte poussée dentaire avec infection associée (diarrhées, ballonnements...) mais fragilisant plutôt le sommeil diurne que nocturne.
Bref, bonne évolution en 1mois.

Merci Paparambo de partager avec nous ces bonnes nouvelles, et bravo à toute la famille!
Quand on est épuisé c'est très compliqué de prendre le recul nécessaire pour trouver la bonne attitude, même si on sait au fond de soi ce qu'il convient de faire.

Quelques nouvelles, moins bonnes :
Nous n'avons pas eu suffisamment de tps pour consolider le sommeil secure avant agression somatique => Tout a volé en éclat avec très forte poussée dentaire depuis plusieurs semaines. Reprise cododo imposée.
Nez/joues/fesses rouges + rhinite + congestion ORL à l'horizontale... avec douleurs qui lui font taper la tête contre n'importe quoi ! (j'avais jms vu ça : )
Bref, la securité s'est éclipsée, autant chez nounou que chez nous. Chez elle, 1 cycle de sieste ds le salon (40min) et reprise du cododo chez nous (et encore qd il dort).
Il est devenu pénible, auto et hétéro-agressif, brutal, il tape, jette, hurle.... Pas totalement anormal à 15mois, mais tensions très exacerbées actuellement. D'autant qu'il s'exprime peu ("maman" et "papa" non exprimés clairement... mais avec de nouvelles dents au fond c compliqué). Il a désormais 15mois et ne marche pas.
Le somatique fait barrage (à mon sens) à son autonomie au sommeil.
Je pense la fenêtre de tir temporairement close et attendons meilleure fortune ds les jours à venir avec une accalmie (je ne pensais pas qu'une poussée dentaire pouvait durer si longtps... ). Je me suis même interrogé sur allergie alimentaire ou otite bactérienne, mais pas de symptôme posé clairement.
C'est con, il commence à hurler ds sa chaise pour montrer qu'il veut se nourrir seul, le début d'un process d'individuation propice à l'autonomie au sommeil... Tant pis...

allez, courage! il y aura bientôt d'autres fenêtres de tir