problème endormissement

Bonjour Johanne et Liloute,

En général, quand on fait une RTPL, on évite au maximum les siestes, meme dans la journée, pour ne pas diminuer la pression de sommeil qui s'accumule tout au long de la journée (je ne connais pas le nom de l'hormone en question... .Le but étant de compresser votre sommeil pour qu'il soit plus réparateur, la nuit.

Quand vous vous posez l'après midi sur le canapé et que vous somnolez...il est possible que vous diminuiez votre pression de sommeil (micro sommeil/sommeil léger...sans que vous ne vous en rendiez compte)...

Après je comprends complètement que parfois,on ait besoin de souffler qq minutes,de se poser...pour soulager sa fatigue et/ou somnolence. Ca m'arrive aussi parfois meme si j'évite.

En ce qui concerne le levé la nuit quand on n'arrive pas à s'endormir, c'est toujours ce que j'ai trouvé le plus difficile...on se sent vite dépourvu,on ne sait pas trop quoi faire,on se dit que ce temps eveillé c'est autant de temps en moins à dormir...mais mieux vaut être eveillé hors du lit sans trop stresser que de rester dans son lit à ruminer! Il faut aller se recoucher quand on se sent bien somnolent (pour liloute).

C'est étonnant comme chaque cas est différent : certain(e)s ont du mal à trouver le sommeil quand ils partagent leur lit, et d'autres c'est l'inverse! moi perso,je dors mieux quand je suis accompagné

Bonne journée,

C'est vrai que chaque cas est différent pour le sommeil à deux. Depuis notre retour de vacances d'été, je n'ose plus imposer à mon Jules mes gigotements dans le lit, mes levers intempestifs. Lui manifestement n'est pas gêné par cela (et ne dirait rien si c'était le cas), c'est surtout moi qui culpabilise à l'idée de le réveiller. J'aimerais bien retrouver un bon sommeil pour justement m'endormir de nouveau près de lui...
Donc c'est une histoire d'hormone, un truc dans le genre ? Il est vrai que les sportifs qui font des micro siestes arrivent à tenir malgré une nuit de 2/3 heures. Cela signifie qu'il y a "baleine sous le gravier" comme dit l'autre et que le moindre petit détail change tout dans le processus. Mais je veux néanmoins comprendre en détail le mécanisme ;-)

[quote:debb="Johanne"]Bonjour Liloute,
quelle chance de pouvoir dormir avec votre homme, nous en ce moment, on fait lit à part car je bouge trop et me réveille trop souvent. On fait du camping, c'est drôle 5 mns mais ça ne peut pas trop durer, on est un peu triste tout les deux quand il doit aller sur le futon... Je suis comme vous, je n'arrive pas à faire de sieste, sauf à Noel où j'ai dormi 1h un après-midi et après, impossible de fermer l'oeil de la nuit. Parfois je fais comme vous, m'allonge sur le canapé, ferme les yeux et somnole, pour repartir en forme le reste journée. C'est vrai que ça fait du bien. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est si on dort 10/15 mns un samedi aprèm, pourquoi ça réduit la pression de sommeil pour la nuit ? Perso j'ai pas la clé, Morphée l'a sûrement... ;-)[/quote]
Bonjour,
En fait maintenant la présence de mon mari de me dérange plus, j'ai trop besoins de lui à mes côté, il me réconforte durant les mauvaises nuits "s'il ce réveille", je lui ai dit de ne pas s'occuper de moi, je suis discraite, j'essaie de ne pas me faire remarquer mais il le sent quand je ne suis pas dans le lit! Du coup il commence à fatiguer.
Pour la somnolence l'a.m c'est très très rare et quand c'est plus fort que moi je somnole. Assise, je deteste m'alonger l'a.m.

