Bonsoir,
Je me permets de vous répondre tout simplement car .... votre histoire est la notre ...alors ça va être long de vous raconter
Si les post anciens sont conservés, vous verrez ce que j'ai posté à l'époque...
Aujourd'hui mon fils Nathanaël a tout juste 4 ans, et .... ça va beaucoup mieux ! Ca c'est pour vous donner espoir !
Nathanaël n'a jamais trop bien dormi, et les choses ont été pires à partir de ses 8/9 mois. A 2 ans, on vivait la même chose que vous : des reveils de 2-3h la nuit, de 2h à 4h du mat, où il était réveillé...parfois voulant aller dans le salon, hurlant même pour ça. Le pb : 2 soeurs, qui dorment la nuit et que ses hurlements dérangeaient ....le prendre dans le lit n’arrangeait rien. A l'époque, un lever avec biberon en bas et calin dans le noir dans le salon portait en général ses fruits... mais il faut de l'énergie...car c'était toutes les nuits ...et c'est un 3ieme, 21 mois d'écart avec sa soeur, et on bossait ts les deux ...
Ce fut des mois extrêmement difficiles, je ne sais pas comment on a tenu. J'ai vu pédiatre, ostéo, ostéo, pédiatre... donné quiétude... lait de riz (au cas où pb de ventre...), traitement pour reflux (cause des reveils noctures?) ..... des errances, des espoirs, des rechutes .... J'ai jamais pensé voir un psy à l'époque (j'aurais du), je pensais que c'était physiologique. Puis j'ai acheté "cet enfant qui ne dort pas, pour en finir avec les nuits sans sommeil", j'ai aussi acheté le livre "La nuit, on dort" pour les enfants, j'ai été sur morphé ..... car quand il a eu 2 ans on s'est dit : en fait y a tjs une bonne raison pour ses reveils , on dit les dents, les douleurs, etc .... mais là ...il a qd même 2 ans ....! J'ai encore cherché et là, apres conseil, je suis tombée sur une ostéo à l'écoute, spécialisé enfant, qui m'a soutenu et aidé, et l'a détendu... en 15 jours ça allait mieux, moins de reveils, en tout cas ça ne durait plus 2h ....PUIS rechute à 3 ans (période où j'ai perdu ma mère)... alors là j'ai carrément vu un psy. (conseillée par notre fameuse osteo)...trop dur de gérer toute seule et, à l'évidence, lien direct de cause à effet ...... ses conseils se sont avérés super efficace. Son principal conseil : le coucher juste après le diner, massage, un petit temps que lui et moi, et si reveil dans la nuit, je fais comme je faisais avant, sans culpabiliser : bib, calin ds le salon et recouché... Et ça a porté ses fruits. Radicalement...
Aujourd'hui Nathanaël dort bien, mais c'est un enfant hyper sensible, et je pense, très angoissé. Il est speed et très intelligent : A 3 ans il me demande : maman il va où le riz que je mange, et comment il va jsq mon orteil .....alors je lui explique la digestion et le système veineux .... L'école depuis septembre ça va, mais il gère mal ses émotions (et donc ses colères). C'est une hyper sensible qu'il faut accompagner positivement. On avait fini (inconsciemment) par lui en vouloir de nous "pourrir nos nuits et une notre vie"... il a fallu prendre le temps de le féliciter pour tout ce qu'il faisait de bien, de regonfler son égo! La psy nous y a aidé.
Pour conclure : les nuits peuvent aussi être le reflet de comment l'enfant se sent. Nathanael, 3ieme, avait surement besoin de m'avoir pour lui tout seul, et la nuit, c'était sa tactique pour realiser ça. Le massage du soir, ce peau à peau avec moi, ce temps "que pour lui" a permis d'améliorer les choses. La psy m'avait dit aussi de lui parler "presque comme à un adulte", de donner du sens à ce que je disais...bref, Nathanaël est un enfant un peu plus compliqué qu'un autre, mais tellement attachant et aussi très interssant, qui ne laisse pas indifférent. J'ai parfois pensé que "tout était de ma faute"... c'est vrai, mais une fois qu'on a dit ça, on fait quoi? et au final, on se saura pas... j'ai 3 enfants, 3 différents, pas de pb de sommeil chez les autres....ça sert à rien de trop se faire de mal à soi même... on fait ce qu'on peut, avec ce qu'on est...et on essaie de faire au mieux.
Alors plein de courage pour vous et toute la famille,
J'espère vous avoir apporté qq chose, au moins le réconfort de ne pas être seule, et de voir que ça s'arrange ...