Neeson,
Oui finalement c'est vrai qu'il vaut mieu ce lever si on ne dort pas, on stress moins, s'agace moins même si l'angoisse de la nuit blanche par contre reste bien presente! Moi je ne reste plus dans mon lit depuis que je me suis faite peur, c'était avant noël, mon fils nous avait rejoint dans notre lit la nuit, il etait 4h du mat et je ne m'était toujours pas endormi depuis le couché du soir, du coup je suis allé dans son lit, j'ai fais que tourner, sresser... au bout de moment une somnolence bizard, très désagréable est arrivé, mais j'entendais des sons, des voix, des phrases, des images... défilaient toutes en même temps dans ma tête, comme si je devenait folle! Je me suis levé en pleurant comme une petite fille. Du coup depuis je me couche que dans mon lit et n'insiste plus si je ne m'endort pas ! Et depuis ça va mieu, je vie mieu ces insomnies, les gère mieu.

Dans la journée, on accumule des substances hypnogènes, (comme l'adénosine), qui permettent de faire croître la pression de sommeil. Dès qu'on dort, on fait redescendre cette pression de sommeil. Ainsi cette pression monte progressivement dans la journée, est à son maximum le soir avant de dormir, et retombe pendant la nuit grâce au sommeil accompli. Les siestes dans la journée (ou les assoupissements comme les décrit si bien Neeson) vont donc diminuer de la même façon la pression de sommeil, et cela impactera d'autant plus l'endormissement qu'elles en seront proches dans le temps ou longues dans leur durée.
En revanche, il faut distinguer le repos de la sieste, de la même façon qu'on peut différentier la fatigue de la somnolence. En effet, on peut être las, avoir besoin et envie de détente, sans pour autant avoir envie de dormir (la somnolence). Une pause de quelques minutes peut aider à se vider de la tension accumulée, favoriser le relâchement nécessaire à un endormissement et un sommeil de bonne qualité. Si vous arrivez en fin de journée avec moins de stress accumulé, vous allez en effet être dans de meilleures conditions pour bien dormir.
Ainsi, autant la pause peut aider en milieu de journée pour remobiliser ses ressources et son énergie, autant vous avez raison de bien rester active le soir pour empêcher tout assoupissement. De plus, le fait de changer ses habitudes est excellent pour se défaire du conditionnement négatif...

Concernant le temps qu'il faut rester éveillé quand on s'est relevé parce qu'on ne dormait pas, on suggère d'attendre que la somnolence revienne pour repartir se coucher. Du coup, à vous de trouver une activité suffisamment intéressante pour vous "distraire" de vos éventuelles ruminations ou autres inquiétudes de ne pas dormir, mais quand même assez tranquilles pour que vous puissiez ressentir les signes de somnolence. On propose également de rester éveillé au moins aussi longtemps que la durée que l'on vient de passer dans son lit sans dormir. L'avantage, c'est que cela aide à ne pas trop attendre pour se relever quand on ne dort pas!

Bonjour,
Celà fait maintenant 15 jours que je respecte le levé de 6h, par contre c'est dure de respecter le couché à minuit, c'est plus souvent 23h30! J'ai plus le moral, les mauvaises nuits sont toujours présente surtout ces derniers jours, je suis fatigué, perdu, irritable... est ce normal en début de RTPL? J'ai peur de ne pas pouvoir continuer. Combien de temps faut il pour que le rythme ce mette en place et que ces mauvaises nuits commencent à diminuer ? J'ai tenu ces 5 mois d'insomnie sans somnifères, juste un cour traitement d'anxiolitiques pour les fêtes de noël, j'ai peur de craquer mais quelle utilité?
Mon couple en souffre, mon mari est très patient mais pour combien de temps!

Bonjour Liloute,

Petit retour d'expérience...

[quote:e6d1="liloute"]Celà fait maintenant 15 jours que je respecte le levé de 6h, par contre c'est dure de respecter le couché à minuit, c'est plus souvent 23h30! [/quote]
Oui, il y a des soirs ou c'est plus compliqué que d'autres, cela arrive.Quand vous vous sentez vraiment somnolente,allez vous coucher...mais l'idéal est de bien maintenir votre fenetre de sommeil pour que ce soit efficace.

[quote] J'ai plus le moral, les mauvaises nuits sont toujours présente surtout ces derniers jours, je suis fatigué, perdu, irritable... est ce normal en début de RTPL? [/quote]
Oui c'est assez courant je pense en début de RTPL, c'est une certaine discipline et un changement des habitudes qui n'est pas facile à mettre en place.Je vois cela comme une vraie rééducation du sommeil, et comme toute rééducation... on passe par des moments de doute/frustration.

[quote] J'ai peur de ne pas pouvoir continuer. Combien de temps faut il pour que le rythme ce mette en place et que ces mauvaises nuits commencent à diminuer ? J'ai tenu ces 5 mois d'insomnie sans somnifères, juste un cour traitement d'anxiolitiques pour les fêtes de noël, j'ai peur de craquer mais quelle utilité? Mon couple en souffre, mon mari est très patient mais pour combien de temps![/quote]
Chaque cas est différent, il n'y a pas de délai commun à tous...si vous maintenez votre rythme, y compris le we, cela va finir par payer...et vous serez sûrement fière de vos efforts!

bonne soirée,

Bonsoir Neeson,
merci d'avoir pris du temps pour me répondre, ça m'a fait du bien ce que vous me dites! j'étais prête à abandonner ce soir, à aller dormir a 22h, vu la pression de sommeil que j'ai ce soir il va falloir que je m'accroche au moins jusqu'à 23h30. Je maintien mon levé de 6h. Je me démotive vite, ces derniers jours j'ai pas fais ma marche, pas fait grand chose dans mon ménage à la maison, anxieuse la journée.....
Je vais donc continuer et essayé de retrouver un peu d'énergie.
Encore merci pour votre soutien et votre présence sur ce forum.

Courage Liloute, et rappelez-vous que le sommeil se prépare dans la journée...
Il est difficile de rester actif quand on se sent épuisée, mais c'est précisément cette activité qui favorise la bonne pression de sommeil en augmentant l'accumulation des substances hypnogènes.
Continuez à sortir à la fois pour l'exposition à la lumière et l'activité physique, primordiales pour la bonne synchronisation de votre horloge, et donc la qualité de votre sommeil.

Maintenant, et c'est toujours la difficulté de repérer qui est premier entre l'œuf et la poule: peut-être vous est-il nécessaire préalablement d'apprendre à gérer cette anxiété qui vous taraude, de façon à pouvoir mobiliser les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les consignes comportementales préconisées dans l'insomnie, car il est vrai que ces consignes sont difficiles à tenir dans le temps, même si c'est ce qui fait leur efficacité...

Favorisez donc tout ce qui peut aider à votre bonne détente dans la journée, tout en restant le plus active...

Bonjour Morphée,
Vous me parlez de mon anxiété, ça ne fait pas longtemps que j'accepte enfin que mes insomnie sont certainement du à celle-ci! ce n'est pas une grosse anxiété que je ressent dans la journée mais elle est certainement assez grande pour que ça m'occasionne ces troubles du sommeil! J'ai eu beaucoup de soucis plus ou moins important depuis 2 ans 1/2 et voilà que aujourd'hui d'autres arrivent!
Je suis maman au foyer depuis 4 ans et j'en ai marre, j'ai hate de retrouver un emploi, j'étouffe de cette situation depuis une bonne année, j'ai l'impression que cette anxiété est surtout du à ça car à la maison je suis nerveuse, rumine, je ne suis pas bien ni assise, ni debout... quand je part, lorsque je rerentre dans cette maison cette nervosité, anxiété réapparait! pensez vous que lorsque je retravaillerais mon sommeil pourrait s' améliorer petit à petit? Peut-être revoir ma psychologue, mais c'est tout de même cher la consultation et je ne peut plus payer. Allé voir un psychiatre mais un traitement médicamenteux me fait peur!
Encore une chose, votre avis est très important dans ce que je vais vous demander! voilà je me demande aussi si ces problèmes de sommeil peuvent être lié à un mauvais sevrage de lysanxia. Avant mes insomnies il y a 5 mois je prenais régulièrement du lysanxia 10mg depuis au moins un ans, au debut pas tous les jours mais ensuite au moins un quotidiennement car je faisais des crises d'angoisse en voiture, pendant 2 semaines avant ces insomnies je le prenais n'importe comment et j'ai même pris du lexomil en même temps ce qui empirait mon mal être. J'ai voulu arrêter ces médocs et les mauvaises nuits ont débarqué, ensuite pendant 3 mois j'en prenais pendant plusieurs jours puis j' arrêtais à chaque fois d'un coup. Début decembre j'ai arrêté definitivement en 2 semaines et les insomnies ont empiré! le médecin traitant m'a donné du nordaz que j'ai pris sur un mois tout en diminuant les doses mais il m'arrive d'en prendre un quand j'ai peur de la nuit blanche, on va dire un tous les 5 jours! Là je pense ne plus en prendre du tout car je me demande si les mauvaises nuit ne sont pas du à un état de manque d'anxiolitique? Pouvez vous me donner votre avis?
Merci

Rester à la maison quand on aspire à retravailler n'est pas de tout repos... Et la frustration ne favorise pas les satisfactions de la journée qui permettent la sérénité indispensable à un bon sommeil! L
De plus, l'absence d'horaires altère la bonne rythmicité et par conséquent notre rythme veille-sommeil. (Il n'est pas rare que les nouveaux retraités se plaignent de difficultés de sommeil, qui sont créées par la moins bonne rythmicité de leur journée...)
Dans ce contexte, retrouver une activité professionnelle vous aidera sans doute à ré-investir plus positivement votre présence chez vous et à prendre le recul nécessaire par rapport à vos soucis.

Concernant la prise d'anxiolytiques, on peut tout à fait penser que votre sevrage du Lysanxia, même datant de plus d'un mois, soit encore, pour partie au moins, responsable d'un phénomène de rebond de l'anxiété. De même le nordaz reste longtemps dans l'organisme, et on peut penser que vous ne l'avez qu'à peine éliminé quand vous en prenez une nouvelle fois.

Ainsi, tout ce qui vous aidera à gérer votre anxiété d'une autre façon qu'avec la prise de médicaments, pourra effectivement éliminer tout symptôme de sevrage et ainsi améliorer votre ressenti dans la journée en vous permettant de remobiliser vos ressources pour juguler toute montée d'anxiété... un peu comme vous le faisiez avant:
Quand l'anxiété n'est pas trop envahissante, on sait en effet la dépasser ou la contenir. Une fois qu'elle a été importante au point de nécessiter le recours à des médicaments, la tentation est grande d'en prendre à la moindre alerte. C'est un peu ce qui se passe quand vous dites que vous prenez un comprimé "quand vous avez peur de la nuit blanche".

N'hésitez pas à pratiquer de petits moments de relaxation, avec le support qui vous est le plus confortable, ce peut être écouter de la musique calme, marcher une heure ou deux, (vous mentionnez que vous le faisiez davantage avant, or l'exercice physique est excellent à la fois pour l'humeur et pour la qualité du sommeil!), faire de la broderie, écouter sa respiration, lire un magazine, etc... Ponctuez votre journée de ces "pauses-détentes", comme autant de "traitements" contre l'anxiété. Comme pour toutes les techniques de relaxation c'est l'entraînement régulier (5, 10 ou 15 minutes au moins une fois par jour), qui permet le bénéfice en rendant la détente automatique. Entraînez-vous à des moments où tout va bien, et donc à distance de l'endormissement ou de l'état d'anxiété, ce n'est pas la peine de cumuler les difficultés!

Courage Liloute, soyez sure que la persévérance finira par payer!

Bonjour,
Encore merci pour votre soutien.
Depuis 2 jours je ressent par moment pas mal d'angoisse, de fatigue, je dors une nuit sur 2 et seulement 5h30 de sommeil mais je lache pas mon levé de 6h, j'ai également des courbature, sensation de faim même après le repas, tremblements, petit spasmes au niveau des bras ou jambe... la nuit prochaine celà fera une semaine que j'aurais pris le dernier nordaz! J'ai envi d'en reprendre, j'ai peur que ces signes persistent de trop
Je vais essayé de reprendre la marche et 1h par jour cette fois-ci, faire ma relaxation 2 fois par jour plus la respiration profonde.
Les soirs où je ne m'endort pas en fait c'est bizarre, je me couche avec une bonne pression du sommeil, les 10 ou 15 premières min je pense que je suis bien dans la phase d'endormissement et d'un coup je me réveille, et là je stress et m'agace tout de suite, cœur qui s'emballe, bouffée de chaleur.... d'où peut venir cette vigilance pendant l'endormissement ? Et cet agacement que je n'arrive pas à gérer, c'est un vrai casse tête ces problèmes d'endormissement!

Bonjour,
Depuis hier les effets de sevrage ont diminués, moins de courbatures, moins d'angoisses, une petite anxiété légère qui traine mais vraiment rien du tout! Je refais une cure de magnésium B6 + euphytose. Puis je prendre un stresam le soir alors que mon sevrage de mon benzo est récent? mon doc est en vacance donc je ne peux pas lui demandé.
Sinon depuis 3 jours je respecte le couché à minuit en m'occupant le long de la soirée pour ne pas somnoler mais le soucis c'est que à cette heure là je n'ai pas sommeil donc je me relève et me recouche pour finir par m'endormir vers 1h30 voir 2h. Faut il persister? mon endormissement va finir par ce rapprocher de mon heure que je me suis fixé? J'ai posé la question sur le poste de Neeson également car je crois qu'il a eu une période comme celle-ci.

Il est vrai que le stresam ne présente pas les mêmes effets de dépendance que les benzodiazépines, toutefois il paraît judicieux que vous continuiez à privilégier une façon non médicamenteuse de diminuer l'anxiété, d'autant plus que celle ci semble de plus en plus faible.
En gardant une fenêtre de temps passé au lit réduite avec un horaire de lever très régulier, vous garantissez une meilleure qualité de votre sommeil. Dès que celle ci est obtenue (c'est à dire que le rapport entre le temps passé à dormir et le temps passé au lit est supérieur à 85%), on peut augmenter à nouveau la quantité en avançant l'heure de coucher.

Bonjour,
Le stresam je l'ai pris que 2 soirs ensuite je l'oubliais. J'ai passé une bonne semaine, mes nuits qui sont encore courtes ce régularise, la nuit de jeudi à vendredi j'ai presque dormi mes 6h. Par contre cette nuit qu'1h de sommeil mais ayant une sinusite j'utilise derinox et hier j'ai abusé, je n'ai pas du tout respecter les indications de la notice, je suis une phobique du nez bouché! Quand je dis abuser c'est vraiment le surdosage! J'ai remarqué que à chaque fois que j'en mettais, un moment après je faisais de l'anxiété, hier soir j'étais assez agacé, stressé, arrivé a minuit aucune envie de dormi et ce fu comme ça toute la nuit, agitation, pas de somnolence, en pleine forme comme si j'avais pris de la vitamine C... pensez vous que celà peut bien être dû au derinox? Dans les effets indésirables c'est marqué "anxiété, insomnies.... en cas de surdosage", sinon je ne comprend pas d'où pouvait venir cette excitation surtout que les effets de ma fenêtre minuit/6h commence à être positifs

Bravo à vous pour vos efforts, qui commencent à donner des bénéfices!
Surtout continuez, en dépit des interférences (normales, surtout en hiver!), il y a en effet des tas de causes qui peuvent perturber notre sommeil, y compris chez les personnes qui ne se plaignent pas d'insomnie!
Et si vous remarquez qu'un paramètre influe négativement, cherchez à l'éliminer:
Les médicaments ont rarement pour seule cible la cause qu'ils viennent traiter, il y a bien souvent des effets collatéraux, n'hésitez pas à substituer autre chose pour pallier l'inconvénient du nez bouché (sérum physiologique, plus neutre?), de façon à ce qu'il n'interfère pas avec votre sommeil (par ailleurs, il est effectivement très déconseillé de dépasser les doses de Derinox, voir la notice)

courage Liloute, vous semblez sur la bonne voie de l'amélioration!

Bonjour,
Je viens donner quelques nouvelles, j'ai abandonné la RTPL après mon dernier message, trop compliqué sans aide psychologique et puis ça ne faisait que empirer mes insomnies car le fait de cadrer mon sommeil, surtout le lever tôt me frustrait énormément ce qui me causait de l'anxiété et beaucoup d'irritabilité, le soir je me couchais encore plus stressé. Je suis déçu car je suis convaincu par cette méthode mais je pense que seul ça peut faire empirer les choses! Je ne trouve pas de psychotherapeute qui font la TCC pour le sommeil et devoir faire min 180 bornes chaque semaine pour une psychotherapie ça m'arrange pas du tout! Vivre à la campagne c'est bien mais pas pour tout.
Sinon quand je dors je fais d'excellentes nuits maintenant, 23h30 à 6h45, pas de réveil, en général c'est toujours ce rythme. J'ai réussi à dormir 5 nuits de suites puis rechute, mais ces 5 nuits étaient les premières depuis le debut des insomnies, je me dit que petit à petit ces nuits seront peut être de plus en plus nombreuses.
J'en suis à 5 semaines de sevrages total aux anxios et c'est encore dure certains jours par contre je me retrouve, les anxios masquent beaucoup de sensations que l'on oubli mais quand on les retrouve on revit. Je le sens sur mon sommeil d'ailleur, plus long, plus récupérateur, moins de rêve mouvementé ou bizarre, par contre beaucoup d'impatience pour tout d'où mes problèmes d'endormissement, si je ne m'endort pas très vite je m'énerve tout de suite, n'arrive pas à gérer cet agacement, mon cerveau n'a pas de limite dans ces moments. Mon médecin traitant m'a encore dit que c'était encore les syndromes de sevrage et que j'avais pas le choix d'attendre et surtout ne plus rien prendre et hier j'ai vu mon medecin homeopathe qui m'a dit la même chose, que j'avais pris n'importe comment mes anxio ces derniers mois et que mon cerveau a été completement perturbé! que ça pouvait encore durer un petit moment. J'avais pris rdv avec une médecin pour le sommeil mais vu qu'elle etait pas dispo au centre du sommeil elle me faisait venir dans une clinique psychiatrique où elle exerce également, j'ai annulé au dernier moment, je ne sais pas pourquoi, la peur que l'on me dise que j'aurais ça toute ma vie, la peur de devoir reprendre des médocs.....et cette endroit, 1er hôpital psy de mon papa, donc non aucune envie même pour 1h.
Voilà donc où j'en suis, je vais continuer dans mes recherches pour trouver un bon psychotherapeuthe et je viendrais bien sur donner de mes nouvelles.

Bonjour liloute,

Je suis un peu comme vous en ce moment, en sevrage de lexomil depuis près de 2 mois, ce qui a perturbé mon sommeil, lequel est en train de revenir doucement... cependant je reste fatigué en journée, et mes nuits ne sont pas régulières.
Du coup j'ai momentanément laissé tomber la RTPL, que je pratiquais pourtant depuis plusieurs mois et dont j'avais vu des effets positifs. Je pense la reprendre quand les perturbations de mon sommeil liées au sevrage du lexo se seront calmées.
Au début j'étais aussi comme vous, habitant à la campagne je ne pouvais participer à un groupe pratiquant les TCC ; qu'à cela ne tienne, j'ai engagé quand même la réduction du temps passé au lit, en lien avec les membres d'un forum engagés dans la même démarche ; et cela m'a bien aidé ! (je peux vous donner les coordonnées si vous voulez)
(quelques témoignages du présent forum m'ont aussi été utiles).

C'est vrai aussi que j'ai eu la chance de voir des résultats positifs assez rapidement après avoir démarré la RTPL, et ça aide ! Quand on démarre, il faut aussi savoir que cette méthode demande du temps pour porter tous ses fruits (certains parlent de 3 semaines, d'autres de plusieurs mois, ça dépend de pas mal de choses), et à partir de là être patient et ne pas se décourager à la première nuit un peu difficile... - mon seul regret est d'avoir accepté de prendre du lexo en cours de RTPL, ce qui a clairement faussé l'expérience ; je vous dis donc : tenez bon, ne reprenez pas de benzo/anxio !

Bonjour jacoulm,
Merci beaucoup pour votre message, vous me rassurez, je vois que seul on peut finalement peut être y arriver.
J'ai cogité toute l'a.m et j'ai décidé de recommencer une RTPL avec une fenêtre de 5h30 car 6h pour moi ne donnait pas de resultat, je vais prendre sur moi pour le levé tôt, je me dit que c'est que temporaire et que si ça peut me permettre de dormir toutes les nuits un min pour être assez en forme et pouvoir reprofiter de la vie et surtout de mes 2 petits garçons et mon mari qui souffre lui aussi de mes insomnies
et bien ça vaut le coup
Je vais faire 23h30/5h, je préfère me lever tous les matins à 5h après une bonne nuit de sommeil que de m'endormir une nuit sur 2 à 5h!
De quelles genre insomnies souffrez vous?

Jacoulm je vous ai envoyé un message privée

Comme l'évoque Jacoulm, il peut être plus facile de séparer le sevrage de la restriction du temps passé au lit, pour ne pas cumuler les difficultés. Toutefois, il est préférable de garder une bonne hygiène de sommeil, et notamment de ne pas étendre trop la fenêtre de temps dédiée au sommeil, afin que celui-ci reste de bonne qualité (autrement dit, ne restez pas au lit le matin, même le week-end!)
On pourrait vous donner le même conseil Liloute, dans la mesure où même quand vous arrêtez la restriction à proprement parler, vous gardez une fenêtre tout à fait raisonnable (23:30 - 6:45). Si à ce "régime" là, vous êtes satisfaite de vos nuits, ce que vous sembliez dire dans le message, il n'y a pas de raison de resserrer davantage la fenêtre de temps passé au lit. Ce n'est que si le sommeil se fractionne à nouveau, ou si votre endormissement redevient difficile, (et on voit alors l'efficience baisser) qu'il faudra alors réduire votre fenêtre, et plutôt en reculant l'heure de coucher qu'en avançant celle du lever.
Inversement, si vous avez opté pour la restriction, dès que vous voyez que vos nuits deviennent convenables, vous augmentez le temps au lit (c'est à dire dédié au sommeil) et vous gardez une routine d'un temps au lit parfaitement ajusté à vos besoins de sommeil, jamais supérieur.
Bon courage!

Bonjour,
Je viens donner de bonnes nouvelles
mes nuits ce sont nettement amélioré depuis mon dernier message, maintenant j'arrive à faire des nuits complète d'environ 7h sur 4,5 voir 6 jours d'affilés, quand je fais une insomnie je m'endors vers 3h, 2h, 1h du matin mais celà fait une 20ène de jours que je n'ai plus fait de nuit trés courte comme seulement 1h voir blanche! Je revis bien que la fatigue accumulé du aux nombreuses nuits blanches est bien présente mais elle partira. La journée je rumine presque plus ces insomnies alors qu'il y a un mois mes seule pensées étaient pour elles . Les soirs bien sur j'ai toujours cette appréhension de ne pas pouvoir m'endormir mais depuis 2 semaines les soirs où je ne m'endors pas dans les 5 min je ne m'agace plus, ne gigote plus, garde mon calme naturellement et fini par m'endormir
En ce qui concerne les symptomes de sevrage je dois dire qu'ils ont nettement diminués eux aussi, voir presque disparu! donc je suis presque sur maintenant que mes problèmes d'endormissement sont liés à mon sevrage et les mois d'avant à l'effet yoyo avec la mauvaise prise de ces médocs!
L'homéopathie me réussit bien également, je suis bien plus apaisé, et si je sens que je commence à être anxieuse dans la journée, je prend mes petites granules et ça va mieu, effet placebo ou pas? je vais dire que je m'en fou, ça marche, ça me soulage et c'est tout ce qui compte
Je continue l'eschcholzia mais en teinture mère, trés efficace également.
Sinon pour l'hygiéne du sommeil j'essaye de respecter, pour les horaires aussi, en général au dodo à 23h15 et levé à 6h40 mais parfois je traine jusqu'à 7h voir 7h30 le w.e. Par contre si je ne m'endors pas dans les 15min je ne me lève plus car j'ai remarqué que maintenant ça me stressé plus que si je reste dans mon lit! il y a 2 mois c'était l'inverse!
Bien sur ça n'est pas fini, tant que cette peur de l'insomnie sera en moi j'estime que je ne suis pas guérie! ça m'a blessé, il va falloir du temps ensuite pour oublié tout ça, ou du moins ne plus y penser! surement j'aurais besoins d'une petite psychothérapie.
Voilà les nouvelles. Je reviendrais dans quelques temps.
Je vous remercie encore pour tous vos conseils car ils m'ont permis d'avancer plus vite, grace à la RTS et RTPL même si j'ai pas tenu longtemps celà m'a permis de refaire connaissance avec la somnolence, la vrai envie de dormir, le vrai sommeil réparateur, accepter que le lit n'est qu'un lit et non un canapé ou un bureau.... et aussi ne jamais perdre espoir!

Bonjour Liloute,

Je suis très content pour vous,que de progrès!ca fait plaisir à lire. A vous de maintenir le cap maintenant!

Bonne journée

Je m'associe à Neeson pour vous féliciter de ces beaux progrès. Vous retrouvez confiance, vous retrouvez le plaisir de comprendre ce qui se passe, et vous savez gérer les aléas, ce qui est le plus précieux car on ne subit plus les choses.
Tout à fait d'accord avec vous sur l'attitude à adopter quand on ne dort pas: autant il est nécessaire au début de se relever pour couper court aux ruminations et réassocier plus étroitement le fait d'être au lit à celui de dormir, autant après il faut choisir le plus efficace. Si le fait de rester au lit sans dormir ne vous rend plus fébrile mais au contraire participe à la détente nécessaire à l'endormissement, ce serait dommage de s'en priver!
Très juste aussi est votre remarque sur l'importance de retrouver la sensation de somnolence: c'est une première étape dans la reprise en main de son sommeil!

Bravo pour vos efforts qui ont fini par "payer", merci de votre témoignage précieux pour les lecteurs du forum et bonne continuation!

Merci Morphée et Neeson pour votre soutien.

Depuis 2 semaines je vis une petite rechute mais pas aussi forte que durant mon sevrage. En fait ce qui me tracasse c'est que si je ne m'endors pas je recommence à me lever et je constate que souvent si je me couche sur mon canapé, lumière éteinte, avec ma petite couverture et bien je m'endors assez vite, je me réveil ensuite au bout d'1h où là je retourne me coucher dans mon lit et me rendors aussitôt!
Je pense être faché inconsciemment avec mon lit à cause de tous ces mois d'insomnies sévéres! et puis lorsque mes nuits normale ont commencé à revenir j'ai arrêté de me lever lorsque je ne m'endormais pas, je restais jusqu'à 2h du matin à attendre le sommeil allongé! donc j'ai du reperdre cette confiance que j'avais retrouvé!
J'ai donc repris une RTS minuit/6h car si la pression du sommeil est forte je m'endors dans mon lit en quelques minutes.
Mais en ce qui concerne le dodo dans le canapé, faut il que j'arrête et que je réserve le sommeil seulement à mon lit? où bien je peux continuer tout en respectant la RTS qui me permettra quand même d'avoir une pression du sommeil? car pour le moment ce qui compte c'est que je dorme étant assez fatigué à cause des problèmes de mon fils qui est autiste, les journées sont dure avec lui, j'ai besoins de sommeil.
Encore merci pour votre soutiens et vos conseils si précieux